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Mistral, Frédéric (1830-1914)

Sommaire

Biographie

Formes du nom

Le milieu social

Engagement politique ?

Distinctions diverses

Action au service de la Renaissance d'oc

Des premiers écrits à la fondation du Félibrige

La parution de Mirèio

Elargissement et structuration du Félibrige - Les liens avec les Catalans

1867 : Calendau, « La Coumtesso » : Mistral incompris

Le cadre : entre débats nationaux et affaiblissement des liens avec les Catalans

Le Tresor dóu Felibrige – Lis Isclo d’or – Nouveaux statuts du Félibrige – L’Idée latine

Volonté de reprise en main du Félibrige – Nouvelles publications – Le Museon arlaten

Les dernières années

La postérité

Sources et bibliographie

Sources

Bibliographie

Biographie et critique

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Frédéric Mistral, co-fondateur et longtemps dirigeant, officiel ou officieux, du Félibrige, écrivain d'oc sans doute le plus régulièrement réédité et le plus traduit dans diverses langues étrangères.

Biographie


Formes du nom


Frédéric-Joseph-Etienne (état civil) Frédéric Mistral, Frederi Mistral, Mistrau. Prononciation maillanaise héritée [mistR'ä]. Pseudonymes : Ambròsi Boufarèu, Felibre dou Mas, Felbre de Bello Visto, Mestre Franc, Gui de Mountpavoun, Cascarelet, Felibre Calu, Un Maianen, Cousinié Macàri, Michèu Gai, F. M....



Le milieu social

Né le 8 septembre 1830 à Maillane ( Bouches du Rhône), mort à Maillane le 25 mars 1914. Fils de François Mistral (1771-1855) et Adélaïde Poullinet (1803-1883). Epoux de Marie Rivière (1857-1943), sans postérité légitime.

Son père est « ménager », paysan propriétaire aisé (une vingtaine d'hectares). Fils cadet, et d'un second lit, Mistral devra compter, au décès de son père, avec ses cohéritiers, son demi- frère Louis et les enfants de sa demi-sœur Marie. Il est donc tôt orienté vers des études susceptibles de lui fournir une profession hors agriculture, études couronnées par un baccalauréat (1847) et une licence en droit obtenue à Aix en Provence (1851). Mais son statut social jusqu'à sa mort est celui d'un rentier vivant du revenu des terres dont il a hérité (dans une zone de cultures maraichères orientées vers le marché national, ce qui n'est pas rien), de ses droits d'auteur (réguliers, au moins pour Mirèio), et de ses prix littéraires, souvent réinvestis au service de la cause félibréenne.

Engagement politique ?

Son implication dans la vie politique se limite à sa participation régulière au conseil municipal de Maillane, sa commune de résidence (même s'il ne manque aucune occasion de s'en éloigner pour des voyages plus ou moins lointains, contrairement au cliché de l'homme enraciné courant chez ses biographes). Il s'est toujours refusé à se présenter à d'autres élections, bien qu'ayant été plusieurs fois sollicité, à droite comme à gauche. Quant à ses opinions politiques, elles sont variables, c'est le moins qu'on puisse dire : républicain « avancé » en 1848 et au cours de ses études à Aix, il est séduit par le bonapartiste « libéral » Emile Ollivier en 1869 avant de l'être par le Prétendant Henri V, puis par le Général Boulanger. Sollicité par Charles Maurras, il adhère en 1899 à la Ligue de la Patrie Française et le regrette assez vite. Le seul point commun entre ces sympathies successives, c'est qu'il s'agit à chaque fois d'un parti ou d'un homme politique qui parle de décentralisation – et comme tous les partis, à un moment ou à un autre en parlent – du moins quand ils ne sont pas au pouvoir...

