le 6 décembre 1922 à Nîmes dans une famille ouvrière, père de culture protestante quoiqu’athée, mère catholique, instituteur adepte des techniques Freinet (dont il était un ami personnel), il grandit dans le quartier populaire de La Placette, peuplé d’artisans et de petits commerçants, il découvre l’occitanisme grâce à la rencontre d’Aimé Serre dans le cadre du mouvement Freinet. Son engagement occitaniste se déploie dans ses trois activités : pédagogue, écrivain et conteur.


Identité


Formes référentielles :

Georges Gros

 

Autres formes du nom :

Georges-Louis Gros

Jòrgi Gròs, Jòrgi Gros (forme occitane)

Éléments biographiques

Georges Gros est né à Nîmes le 6 décembre 1922, d’un père maçon – plâtrier – et d’une mère au foyer. Enfance et jeunesse se passent au cœur des quartiers de la Placette et des « pès descauç » (va-nu-pieds), peuplés d’artisans et de petits commerçants ; les lieux et les gens vont lui laisser les empreintes que l’on retrouve tout au long de son œuvre littéraire et de ses engagements. Ses cousins paysans gardois parlent occitan.

Par la volonté de sa mère, il fait toutes ses études jusqu’au baccalauréat (1941) au lycée Alphonse Daudet à Nîmes, chose rare dans les milieux populaires. Il s’y forge une solide culture qu’il ne cessera toute sa vie d’enrichir. Il apprend l’italien et l’allemand et se passionne pour la philosophie. Ainsi cite-t-il parmi ses lectures Lefebvre, Morin, Sartre, Levi-Strauss, Barthes, Kristeva, Foucault, Michel Serres. À propos des théoriciens du conte, il cite aussi Propp, Lacarrière, Vernant, Ecco… Son œuvre littéraire est nourrie de lectures diverses dont les allusions apparaissent souvent au fil des pages comme autant de clins d’œil.

Il épouse en 1941 Yvette- Marie Louise Roche, couturière, dont la mère est Auvergnate et ils ont deux filles Lise (1943) et Martine (1948). Les doubles racines de la montagne et de la Méditerranée rythmeront la vie et l’identité de la famille Gros-Roche…

Sa jeunesse est marquée par la guerre d’Espagne et la fréquentation des Auberges de jeunesse en compagnie d’amis de lycée dont certains rejoindront les FTP, l’écrivain occitan René Siol (mort en 2011), Jean Vallatte (assassiné par les nazis en 1944)...

En novembre 1941, alors qu’il n’a pas encore 20 ans et qu’il n’a pas de formation il est recruté comme instituteur suppléant et envoyé pour huit mois au Martinet, dans les Cévennes minières. Année difficile à l’issue de laquelle il confie avoir compris que ce métier serait le sien, ce que confirme une année de stage pédagogique en 1942. Affecté dans le cadre du STO à des fonctions administratives, il peut falsifier des fiches pour éviter le départ des soutiens de famille. Recherché, il est envoyé par son inspecteur en 1944 à Montagnac, à 23 km au nord de Nîmes où il découvre la pédagogie Freinet. Il n’évoquait jamais ces activités résistantes ni les années de guerre… modestie extrême certes et aussi souvenirs traumatiques.

En 1947, affecté à Vauvert, il y rencontre un autre instituteur – qui allait devenir plus tard professeur au lysée Dhuoda – l’écrivain occitan Aimé Serre, (auteur du roman d’inspiration autobiographique Bogres d’ases), grâce auquel il associe désormais pédagogie Freinet et occitanisme. Affecté à Brignon de 1952 à 1954, puis à Nîmes où il obtient un poste en janvier 1954 à l’École d’application du Mont Duplan, avec une équipe d’enseignants convaincus et passionnés d’éducation nouvelle, il poursuit son engagement dans la pédagogie Freinet : dans le cadre d’une équipe d’enseignants convaincus : journal scolaire, correspondance scolaire, imprimerie à l’école, travail individuel, expression libre, art enfantin, coopérative scolaire. Il devient en 1954 président du Groupe Gardois de l’Ecole Moderne. Les échanges et travaux d’enseignants se multiplient départementalement, nationalement et internationalement.

De 1964 à 1966, avec Aimé et Abeille Serre, il participe à des stages de formation des élèves instituteurs en Afrique. L’Afrique (Gabon, Tchad et Cameroun) est la source d’inspiration pour son roman Lo Batèu de pèira.

Revenu à Nîmes, il exerce en classe de transition, puis devient conseiller pédagogique au Collège Jules Verne (1969), avant de demander son affectation en 1973 dans la classe unique du quartier de la Planette, où résident ses amis Serre.

Il prend sa retraite de l’enseignement en 1978, ce qui lui permet de passer plus de temps à l’écriture et il reste très actif pratiquement jusqu’à son décès en 2018. Il est de toutes les manifestations syndicales et se considère comme un militant de gauche, sans cependant avoir jamais été membre d’aucun parti.

Engagements dans la renaissance d'oc


Des engagements et activités multiples

L’enfance de Georges Gros est nourrie d’occitan, pratiqué en famille et entre voisins, langue littéraire de Bigot, dont beaucoup de Nîmois aimaient à réciter les fables.

