Bessou, Justin (1845-1918)
< Besson, Justin (1845-1918) (forme occitane du nom)
< Bessou, Justin-Jean (1845-1918) (nom à l'état civil)
Justin Bessou naît le 30 octobre 1845 à Méjalanou (commune de Saint-Salvadou, arrondissement de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron), huitième enfant d’une famille de paysans dont un ancêtre avait été avocat de campagne. Le curé de sa paroisse lui donne les premières leçons et l’oriente vers le sacerdoce. Il part alors à Rodez au Petit Séminaire Saint-Pierre puis au Grand Séminaire avant de monter à Paris au Séminaire des Pères du Saint-Esprit (Missions étrangères). Ordonné prêtre en 1871, il est placé comme missionnaire diocésain à Vabres, puis vicaire à Saint-Geniez-d’Olt (1872-1877) et à Marcilhac (1877-1881), curé de Lebous (près de Réquista) et pendant 21 ans curé de Saint-André-de-Najac (1886-1906). À partir de janvier 1907, il vit retiré à Rodez puis à Villefranche-de-Rouergue où il meurt le 28 octobre 1918.
C’est à l'âge de treize ans qu’il commence à rédiger ses premiers textes occitans. En 1877, il publie son premier recueil de poésies en français : Merles et fauvettes, suivi en 1892 de son chef d’œuvre D’al brès à la toumbo qui est dédié aux paysans et à la terre du Rouergue. Ce succès sera suivi en 1902 par la publication des Countes de la Tata Mannoun et en 1910 des Countes de l’Ouncle Janet, puis en 1902 par Bagateletos, en 1906 par Besucarietos et en 1913 par Soubenis et mescladis.
Lié d’amitié avec Prosper Estieu, Antonin Perbosc et Arsène Vermenouze, il est nommé majoral du félibrige en 1902 lors de la Santo-Estelo de Béziers.
- Voir les publications de Justin Bessou référencées dans
Le Trobador, catalogue international de la documentation occitane
Né à Saint-Salvadou (Aveyron) en 1845 au sein d'une famille paysanne, Justin Bessou est un prêtre du diocèse de Rodez, nommé majoral du felibrige en 1902.
Bessou, Justin (1845-1918)
< Besson, Justin (1845-1918) (forme occitane du nom)
< Bessou, Justin-Jean (1845-1918) (nom à l'état civil)
Justin Bessou naît le 30 octobre 1845 à Méjalanou (commune de Saint-Salvadou, arrondissement de Villefranche-de-Rouergue dans l’Aveyron), huitième enfant d’une famille de paysans dont un ancêtre avait été avocat de campagne. Le curé de sa paroisse lui donne les premières leçons et l’oriente vers le sacerdoce. Il part alors à Rodez au Petit Séminaire Saint-Pierre puis au Grand Séminaire avant de monter à Paris au Séminaire des Pères du Saint-Esprit (Missions étrangères). Ordonné prêtre en 1871, il est placé comme missionnaire diocésain à Vabres, puis vicaire à Saint-Geniez-d’Olt (1872-1877) et à Marcilhac (1877-1881), curé de Lebous (près de Réquista) et pendant 21 ans curé de Saint-André-de-Najac (1886-1906). À partir de janvier 1907, il vit retiré à Rodez puis à Villefranche-de-Rouergue où il meurt le 28 octobre 1918.
C’est à l'âge de treize ans qu’il commence à rédiger ses premiers textes occitans. En 1877, il publie son premier recueil de poésies en français : Merles et fauvettes, suivi en 1892 de son chef d’œuvre D’al brès à la toumbo qui est dédié aux paysans et à la terre du Rouergue. Ce succès sera suivi en 1902 par la publication des Countes de la Tata Mannoun et en 1910 des Countes de l’Ouncle Janet, puis en 1902 par Bagateletos, en 1906 par Besucarietos et en 1913 par Soubenis et mescladis.
Lié d’amitié avec Prosper Estieu, Antonin Perbosc et Arsène Vermenouze, il est nommé majoral du félibrige en 1902 lors de la Santo-Estelo de Béziers.