Distinctions diverses

Action au service de la Renaissance d'oc


L'importance de cette action est proprement incalculable. Il s'agit bel et bien pour lui de l'engagement de toute une vie aussi bien au service de l'écriture que de la langue d'oc, sa langue maternelle (l'idée qu'il ait « fini par penser en provençal », comme s'il avait préalablement appris à penser en français est largement contestable, quoique due au linguiste Albert Dauzat).

Des premiers écrits à la fondation du Félibrige

Ses premiers essais écrits en cette langue sont précoces (pré-adolescence), et, si à un moment, vers vingt ans, il s'essaie à la poésie en français (en particulier, mais pas seulement, pour des poèmes politiques), il y renonce assez vite. En dehors de quelques vers que cite Roumanille dans son premier recueil Li Margarideto de 1847, on peut considérer que Mistral publie ses premiers poèmes en oc dans le journal La Commune (Avignon) en 1851, puis dans le recueil collectif Li Prouvençalo de 1852, dans lequel figurent par ailleurs la plupart de ceux qui deux ans plus tard vont fonder le Félibrige, le 21 mai 1854 selon le récit popularisé depuis. Il s'agit en fait de l'aboutissement d'un processus entamé auparavant, et de la formalisation de l'existence d'un groupe de jeunes écrivains d'oc regroupés autour de Roumanille ; Mistral est dès le départ le co-animateur de ce groupe : c'est avec son aide que Roumanille met définitivement au point une orthographe nouvelle pour le provençal, non sans débats assez âpres avec un Mistral qui dès le départ manifeste une connaissance de la langue et de l'histoire de sa littérature assez profonde. Parallèlement à la rédaction de son premier grand poème Mirèio (si on ne compte pas l'essai représenté par Li meissoun de 1848, publiées bien plus tard) Mistral intervient de façon intensive, par ses propres œuvres comme par ses corrections des textes des autres dans les premiers Armana Prouvençau (dès celui pour l'année 1855), destinés à publier régulièrement et à faire connaître les productions de la nouvelle école.

La parution de Mirèio

Mais à ses débuts, le Félibrige n'est guère plus qu'un petit cénacle avignonnais, pesant peu face aux Troubaires marseillais par exemple. Tout change en 1859, quand paraît Mirèio. Mirèio correspond à un double pari de Mistral. D'abord affirmer la capacité de la langue d'oc à affronter tous les registres, en produisant un poème de douze chants placé sus le signe d'Homère, en rupture avec le ton familier et « populaire » affecté jusque-là par la plupart des écrivains d'oc de son temps, Jasmin compris. Poème accompagné de notes copieuses dont une qui constitue un véritable manifeste faisant de la littérature provençale telle que la voit l'auteur l'outil du renouveau de la littérature française dans son ensemble. Second pari, lié au précédent : sortir du seul cadre provincial (perçu par Mistral comme étriqué et suiviste) pour obtenir une reconnaissance parisienne, puisque c'est à Paris que se font les réputations littéraires. En apparence, le pari est gagné : salué par Lamartine et une bonne partie de la critique nationale, le poème connaît un grand succès sanctionné par plusieurs rééditions parisiennes les années suivantes (quatre entre 1860 et 1870). Succès qui masque en réalité le fait que pour les critiques, le poème vaut par son côté « charmant, rustique » pour reprendre les adjectifs les plus utilisés, et pittoresque, et se voit utilisé contre les nouvelles tendances littéraires du temps (notamment Baudelaire). Par ailleurs, le choix linguistique de Mistral n'est absolument pas compris, et personne ne croit vraiment qu'il puisse exister une littérature provençale valant la peine d'être lue. De fait, si Mistral encourage ses amis -Aubanel, Roumieux... à profiter de son succès pour lancer leurs propres ouvrages, leur écho est infiniment moindre, ce qui constitue un premier mauvais signe. Certes, sur place, l'effet Mirèio permet au Félibrige de faire un certain nombre de recrues, en Provence comme en Languedoc oriental.