Avant sa rencontre avec Aimé Serre, qui le projette dans la reconquête de la langue et la culture occitanes, Georges Gros, même s’il avait commencé à écrire en occitan à partir de 1950, n’avait pas projeté cette culture occitane populaire dans un investissement conscient – pédagogique, artistique ou militant. À partir de cette prise de conscience, dans le cadre d’associations occitanistes comme de structures de l’éducation populaire à laquelle il était très attaché (Bibliothèque pédagogique Henri Gaillard, Comité de la Placette…), il fait vivre cette culture occitane dans des stages, conférences, émissions de radio et télévision. Il intervient également dans des établissements scolaires où il anime des ateliers d’écriture comme au Lycée Camargue (actuellement lycée Ernest Hemingway) pendant plusieurs années scolaires.

Habitant le quartier de Montaury, proche de la Placette et de son comité de quartier, il vit au cœur de lieux familiers, entouré de connaissances fidèles, où est vivante l’empreinte du poète Bigot. Dans le cadre de l’atelier occitan de Jean Journot et des ateliers MARPOC il donne des cours d’occitan pour adultes.

À la fin des années 1970, il est témoin des débats passionnés de l’IEO entre deux tendances qui s’en disputent la direction, la tendance « Alternative », regroupée autour de Robert Lafont et la tendance « IEO non dependent » autour d’Yves Rouquette. Les occitanistes nîmois se placent majoritairement dans le sillage de Robert Lafont. La défaite, deux années consécutives, 1980 et 1981, de la tendance « Alternative » – dont la participation de ses membres est refusée au sein du conseil d’administration – crée un traumatisme dans l’IEO. Une bonne partie des fidèles de Robert Lafont démissionnent et créent des structures alternatives dont la MARPOC, en 1980, à Nîmes. Georges Gros en est le vice-président. La MARPOC va organiser les Rencontres populaires occitanes, prenant le relais de l’ancienne Université occitane d’été, qui était organisée à Nîmes sous l’égide de l’IEO.

En 2007, MARPOC et IEO se retrouvent de nouveau unis ; le nom d’Université occitane d’été est repris et continue de nos jours, animée par une équipe sous la direction notamment de Georges Peladan. Georges Gros, sans jamais s’imposer, avec une modestie que l’on pourrait juger excessive, avec un souci permanent du dialogue, prête volontiers son concours à ces lieux de formation populaire qui ont pu réunir un temps des centaines de participants.

Georges Gros est aussi de toutes les grandes manifestations pour la langue, pour sa place à la télévision… mais il est bien sûr présent dans d’autres rassemblements comme ceux des années 1970 sur le Larzac.

Passionné par le conte, il crée l’association de conteurs « La voile et l’Ancre » avec sa fille Lise Gros et sa petite-fille Delphine Aguiléra et se réjouit de voir ses filles et ses petites-filles prendre le relais en devenant enseignantes d’occitan, conteuses, chanteuses ou écrivaines.

Un hommage lui a été rendu à Nîmes lors d’un colloque en juin 2007 intitulé Lo dich e l’escrich. Ce colloque a donné lieu à l’édition de l’ouvrage : Lo Dich e l’Escrich. Jòrgi Gròs, ensenhaire, militant, escrivan, contaire

L’œuvre littéraire

Georges Gros a construit à partir des années 1980 une œuvre essentiellement en prose – contes, nouvelles et romans – avec quelques textes poétiques dont certains écrits en vue d’une interprétation musicale (Delfina Aguilera, Groupe Osco, Groupe Masc, Rémi Salamon...). Tout en adoptant la graphie classique de l’occitan, il se réfère au parler du poète Nîmois Antoine Bigot, le provençal dans sa forme nîmoise, dont il a une totale maîtrise, et emploie une forme de langue riche et cohérente.

Il participe aussi à la création de la revue Mar e Mont, complétée par des éditions du même nom ; on peut voir dans ce titre le signe de son double attachement géographique (Nîmes et Auvergne) mais aussi les paysages doubles du Gard – où s’est passé l’essentiel de sa vie - que l’on retrouve dans ses contes. L’Auvergne, pays de son épouse, apparaît en particulier dans le roman Lei bugadièras blavas.

Si l’œuvre s’organise principalement autour de la ville de Nîmes et des garrigues environnantes, c’est une ville ouverte qu’elle donne à voir, à l’image de cette « Placeta », minuscule place populaire d’où s’échappent sept rues. Georges Gros réinvestit les lieux de tout un imaginaire issu de la tradition orale. À ces mythes traditionnels organisés autour de personnages comme la Romèca, qui hantait les puits des maisons, il associe la vie quotidienne de la ville, celle de son enfance dans des quartiers populaires, et la cité d’aujourd’hui, toute pétrie d’occitanité à travers ses toponymes, du Chemin des Anticailles à celui de Camplanier.

Cependant, l’œuvre de Georges Gros est tout sauf enfermée. Les séjours en Afrique lui ont inspiré le roman Lo Batèu de pèira, qui joue entre l’Afrique et Nîmes, lieu de départ et lieu de retour. Le bateau de pierre, c’était, dans l’imagination de l’enfant, le nom d’un immeuble familier, boulevard Jean-Jaurès, semblable à la proue d’un navire. Au fil des contes et romans, le monde est convoqué, dans son histoire comme dans son actualité, des résistants de « L’Affiche rouge » à ce jeune Palestinien, surpris malgré lui en pleine Intifada et protégé par un artisan… juif. Beau conte de Noël, qui n’ignore pas, cependant, l’épaisseur du réel. Quant au roman Ieu, Bancèl oficièr d’Empèri, c’est sur plusieurs moments d’histoire qu’il joue, à travers l’évocation des Camisards ou celle du communard Louis Rossel dont le deuxième personnage du roman, l’officier Le Hir, objecteur de conscience des années 80, croise le destin.