- Voir les publications de Justin Bessou référencées dans
Le Trobador, catalogue international de la documentation occitane
Vezinhet, Adrien (1912-1984)
- Vesinhet, Adrian (forme occitane du nom)
Issu d’une famille du monde rural, Adrien Vézinhet naît à Sainte-Radegonde le 27 avril 1912. Il fait des études à Rodez avant de devenir professeur de Lettres au Lycée Foch de Rodez de 1937 à 1946. Par la suite il devient censeur au Lycée Pierre Loti de Rochefort-sur-Mer (1947), puis au Lycée de Rodez (1950) et au Lycée Joffre de Montpellier (1957). En 1968, il est nommé proviseur de la Cité scolaire d’Alès avant de devenir proviseur du Lycée Henri IV de Béziers où il achèvera sa carrière dans l’enseignement (1970-1974). Il décède à Montpellier le 28 mars 1984. Un hommage lui a été rendu en 1993 à Sainte-Radegonde où une plaque a été apposée à sa mémoire.
Dès le temps où il enseigne au Lycée Foch, avant la guerre et pendant, il milite pour l’occitan dans l’enseignement. À la Libération, il fait partie des fondateurs de l’hebdomadaire Le Rouergat. À Rodez, il est un ardent promoteur de la langue d’oc et des traditions locales. Au début des années 1950, il accompagne la fondation de la société folklorique la Pastourelle (jeune bergère) en dirigeant les danses et en écrivant des pièces de théâtre en collaboration avec Henri Mouly et Jean-Marie Lacombe. Installé à Montpellier, il devient un des animateurs de la Montanharda amicale des aveyronnais. En 1979, il prépare la publication du Teatre de la Pastorela, réunissant pièces et contes en occitan. Six de ces pièces seront écrites pour le théâtre la Pastorella qui en fera son répertoire.
Le livre est ainsi présenté sur le site de l’éditeur :
(http://ideco-dif.com/ieo_edicions/terra_de_cocanha/lo_teatre_de_la_pastorela/index.html) :
« [...] C’est à Sainte-Radegonde que mon Père revenant de son premier jour à l’école communale devait déclarer à sa mère : « Ai pas res compres de çò que disiá lo mèstre d’escòla. Parla pas la meteissa lenga que nosautres ». Ainsi allait la vie au début de ce XXe siècle. Le seul outil vernaculaire entre les habitants du village était la langue occitane plus communément qualifiée de Patois. [...] » André Vezinhet.
C’est cette langue qu’il maîtrise à merveille et ses coutumes qu’Adrien Vezinhet, enfant du Rouergue, allait s’acharner à transmettre. En prenant la plume pour écrire des pièces de théâtre, qui furent jouées de Montpellier à Paris en leur temps, c’est également un témoignage d’une société et de ses questionnements qu’il nous donne. Si le temps a fait son œuvre, les questions du déracinement et des relations familiales sont toujours d’actualité. Ce recueil comprend les 6 pièces suivantes : L’Escampat, La Tatà de Borniquet, Maridam la Tatà, La Bastarda, Lo Pastre del Masvièlh et Las Catas de la Bruguièra.
Enseignant, fondateur de la société folklorique « La Pastourelle », auteur de pièces de théâtre.
Vezinhet, Adrien (1912-1984)
- Vesinhet, Adrian (forme occitane du nom)
Issu d’une famille du monde rural, Adrien Vézinhet naît à Sainte-Radegonde le 27 avril 1912. Il fait des études à Rodez avant de devenir professeur de Lettres au Lycée Foch de Rodez de 1937 à 1946. Par la suite il devient censeur au Lycée Pierre Loti de Rochefort-sur-Mer (1947), puis au Lycée de Rodez (1950) et au Lycée Joffre de Montpellier (1957). En 1968, il est nommé proviseur de la Cité scolaire d’Alès avant de devenir proviseur du Lycée Henri IV de Béziers où il achèvera sa carrière dans l’enseignement (1970-1974). Il décède à Montpellier le 28 mars 1984. Un hommage lui a été rendu en 1993 à Sainte-Radegonde où une plaque a été apposée à sa mémoire.