Elargissement et structuration du Félibrige - Les liens avec les Catalans

Face à cet élargissement géographique, il faut bien que le Félibrige, jusque-là groupe informel de jeunes amis, se structure un peu mieux. C'est Mistral qui élabore les premiers statuts en 1862, afin de fournir cette structure, et permettre l'essor d'une littérature d'oc dont il estime possible l'intégration sans problème au champ littéraire national. Ces premiers statuts, très restrictifs (cinquante « félibres » cooptés à vie) et bâtis sur le modèle de l'Institut de France avec des sections spécialisées (poésie, sciences, arts, histoire...) ont l'ambition de servir de point de ralliement à tous les intellectuels et artistes du Midi de la France -fort peu en réalité se montrent intéressés, ce qui est aussi un mauvais signe. Le début des années 1860 est aussi le moment de la rencontre avec la Renaixença catalane, notamment le poète, historien et militant politique « libéral » Victor Balaguer. Ces contacts amènent Mistral à envisager la possibilité d'un élargissement de l'action du Félibrige, en passant de la simple revendication linguistique et littéraire à une revendication plus directement politique, autour du thème du fédéralisme -un fédéralisme que Mistral envisage à l'échelle européenne -moyen de dépasser le clivage nord-sud interne à la France. Cela dit, les contours de ce fédéralisme restent flous, et exprimés surtout dans des correspondances avec des interlocuteurs choisis (et rares), ou dans des poèmes allégoriques. En 1864, l'opéra Mireille de Gounod réveille l'intérêt parisien pour Mistral, qui peut donc continuer à croire au succès de sa stratégie.

1867 : Calendau, « La Coumtesso » : Mistral incompris

Le réveil sera brutal : en 1867 Mistral repart pour Paris avec son second poème, Calendau, qui se veut d'une certaine manière une épopée « nationale », mettant en scène un jeune homme du peuple libérant une princesse opprimée, sur fond de description de la Provence intérieure, et à grand renfort, là encore, de notes érudites constituant une sorte de manuel de culture provençale. À peu près au même moment, il publie aussi un poème court, « la Coumtesso », allégorie dans laquelle une comtesse (la Provence) est enfermée dans un couvent par sa méchante sœur. Mais un jour, les jeunes vaillants du pays viendront délivrer la prisonnière, et pendre l'abbesse (pas la méchante sœur) aux grilles de son couvent. Or, l'accueil des critiques est plutôt froid. En dehors du fait qu’'ils ne comprennent toujours pas pourquoi Mistral n'écrit pas en français, certains d'entre eux (ceux qui ont entendu parler de la Coumtesso, comme Zola) croient discerner dans ses vers des pensées dangereuses pour l'unité nationale. En 1868, un ouvrage d'un ex-ami de Mistral, Eugène Garcin, Français du Nord et du Midi, confirme cette impression en accusant tout bonnement Mistral de tentations séparatistes (et, par ailleurs, réactionnaires). L'échec de Calendau (qui ne sera réédité que vingt ans plus tard) et cette polémique prennent Mistral au dépourvu.