Les contes – dont une grande partie est encore inédite – sont peuplés de figures croisées dans une vie d’observateur aigu et empathique des choses et des êtres, souvent observés par lo Jorgeon, le petit Georges, figure de l’auteur-enfant, qui parcourt en liberté les rues de sa ville. Humbles vendeurs d’herbes sauvages, lavandières, enfants facétieux, marginaux souffre-douleur, gitans plus ou moins sédentarisés… l’œuvre abonde de ces figures dessinées en quelques traits expressifs.

Certains contes, expérimentés par le pédagogue, sont destinés aux enfants, mais beaucoup supposent un public adulte. L’auteur en a d’ailleurs établi un répertoire raisonné et les signale comme « philosophiques », « sociologiques », ou encore « satiriques ». Ce répertoire témoigne de la pratique d’écriture consciente qui est la sienne. En effet, le classement qu’il établit de ses contes, comme ses articles théoriques font montre d’une réflexion du plus haut niveau, inspirée de ses lectures d’ethnologie et d’anthropologie

C’est certainement la conjugaison entre l’humour, la spontanéité et l’humanité du conteur-pédagogue, son écoute du monde et des gens (l’occitan a un seul mot pour dire ces deux réalités : lo mond), sa maîtrise d’une langue riche, juste et variée dans ses tonalités, et la science critique de l’érudit, qui expliquent la qualité de cette œuvre.

Florian Vernet, autre pédagogue écrivain, concluait ainsi sa préface aux Contes de las garrigas nautas : « Ces trois contes, comme tous ceux qu’il a écrits au cours de sa vie valent aussi pour la langue, cet occitan de Provence si fluide, si élégant, si classique. Un des miracles des contes réussis, c’est ainsi de rendre accessible et sensible à tous la diversité, la beauté parfois tragique et la vertigineuse complexité du monde. ».

Bibliographie de l'oeuvre publiée en volumes

Nb. Un inventaire complet de l’œuvre, y compris les inédits a été publié dans le n° 1 de la Revue des Langues romanes, 2022, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée

Romans

Lo batèu de pèira, IEO « A tots », Toulouse, 1984.


Ieu, Bancel, oficièr d’Empèri / Moi, Bancel, officier d’Empire, traduction française par Aimat Serre, MARPOC / IEO 30, Toulouse, 1989.


Lei bugadièiras blavas : Cronicas d’una pantaissada, MARPOC « Mar e Mont », Nîmes, 2014.


Le bateau de pierre, traduction de Lise Gros, IEO, Puylaurens, 2020.


Contes

Lei còntes de la Placeta e dau Cors Nòu / Les contes de la Placette et du Cours Neuf, MARPOC « Vivre à Nîmes », Nîmes, 1982 ; 2ème édition L’Aucèu libre, Salinelles, 2019.


Còntes de la Planeta e dau Planàs, ROMEC, Nîmes, 1985.


Sornetas e cançonetas, CDDP - CRDP, Nîmes, 1989.


Lo pichòt trin, Calandreta nimesenca, Nîmes, 1993.


L’enfant bravonet, Calandreta nimesenca, Nîmes, 1995.


La paura Chacha, Calandreta Aimat Serre, Nîmes, 1995.


Michèu l’Ardit en avion, Calandreta Aimat Serre, Nîmes, 1995.


L’autra Arlatenca, in Colors, Lycée de la Camargue, Nîmes, 1997.


Còntes de la Fònt de Nimes, MARPOC « Mar e Mont », Nîmes, 1997.


Còntes de la garriga nauta / Contes de la haute garrigue, traduction par Marie-Jeanne Verny, CRDP, Montpellier, 2009.


Nouvelles

Paraulas pèr una ciutat, Lycée de la Camargue, Nîmes, 1995.


Contient : « Lo batèu de pèira » [extrait], « Lei Pòrtaclaus », « ZUP Nòrd » [Extrait de Ieu, Bancèl], « Charter », « Ciutat dau sòmi », « La Monaca blanca », « Lo lièch », « Vilaverda », « Fontblanca », « Fontnegra ».

Ai bèus jorns / Aux beaux jours, MARPOC « Mar e Mont », Nîmes, 2006.


Contient : « Gartenstrasse », « Es pas de creire », « Ai bèus jorns », « Nadau d’Intifada », « Lo Gèli gelat », « Retorn a l’infèrn », « Manitoba Dry », « Lo Moisset », « Un laüsert sus lo braç », « Lo sembla-aucèu », « La filha mauva », « Lo papet de Lotza ».

Ai ribas de la mar bèla / Sur les rives de la mer belle, IEO, Nîmes, 2009.


Contient : « La vela e l’ancora », « La pèira dau drac », « La dança de la Tarasca », « La Farfaneta », « Lei tres corrièrs deis Aigas Mòrtas », « La sòrre dei tretze vents », « L’ombra de l’engana », « L’òme qu’aviá pas enveja », « Lo chivau de mar », « Imatges dimenchaus », « Lei chucasang de Teba », « Lo còp de Samòta », « Lei Dieus de sabla », « Miègterrana ».

Poésies

Un jorn, un « ai ! qu ? » / Un jour, un haiku !, IEO Lengadòc, Béziers, 2012.


Bibliographie secondaire

Bastide, Bernard, « Les contes de la Placette et du Cours Neuf », Calades, n° 33, novembre 1982, p. 13.