Dès le temps où il enseigne au Lycée Foch, avant la guerre et pendant, il milite pour l’occitan dans l’enseignement. À la Libération, il fait partie des fondateurs de l’hebdomadaire Le Rouergat. À Rodez, il est un ardent promoteur de la langue d’oc et des traditions locales. Au début des années 1950, il accompagne la fondation de la société folklorique la Pastourelle (jeune bergère) en dirigeant les danses et en écrivant des pièces de théâtre en collaboration avec Henri Mouly et Jean-Marie Lacombe. Installé à Montpellier, il devient un des animateurs de la Montanharda amicale des aveyronnais. En 1979, il prépare la publication du Teatre de la Pastorela, réunissant pièces et contes en occitan. Six de ces pièces seront écrites pour le théâtre la Pastorella qui en fera son répertoire.
Le livre est ainsi présenté sur le site de l’éditeur :
(http://ideco-dif.com/ieo_edicions/terra_de_cocanha/lo_teatre_de_la_pastorela/index.html) :
« [...] C’est à Sainte-Radegonde que mon Père revenant de son premier jour à l’école communale devait déclarer à sa mère : « Ai pas res compres de çò que disiá lo mèstre d’escòla. Parla pas la meteissa lenga que nosautres ». Ainsi allait la vie au début de ce XXe siècle. Le seul outil vernaculaire entre les habitants du village était la langue occitane plus communément qualifiée de Patois. [...] » André Vezinhet.
C’est cette langue qu’il maîtrise à merveille et ses coutumes qu’Adrien Vezinhet, enfant du Rouergue, allait s’acharner à transmettre. En prenant la plume pour écrire des pièces de théâtre, qui furent jouées de Montpellier à Paris en leur temps, c’est également un témoignage d’une société et de ses questionnements qu’il nous donne. Si le temps a fait son œuvre, les questions du déracinement et des relations familiales sont toujours d’actualité. Ce recueil comprend les 6 pièces suivantes : L’Escampat, La Tatà de Borniquet, Maridam la Tatà, La Bastarda, Lo Pastre del Masvièlh et Las Catas de la Bruguièra.
Ensenhaire, fondator de la societat folclorica La Pastorèla, autor de pèças de teatre.
Sortit d’una familha del mitan païsan, Adrian Vesinhet nais a Santa Radegonda lo 27 d’abrial de 1912. Fa d’estudis a Rodés abans de venir professor de letras al Licèu Foch de Rodés de 1937 a 1946. Puèi fa censor al Licèu Pèire Loti de Rocafòrt-sus-Mar (1947), puèi al Licèu de Rodés (1950) e al Licèu Jòfre de Montpelhièr (1957). En 1968, es nommat provisor de la Ciutat escolara d’Alès abans de venir provisor del Licèu Enric IV de Besièrs ont acaba sa carrièra dins l’ensenhament (1970-1974). Se morís a Montpelhièr lo 28 de marc de 1984. Un omenatge li es rendut en 1993 a Santa Radegonda ont una placa es pausada a sa memòria.
Tre qu’ensenha al Licèu Foch, abans e pendent la guèrra, milita per l’occitan dins l’ensenhament. A la Liberacion, es demest los fondators del setmanièr Le Rouergat. A Rodés, es un promotor arderós de la lenga d’òc e de las tradicions localas. A la debuta de las annadas cinquanta, acompanha la fondacion de la societat folclorica La Pastorèla en bailejant las danças e en escrivent de pèças de teatre en collaboracion ambe Enric Molin e Joan-Maria Lacomba. Installat a Montpelhièr, es un dels animators de La Montanharda, l’associacion dels Avaironeses de la vila. En 1979, trabalha a la publicacion del Teatre de la Pastorèla, acampa pèças e contes en occitan. Sièis d’aquelas pèças son escrichas per lo teatre La Pastorèla que ne fa son repertòri.