Le cadre : entre débats nationaux et affaiblissement des liens avec les Catalans

S'il entrevoit, après coup, ce qu'ont été les limites de son succès de 1859, il ne voit pas que ses idées politiques supposées, bien vagues de toute façon, sont manipulées dans un débat interne à la gauche républicaine. Ce débat, assez vif sous le Second Empire, oppose ceux qui considèrent que la République doit centraliser face au péril de dissidences locales de type vendéen, et ceux qui considèrent au contraire que la centralisation dite « jacobine », n'est rien d'autre que le retour au cœur du processus révolutionnaire d'un héritage d'Ancien Régime recyclé au profit de la bourgeoisie (c'est la position de Quinet et de son disciple, Xavier de Ricard, qui la défendra dix ans plus tard à l'intérieur du Félibrige « rouge »). Mistral peut être un temps rassuré par le développement des rapports avec les catalanistes, qui l'invitent à Barcelone en mai 1868 avant d'envoyer une délégation aux grandes fêtes de Saint-Rémy en septembre, mais une révolution en Espagne (automne 68), suivie de troubles assez graves aboutit à ce que ces rapports se distendent, laissant le Maillanais seul avec ses déceptions, renforcées encore par des problèmes intimes. Politiquement, il met un temps ses espoirs dans le dernier premier ministre de Napoléon III, le Marseillais Emile Ollivier, ex-républicain devenu bonapartiste « libéral » qui annonce des réformes décentralisatrices. La guerre de 1870, puis la Commune, accentuent le virage à droite de Mistral, qui se prend alors à espérer, comme son ami Roumanille, une restauration monarchique, qui, croit-il, amènerait le retour aux vieilles provinces.

Le Tresor dóu Felibrige – Lis Isclo d’or – Nouveaux statuts du Félibrige – L’Idée latine

Durant ces années de désarroi confinant à la dépression, sa production littéraire est au plus bas, seule l'élaboration de son dictionnaire le mobilisant encore un peu (Le Tresor dou Felibrige commence à paraître en fascicules à partir de 1878). Mistral reprend pied peu à peu, cependant. Il participe activement à un certain nombre de grandes fêtes couplées avec des concours littéraires en langue d'oc (Cinquième centenaire de la mort de Pétrarque en 1874, inauguration de la chapelle à Notre-Dame de Provence à Forcalquier, et concours de philologie de la Société pour l'Étude des langues romanes de Montpellier en 1875). La même année paraît la première édition de son recueil lyrique Lis Isclo d'or. En 1876, il se marie, quelques mois après avoir doté le Félibrige de ses seconds statuts, correspondant en gros à ceux actuellement en vigueur. Plus question de bâtir une académie à l'échelle de l'ensemble de l'intelligentsia méridionale : si subsiste un Consistoire de cinquante Majoraux couronné par un Capoulié (Mistral jusqu'en 1888), l'accent est mis désormais sur le recrutement de manteneires, autrement dit de sympathisants de la cause de la langue, faisant surtout office de figurants souvent éphémères... Si, dans une France en proie au repli nationaliste il n'est plus question de parler d'un fédéralisme européen qui donnerait une place à la Nation provençale, Mistral se rabat sur une Idée Latine prônant l'union, autour de la France (et de son Midi) des grands peuples « romans » du sud de l'Europe : les grandes Fêtes Latines organisées à Montpellier (par les félibres de la Société pour l'Etude des langues romanes) en 1878 voient ainsi couronné un poète roumain, Vasile Alecsandri, qui se trouve être par ailleurs un homme politique important dans son pays. Cela n'ira au demeurant jamais bien loin. Et à peu près au même moment, une grave crise interne au Félibrige combinée à de nouvelles accusations de séparatisme dans la presse républicaine parisienne (cachant en fait une simple dénonciation des amitiés monarchistes des leaders du Félibrige) amène Mistral, une nouvelle fois, à en rabattre sur ses ambitions.

Volonté de reprise en main du Félibrige – Nouvelles publications – Le Museon arlaten

Mistral se concentre alors d'une part sur la direction du Félibrige, avec un travail énorme de gestion des conflits, mais aussi de correction des textes proposés à publication (dans l'Armana Prouvençau par exemple) et, d'autre part, sur sa propre production. Une seconde édition des Isclo d'or paraît en 1878, puis une troisième, à Paris chez Lemerre en 1889. Entretemps, Mistral a publié sa nouvelle Nerto en 1884. Viendront ensuite la tragédie La Reino Jano en 1890 (seul essai de Mistral dans le domaine du théâtre, peu concluant), Lou Pouemo dou Rose en 1897, un recueil des discours de Mistral en 1906 (Discours e dicho), la même année que Moun Espelido, Memòri e raconte, les « mémoires » du poète, puis en 1910 la traduction de La Genèsi, reprenant des fragments publiés au fil des ans dans l'Armana Prouvençau, et enfin, en 1912, son dernier recueil lyrique, Lis Oulivado (1912). Seront publiés après sa mort trois recueils de Proso d'Armana et un récit de voyage en prose, Escourregudo en Itàli, écrit, nous dit-on, en collaboration avec son épouse. D'autres inédits, notamment des correspondances avec divers acteurs de la renaissance d'oc ont été publiés par la suite, sans épuiser la matière. Parallèlement, Mistral se consacre à la mise en place des collections ethnographiques du Museon Arlaten.