Castan, Félix-Marcel, « Per saludar Jòrgi Gròs », L’Occitan, n° 100, 1992, p. 5.


Fourié, Jean, « Gros (Georges) », dans Dictionnaire des auteurs de langue d'oc de 1800 à nos jours, Aix-en-Provence, Félibrige, 2009.


Gros Lise, Peladan Jòrdi, Lo dich e l’escrich : Jòrgi Gròs, ensenhaire, militant, escrivan, contaire, actes del colloqui Total Festum, IEO Gard, Nimes, 2008.


Paul, Claudine, Georges Gros, écrits et discours occitans d’un pédagogue nîmois, mémoire de master 2, université Paul-Valéry, Montpellier III, 2006. Disponible également au CIRDOC.


Vielzeuf, Aimé, « Georges Gros », in Conteurs et poètes cévenols et gardois d’aujourd’hui, 1987, Librairie occitane de Salindres, p. 69-72.


Sitographie

Site del jornal Aquò d’aquí : Georges Gros présente Lei bugadièiras blavas. http://www.aquodaqui.info/Jorgi-Gros-presenta-sei-Bugadieirias-blavas-a-Nimes_a699.html


Site del Cep d’òc : Jòrgi Gròs raconte sa rencontre avec Prévert chez Célestin Freinet. http://www.aquodaqui.info/Jorgi-Gros-presenta-sei-Bugadieirias-blavas-a-Nimes_a699.html


Site del jornal Aquò d’aquí : Lo batèu de Pèira. aquodaqui.info/Lo-bateu-de-peira_a1564.html


Site d’Occitanica : Lo dich e l’escrich. occitanica.eu/items/show/19510


Site del CIRDOC Institut occitan de cultura : Hommage à Georges Gros. oc-cultura.eu/evenements/exposition-hommage-a-jorgi-gros


Site de L’eko des quartiers : Adieussiatz Jòrgi Gròs. ekodesquartiers.net/2018/02/19/adieussiatz-jorgi-gros/


Site del Jornalet : Nos a quitat lo grand pedagòg e escrivan Jòrgi Gròs. jornalet.com/nova/9474/nos-a-quitat-lo-grand-pedagog-e-escrivan-jorgi-gros/


Site del Diari : Silvan Chabaud : Lo dire e l’escriure, Jòrgi Gròs. lodiari.com/lo-dire-e-lescriure-jorgi-gros/

Verny, Marie-Jeanne, dir., « Georges Gros » in Mille ans de littérature d’oc, Université ouverte des Humanités / Université Paul-Valéry, 2016 : http://uoh.univ-montp3.fr/1000ans/?p=3314


Site de TèVéOC : www.teveoc.com : émissions « Lenga d’Òc », reportages sur Jòrgi Gròs, par exemple https://youtu.be/1QZog-PPTYQ et https://youtu.be/MdsVyptC_TU






]]>

crédit photo : Georges Souche ]]>

Entretiens avec Georges Gros (2002 et 2009), le premier publié dans la revue Lenga e país d’oc, 41, le deuxième mis en ligne sur le site du CRDP de Montpellier. Ces deux entretiens ont été repris dans le n° 1 de la Revue des Langues romanes, 2022, Montpellier, Presses universitaires de la Méditerranée ]]>
Polytechnicien, officier du génie, commandeur de la Légion d’honneur (1924), le poète symboliste, journaliste et romancier qui prend pour nom de plume celui du massif du Dévoluy proche de sa Drôme natale est une figure centrale du Félibrige et un acteur majeur de la renaissance d’oc au début du XXe siècle.

Identité

Formes référentielles

Devoluy, Pierre (1862-1929)979)

Autres formes connues

- Gros Long, Paul Pierre (Nom à l'état-civil)

- Dévoluy, Pierre (forme française du nom)

- Un de l’Armado, (pseudonyme)

- Jean Patarin, (pseudonyme)

- Jean Malan, (pseudonyme)

Forme référentielle du nom

Contrairement à ce que l’on trouve quelquefois, le patronyme GROS LONG ne contient pas de trait d’union comme en atteste l’acte de naissance de Paul Gros Long (Devoluy).
On rencontre trois formes différentes du pseudonyme Devoluy :
- « Pierre Devoluy » dans les pages de titre d’ouvrages dont Devoluy est l’auteur (voir bibliographie), et qui correspond à la forme qu’il avait adoptée,
- « Pierre Dévoluy » dans les titres d’ouvrages et d’articles critiques écrits en français,
- « Pèire Devoluy » dans les titres d’ouvrages et d’articles bilingues ou écrits en provençal dans la graphie mistralienne.
La forme « Devoluy », choisie par l’auteur, permet de démarquer le pseudonyme du nom du massif du Dévoluy qui l’a motivé et, d’autre part, elle est conforme à la graphie de la langue qui ne note pas dans ce cas l’accent aigu sur le E.
Toutefois, cette forme « Devoluy » ne va pas sans poser question en milieu francophone où elle apparaît inadaptée en collocation avec le prénom français « Pierre » : celui-ci, en effet, dans le syntagme « Pierre Devoluy », a tendance à générer une réalisation phonétique du type « Deuvolui » et non « Dévolui ».
C’est sans doute la raison pour laquelle on rencontre chez les critiques francophones la forme « Pierre Dévoluy », conforme à la graphie du français. Et c’est aussi ce qui peut expliquer la forme « Pèire Devoluy » qui établit une cohérence linguistique entre le prénom et la forme « Devoluy ». Mais il apparaît alors qu’il s’agit d’une traduction du prénom que s’était choisi Devoluy pour son pseudonyme, à savoir « Pierre », c’est-à-dire le second prénom de son état civil.