Lo libre es presentat atal sul site de l’editor :
(http://ideco-if.com/ieo_edicions/terra_de_cocanha/lo_teatre_de_la_pastorela/index.html) :
« [...] C’est à Sainte-Radegonde que mon Père, revenant de son premier jour à l’école communale, devait déclarer à sa mère : Ai pas res comprés de çò que disiá lo mèstre d’escòla. Parla pas la meteissa lenga que nosautres. Ainsi allait la vie au début de ce XX° siècle. Le seul outil vernaculaire entre les habitants du village était la langue occitane plus communément qualifiée de patois. [...] » Andrieu Vezinhet.
Es aquela lenga que mestreja a meravilha e sas costumas qu’Adrian Vezinhet, enfant de Roergue, s’afòga a transmetre. En prenent la pluma per escriure de pèças de teatre que seràn jogadas de Montpelhièr a París, es tanben un testimoniatge d’una societat e de sas interrogacions que nos balha. Se lo temps a fach son òbra, las questions del desracinament e de las relacions familhalas son totjorn actualas. Aqueste recuèlh porgís las sièis pèças seguentas : L’Escampat, La Tatà de Borniquet, Maridam la Tatà, La Bastarda, lo Pastre del Masvièlh e Las Catas de La Bruguièra.
« Danses Rouergates », Revue du Rouergue, n° 1, janv.-mars 1954, p. 52-63.
« L’estèla de Nadal », Revue du Rouergue, n° 48, oct.-déc. 1958, p. 450-453.
« Lo nadal de Joan l’Ermito », Revue du Rouergue, n° 68, oct.-dec 1963, n.1, p. 435-438.
« En mémoria d’Enric Mouly », Revue du Rouergue, n° 138, été 1981, p. 161-166.
« Que partigue pas ! », Revue du Rouergue, n° 14, été 1988, p. 261-264.
- Lo Teatre de la Pastorèla, Préface d’Yves Rouquette, IEO-IDECO, 2014.
Lou pastre del Masviel : drame paisan en 1 ate, A. Vezinhet. [S.l.] : [s.n.], [195.?]. 1 vol. (23 f.)
Vistalhas : comédie en un acte en langue d'Oc, Adrien Vezinhet. Rodez : [s.n.], 1957. 1 vol. (23 f.)
- Jean Delmas, « Adrien Vezinhet écrivain de langue d’oc », Vivre en Rouergue, 79, 1994, p. 57.
- Michel Lafon, Qui a volé mon « patois » ? L’épopée scolaire aveyronnaise d’une langue proscrite, Montpellier, PULM, 2015. (https://www.pulm.fr/index.php/9782367812069.html#desctoggle).
- Ives Roqueta, « Adrian Vesinhet : amator », Occitans !, 56, 1993, p. 18-19.
« Danses Rouergates », Revue du Rouergue, n° 1, janv.-mars 1954, p. 52-63.
« L’estèla de Nadal », Revue du Rouergue, n° 48, oct.-déc. 1958, p. 450-453.
« Lo nadal de Joan l’Ermito », Revue du Rouergue, n° 68, oct.-dec 1963, n.1, p. 435-438.
« En mémoria d’Enric Mouly », Revue du Rouergue, n° 138, été 1981, p. 161-166.
« Que partigue pas ! », Revue du Rouergue, n° 14, été 1988, p. 261-264.
- Lo Teatre de la Pastorèla, Préface d’Yves Rouquette, IEO-IDECO, 2014.
Lou pastre del Masviel : drame paisan en 1 ate, A. Vezinhet. [S.l.] : [s.n.], [195.?]. 1 vol. (23 f.)
Vistalhas : comédie en un acte en langue d'Oc, Adrien Vezinhet. Rodez : [s.n.], 1957. 1 vol. (23 f.)
- Jean Delmas, « Adrien Vezinhet écrivain de langue d’oc », Vivre en Rouergue, 79, 1994, p. 57.
- Michel Lafon, Qui a volé mon « patois » ? L’épopée scolaire aveyronnaise d’une langue proscrite, Montpellier, PULM, 2015. (https://www.pulm.fr/index.php/9782367812069.html#desctoggle).
- Ives Roqueta, « Adrian Vesinhet : amator », Occitans !, 56, 1993, p. 18-19.