Les dernières années

Si ses dernières années le voient recevoir le demi prix Nobel de littérature de 1904, et être l'objet de célébrations multiples (cinquantenaire du Félibrige en 1904, cinquantenaire de Mirèio en 1909, visite du Président de la République Poincaré en 1913...), sur fond d'un véritable culte de la personnalité orchestré par ses disciples, tout cela ne l'empêche pas de constater la difficulté du Félibrige à trouver en son sein une personnalité capable de lui succéder. Il peut bien faire figure de patriarche « olympien », objet de visites presque touristiques à Maillane et sujet de nombreuses représentations artistiques de plus ou moins bon goût dont lui-même riait parfois volontiers, il est permis de penser que sa déception a été grande, face aux limites de la progression du Félibrige et, au-delà, de la renaissance d'oc dans les domaines qu'il percevait comme prioritaires : la diffusion d'une littérature d'oc ambitieuse et de qualité, la reconnaissance de la langue à l'école, sans parler de la cause de la décentralisation.

La postérité

À sa mort en 1914, quelques mois avant le déclenchement de la première guerre mondiale, commence le temps de sa postérité. Le Félibrige entretient le culte de son père fondateur jusqu'à aujourd'hui, de commémoration en commémoration (centenaire de la naissance en 1930, centenaire du Félibrige en 1954, centenaire de Mirèio en 1959, anniversaires de sa naissance et de sa mort chaque année...). De nombreuses rues et avenues du Midi portent son nom. La bibliographie qui lui est consacrée est immense, quoique de qualité très inégale : il faut attendre les années 50 pour voir vraiment apparaître les premiers travaux critiques dépassant le niveau des « biographies » pittoresques, ou des récupérations politiques (maurrassiennes puis vichistes notamment). Si son œuvre reste largement ignorée des spécialistes de littérature française, qui poursuivent dans la voie ouverte par leurs prédécesseurs les critiques myopes du XIXe, cette œuvre est régulièrement rééditée et trouve ainsi de nouveaux lecteurs. Au-delà des clichés, et du respect machinal dû au personnage, il reste à la redécouvrir, dans sa richesse et sa complexité.

Sources et bibliographie


Compte tenu de l'importance du personnage, la masse de références est colossale, et on ne peut ici donner que quelques indications.

Sources

Les correspondances reçues par Mistral sont conservées au musée de Maillane ; mais un certain nombre de ses lettres et de celles qu'il a pu recevoir ont été recueillies au musée du Roure, à Avignon. Certaines de ses correspondances, (avec les acteurs les plus importants) ont été publiées, mais il reste du travail...

Bibliographie

Un premier point a été fait par Edmond Lefèvre en 1903 : Frédéric Mistral, Bibliographie sommaire de ses œuvres, Marseille, Idèio Prouvençalo, 1903. Contient aussi les références de tous les livres, brochures, articles... consacrés à Mistral (154 p.). Complété en 1969 par Georges Place, bibliographe reconnu de la littérature française : Frédéric Mistral, Paris, Editions de la Chronique des Lettres Françaises (157 pp.).

Biographie et critique

Là encore, on a affaire à une masse considérable, de qualité très inégale. Quelques pistes, classées chronologiquement :

Collection

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