Éléments biographiques

Né dans la Drôme, à Châtillon-en-Diois, le 27 juin 1862, et mort à Nice le 5 mars 1932, Paul Gros Long, qui choisira pour nom de plume Pierre Devoluy, est issu d’une famille dont « les trois quarts vont à l’église et l’autre quart au temple », comme il le dit à Mistral dans sa lettre du 8 avril 19011. Son père, percepteur, possède aussi à Châtillon quelques parcelles de terre qui vont cristalliser l’attachement quasi mystique de Devoluy à ce terroir montagneux et à son parler, tous deux pour lui essentiellement provençaux – sa production en oc sera d’ailleurs écrite dans un provençal mistralien orthodoxe. Il quitte bientôt le Diois pour aller faire ses études au lycée de Nîmes où il se lie d’amitié avec Albert Dugat, qui sera baile du Félibrige sous son capouliérat, et avec le futur Président de la République Gaston Doumergue ; sa lecture de la Mirèio de Mistral déclenche alors chez lui une passion pour la langue d’oc. À vingt ans, il intègre l’École polytechnique où il écrit ses premiers vers, d’inspiration parnassienne.
D’abord affecté au 3e régiment du génie à Arras, il est muté à Montpellier en octobre 1890 et va fréquenter les poètes symbolistes de la revue Chimère, dirigée par Paul Redonnel, lié par ailleurs au Félibrige languedocien. Au printemps 1891 il rencontre Paul Valéry et, l’été suivant, devient secrétaire de rédaction de la revue qui va incarner le métissage du symbolisme et du Félibrige et où, à côté de René Ghil, Paul Verlaine ou Jules Renard, se retrouvent les auteurs provençaux et languedociens, Marius André, Paul Mariéton, Charles Maurras, L. Xavier de Ricard ou le jeune Joseph Loubet. Après Flumen (1890), il publie alors son recueil de poèmes symbolistes Bois ton sang ! (1892).
Devoluy est à Antibes en 1893 – il y rencontre Frédéric Amouretti et Maurras en octobre lors de la crise du Félibrige parisien – puis, en 1895, est nommé à Avignon, au cœur de la renaissance provençale. Le contact étroit avec les félibres de premier plan, et surtout Mistral, le maître qu’il admire, va en faire l’apôtre ardent de la doctrine mistralienne.

Engagement dans la renaissance d'oc

Devoluy part en garnison à Nice de 1899 à 1902, chargé de travaux de fortification à la frontière italienne. Désormais acquis à la pensée régionaliste, il rédige en 1899 son Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu miejour di Gaulo – laquelle ne paraîtra de son vivant qu’en extraits dans son journal Vivo Prouvènço ! de 1909 à 1914. Il y dénonce l’oppression séculaire de l’ennemi du Nord venu déposséder de sa terre et de ses libertés un peuple du Midi qui reste néanmoins fidèle à la patrie. L’ouvrage emporte l’enthousiasme de Mistral et Devoluy est élu majoral du Félibrige en 1900 puis capoulié, après le décès de Félix Gras, le 21 avril 1901.
Protestant sans fanatisme, antidreyfusard (contrairement à la majorité de ses coreligionnaires), patriote « ni blanc ni rouge », autonomiste et fédéraliste mais anti-séparatiste, faisant reposer l’État sur la province, la province sur la cité, la famille et l’individu, ce dernier lui-même guidé par l’idéal chrétien, tel est ce nouveau « chef » d’un Félibrige plutôt catholique, « capoulié des jeunes » (il a trente-neuf ans) qui devient bientôt le « capoulié de l’action ».
De retour en poste à Avignon début 1903, il va, le 20 octobre, se marier à Nîmes avec Lucy Serres, cévenole et protestante, née à Saint-Étienne-Vallée-Française. Ils auront deux filles à qui ils donneront les prénoms bien mistraliens de Magali et Nerte.
Réélu à la tête du Félibrige en 1905, ce positiviste de formation, soucieux des réalités, entreprend de réformer le fonctionnement et l’orientation d’une association qu’il souhaite davantage en prise avec la vie sociale et économique du pays. C’est ainsi qu’il lance son journal Prouvènço ! (1905-1907) qui deviendra Vivo Prouvènço ! (1908-1914). De même, lors de la révolte des vignerons du Languedoc, il propose à Mistral de participer à la manifestation du 9 juin 1907 à Montpellier, mais celui-ci refuse. Devoluy tente encore de modifier les statuts du Félibrige pour l’ouvrir aux associations culturelles locales et même aux syndicats agricoles, mais sa mise en minorité et l’hostilité qu’il rencontre lors de la Sainte-Estelle de Saint-Gilles le 31 mai 1909 l’amènent à donner sa démission, de capoulié en août 1909, puis du Consistoire en 1912. L’inlassable promoteur de la cause félibréenne, à travers ses discours en particulier, n’a pu voir se concrétiser ses aspirations régionalistes.
En poste à Nîmes de 1908 à 1910 (nommé chef de bataillon en 1909), Devoluy découvre les Cévennes de son épouse, se pénètre des lieux chargés de mémoire huguenote et commence la rédaction de ses récits historiques sur la révolte des Camisards. Il est à Nice depuis 1911 lorsque la guerre éclate et il se signalera sur le front par sa capacité d’organiser l’approvisionnement des combattants. À la fin des hostilités, avec le préfet Belleudy, il s’attachera à réparer les calomnies dont furent l’objet les soldats méridionaux du 15e corps et, de son expérience d’officier, tirera son ouvrage La Connaissance de la Guerre (1923).
De retour à Nice à la fin de la guerre, promu colonel, il y prend sa retraite en 1919 et redouble d’activité : d’abord comme journaliste, au Petit Dauphinois et à L’Éclaireur de Nice, puis comme romancier avec la publication de sa trilogie camisarde La Cévenne embrasée (1922, 1927, 1930). Parallèlement, il regroupe et traduit en français les textes des trois volumes de Proso d’Armana de Mistral (1926, 1927, 1930). 
En 1929, à 67 ans, il est élu conseiller municipal et exerce les fonctions d’adjoint au maire, Jean Médecin, chargé des Travaux publics, tout en participant à diverses actions culturelles jusqu’à ses derniers jours.
À sa demande, Devoluy a été enterré dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois (26).


1. « Li tres-quart de ma famiho van à la Glèiso. L’autre quart au Temple. » (Lettre 73, 81.)


Essai de bibliographie de l’œuvre de Pierre Devoluy

[par Jean-Claude Rixte. Extrait de Textes et auteurs drômois de langue d’oc des origines à nos jours : Essai de bibliographie avec notes et commentaires. – Montélimar : Daufinat-Provença, Tèrra d’Òc, 2000, p. 119-130.
Revu et augmenté (décembre 2017) pour publication sur le site Occitanica, lo Portal collectiu de la cultura occitana (http://www.occitanica.eu) dans le cadre du projet Vidas, dictionnaire biographique en ligne des acteurs de la renaissance occitane (XIXe-XXIe siècle).]

Abréviations (localisations des ouvrages) :
ADD : Archives départementales de la Drôme, Valence BM : Bibliothèque municipale
BNF : Bibliothèque Nationale de France
BU : Bibliothèque universitaire
CIRDOC : Centre interrégional de développement de l’occitan, Béziers
PR Avignon : Palais du Roure, Avignon

Pierre DEVOLUY [Pseudonyme de Paul, Pierre GROS LONG]
D’après les notices bio-bibliographiques de Van Bever (1909, p. 41-42), Talvart et Place (1933, p. 228-230), Lefèvre (1934, p. 19-20) et Fourié (1994, p. 117-118) – cf. réf. ci-dessous – Devoluy a publié des articles dans les journaux et revues suivants :
L’Action régionaliste, L’Aiòli, L’Almanach du Midi, Armana prouvençau, La Campana de Magalouna (Montpellier), Chimère, La Cigalo d’or, La Cisampo, L’Echo des Rosati, L’Eclaireur de Nice (où il écrivit régulièrement à partir de 1918), Écrits pour l’art, Lou Felibrige, Foi et Vie, Lou Gau (Avignon), L’Idéio prouvençalo, Latinité, Marseille-Matin, La Minerve française, Monde nouveau, Le Pays cévenol, Le Petit Dauphinois, Les Partisans, La Plume, Prouvènço! (qu’il dirigea de janvier 1905 à décembre 1907) remplacé par Vivo Prouvènço ! (qu’il dirigea également de janvier 1913 à 1914), Reclams de Biarn e Gascounhe (Pau), La Revue de France (où il a publié « Li Meissoun », poème inédit de F. Mistral avec la traduction française), La Revue de Provence (Marseille), La Revue du Sud-Est (Lyon), La Revue félibréenne, La Revue indépendante, La Revue lyonnaise, La Revue universelle, Les Tablettes d’Avignon.
Pseudonymes dans L’Aiòli : Un de l’Armado, Jean Patarin, Jean Malan.

I. Ouvrages


- Flumen : Poème. – Melle (Deux-Sèvres) : Impr. de E. Goussard, 1890. – in-8o ; 23 p. [BNF : 8o Ye. Pièce. 2984.]
- Bois ton sang ! : Poèmes symbolistes. Préface par Albert Lantoine. – Paris : Libr. de l’Art indépendant, Édition de la Chimère, 1892. – in-18 ; xii-163 p. [BNF : 8o Ye. 3169 ; BM Avignon : in-8o 29552 et 8o 52.829.]
- MISTRAL, Frédéric, DEVOLUY, Pierre et al. – Requèsto adreissado à Moussu lou Menistre de l’Estrucioun publico en favour de la lengo d’O dins lis escolo primàri dóu Miejour / Requête adressée à Monsieur le Ministre de l’Instruction publique, en faveur de la langue d’Oc dans les écoles primaires du Midi. – Mount-Pelié : Estampariè de la Soucieta di publicacioun miejournalo e felibrenco, 1901. – 15 p. ; 18 cm. [CIRDOC : DCO 7-21.]
- [Préface.] LOUBET, Joseph. – Li Roso que saunon : Pouèmo prouvençau... / Les Roses qui saignent : Poèmes provençaux, avec la traduction française en regard par l’auteur, et une préface par Pierre Devoluy. Livre Ier. – Avignon : F. Seguin, 1902. – 105 p. ; 19 cm. [BNF : 8o Y2. 5611 ; BM Avignon : 8o 55.300 ; CIRDOC : CAB 1051.]
- MISTRAL, Frederi, DEVOLUY, Pèire et al. – Lou Libre nouviau de la rèino dóu Felibrige : Na Mario-Terèso de Chevigné pèr soun maridage emé M. Maurise Bischoffsheim, lou 27 de janvié 1902. – Paris : La Revue félibréenne, 1903. – 16 p. ; 28 cm. [Bibliothèque Paris4-CEROC : Fonds Perbosc, 3858.]
- Les Noms de la carte dans le Midi : Essai sur les noms de lieux du comté de Nice. – Nice : Malvano ; L. Meynier ; Avignon : Roumanille, 1903. – 55 p. ; 25 cm. [BNF : 8o Lk2. 5037 ; CIRDOC : CBB 403-15.]
- Counsistòri Felibren : Estra dóu proucès-verbau de la sesiho tengudo en Bartalasso lou 22 de mai 1904. – Avignon : Impr. Fr. Seguin, 1904. – 7 p. ; 22 cm. [CIRDOC : DCO 86-5.]
- Fèsto dóu Cinquantenàri de la Foundacioun dóu Felibrige a Font-Seguno lou 23 de Mai 1904 : Discours dóu Capoulié. – Avignon : Roche et Rullière, 1904. – 2 p. ; 28 cm. [CIRDOC : DCO 86-4. A aussi été publié sous le titre « Discours dóu Capoulié i Fèsto dóu Cinquantenàri de la foundacioun dóu Felibrige a Font-Segugno lou 23 de Mai 1904 » dans l’Armana prouvençau pèr… 1905, p. 72-76 et dans l’Armana dóu Ventour, 1905, p. 38-42.]
- Uno letro duberto dóu capoulié au majourau Jan Monné. – Avignon : Seguin, 1906. – in-8o ; 4 p. [Donné par Lefèvre, 1934, p. 73.]
- Prouvènço ! : Auriflour de la Causo felibrenco. Amenistracioun encò de Dono Roumanille, Avignon (1re année, no 1, 7 janvier 1905-no 36, 7 décembre 1907). À partir du no 37, porte le titre Vivo Prouvènço ! jusqu’au no 95, novembre-décembre 1912. – Avignon : Roumanille puis Digne : J. Renadieu, 1905-1912. [BM Avignon : Jx 79 ; CIRDOC : AF.]
- Vivo Prouvènço ! : Porto-paraulo mesadié di recoubranço miejournalo. Direicioun à Niço enco de Pèire Devoluy, du no 96, janvier 1913, au no 113, juillet 1914. [PR Avignon : M 4o 522.]
- Counferènci dóu Capoulié Devoluy sus la dóutrino mistralenco e felibrejado de l’Escolo de la Targo à Touloun li 21 e 22 de desèmbre 1907. – Avignoun : F. Seguin, 1908. – 24 p. ; 18 cm. [CIRDOC : CBA 300 ; PR Avignon : M 12o 37.]
- MISTRAL, Frédéric, MOUZIN, Alexis et DEVOLUY, Pèire. – I nòvi Margarido Mouzin e Pèire Fabry, 3 de desèmbre 1907. – Avignon : Béraud, 1907. – in-12 ; 8 p. [BM Avignon : 8o 37.529 ; PR Avignon : M 4o 426. Contient de P. Devoluy le poème de 48 vers « A l’ounour dóu nouviage de Margarido Mouzin », aussi publié dans Prouvènço !, n° 36, 1908.]
- [Avant-propos.] LAFORÊT, Guillaume. – Ramoun VI : Dramo istouri en cinq ate en vers prouvençau, emé la traducioun franceso en regard. [Avant-propos de Pèire Devoluy.] – Nîmes : Impr. La Laborieuse, 1912. – xvi-191 p. ; 19 cm. [CIRDOC : CAB 1153 ; PR Avignon : M 8° 112.]
- [Préface.] BELLEUDY, Jules. – Que faut-il penser du 15e corps ? Préface du colonel Gros Long. – Menton : Impr. coopérative, 1921. – xii-356 p., cartes ; 23 cm. [BNF, Tolbiac : 8-LF207-966 ; BU Lettres Montpellier : ZX 56857.]
- Le Psaume sous les étoiles : Roman. Bois gravés de Maximilien Monod-Vox. – Paris : éd. du Monde nouveau, 1922. – 299 p. ; 19 cm. (Collection Les jardins de la foi : Romans nouveaux, no XIX.) [Ce roman est la transposition de Lis Ausard (récits du soulèvement des Camisards) paru en feuilleton dans Vivo Prouvènço ! de septembre 1908 à mai 1910. BM Valence : D 3671 ; CIRDOC : CAB 2946.]
- Colonel GROS LONG. – La Connaissance de la Guerre : Essai de critique positive. – Paris : Nouvelle librairie nationale, 1923. – in-18 ; 237 p. [Compilation des cours de critique militaire professés par Devoluy à l’Institut d’Action française à Paris en 1921.]
- DEVOLUY, Pierre et BOREL, Pierre. – Au gai royaume de l’azur. Préface de M. Maurice Maeterlinck. – Grenoble : Éditions J. Rey, 1924. – 156 p., ill. ; 22 cm. (Collection « Les Beaux Pays », 4). [Ouvrage orné de 168 héliogravures. Nouvelle édition : 1925. Autres éditions données par Sudoc, portant le sous-titre « Du lentisque des Maures au jasmin de Grasse. Le Littoral et ses villes de rêve. Nice, capitale de l’Azur. La Montagne fleurie et le jardin des neiges », Grenoble : Arthaud, 1926, 1929. BM Avignon : 8o 56.765 ; CIRDOC : CAC 5007.]
- [Traduction et avant-propos.] MISTRAL, Frédéric. – Proso d’armana : Garbo de conte, raconte, fablèu… pèr Frederi Mistral ; trad. e av.-prep. de Pèire Devoluy / Prose d’almanach : Gerbes de contes, récits, fabliaux… par Frédéric Mistral ; trad. et av.-prop. par Pierre Devoluy. – Paris : Grasset, 1926. – 329 p. ; 19 cm. (Collection Œuvres inédites de Frédéric Mistral, 1.) [Œuvres inédites de Frédéric Mistral, publiées sous la haute direction de Mme Frédéric Mistral. BM Avignon : 8° 57.543 ; CIRDOC : CAB 686-1 ; PR Avignon : M 8° 139.]
- Le Violier d’amour : Roman. – Paris : E. Fasquelle, 1927. – 256 p. ; 19 cm. [BM Valence : A 4900 ; PR Avignon : M 8o 517, donne comme éditeur : Bibliothèque Charpentier.]
- [Traduction.] MISTRAL, Frédéric. – Nouvello Proso d’armana : Garbo de conte, raconte, fablèu... pèr Frederi Mistral ; trad. de Pèire Devoluy / Nouvelle Prose d’almanach : Gerbe de contes, récits, fabliaux... par Frédéric Mistral ; trad. de Pierre Devoluy. – Paris : Grasset, 1927. – 345 p. ; 19 cm. (Collection Œuvres inédites de Frédéric Mistral, 2.) [BM Avignon : 8° 58.053 ; CIRDOC : CAB 686-2 ; PR Avignon : M 8° 140.]
- [Préface.] LAUGA, Henri. – Esprit qui les fis vivre. Avec une préface de Pierre Devoluy. – Neuilly : Éditions de « la Cause », 1927. – 151 p. ; 20 cm. [Contes et récits huguenots. BNF, Tolbiac : 8-Y2-73099.]
- DEVOLUY, Pierre et BOURGUET, Pierre. – Le Psautier huguenot : Choix de 54 vieux psaumes sous leur forme authentique. Préface, notes et commentaire par Pierre Devoluy ; hors-texte de P. Bourguet. – [s. l.] : Éditions de La Vie nouvelle, 1928. – xxx-84 p. ; 25 cm. [CIRDOC : CAC 5448.]
- DEVOLUY, Pierre, JOUVEAU, Marius et al. – Discours prononcés à l’inauguration de la statue de Frédéric Mistral à Maillane le 2 avril 1929. – [Aix-en-Provence : Impr. universitaire Nicollet, 1929]. – 41 p. ; 23 cm. [CIRDOC : JOU C 73 ; PR Avignon : M 4° 350.]
- Sous la croix : La Cévenne embrasée. Roman. Illustrations de Labarthe. – Paris : Éditions « Je Sers », [1930]. – 301 p., fig. en noir et en coul. ; 21 cm. [ADD : *A 1048 ; BM Avignon : 8° 58. 831 ; CIRDOC : CAC 382.]
- [Traduction.] MISTRAL, Frédéric. – Darriero Proso d’armana : Garbo de conte, raconte, fablèu... pèr Frederi Mistral ; trad. de Pèire Devoluy / Dernière Prose d’almanach : Gerbes de contes, récits, fabliaux... par Frédéric Mistral ; trad. de Pierre Devoluy. – Paris : Grasset, 1930. – 335 p. ; 19 cm. (Collection Œuvres inédites de Mistral, 3.) [CIRDOC : CAB 686-3 ; PR Avignon : M 8° 141.]
- La Dóutrino mistralenco. – Touloun : Ed. de La Pignato, [1930]. – 36 p. ; 13 cm. [Réédition de Counferènci... à Touloun li 21 e 22 de desèmbre 1907 à l’occasion du centenaire de Mistral. CIRDOC : CBA 169-3 ; PR Avignon : M 12° 38.] Nouvelle édition. – Touloun : Edicien de L’Escolo de La Targo, 1948. – in-24 ; 28 p.
- La Jeune Fille dans l’œuvre de Mistral : La Mireille châtillonnaise . – [s. l.] : 1930. – 4 p. ; 23 cm. [Tiré à part de la Revue des provinces de France, n° 15, octobre-décembre 1930, p. 388-391. CIRDOC : S1 ; PR Avignon : M 4° 734. Cf. aussi « ‘Mireille’ châtillonnaise ». – Les Tablettes d’Avignon, 5e année, no 230, 28 septembre 1930, p. 3-4. BM Avignon : Z 13.]

Publications posthumes, rééditions

- « A Damisello Dugal ». – Calendau, no 66, 1938. [Poème de 40 vers, datable de 1908, selon Teissier, 1943, p. 309.]
- La Nationalité de Nice. – Nice : [Ville de Nice], 1939. – 32 p. ; 21 cm. [CIRDOC : JOU C 386. Fourié, 2009, p. 114 donne comme éditeur Nice : E. Gimello, 1939. Selon l’avant-propos, ce texte est une réédition de celui précédemment publié par Devoluy dans la Revue Universelle du 15 février 1927.] Nouvelle édition : Monein : PyréMonde Princi Negue de Mounenh en Biarn, 2007. – 55 p., ill., couv. ill. ; 21 cm. [BNF, Tolbiac : 2008-98440.]
- DEVOLUY, Pierre et BOREL, Pierre. – Au royaume de l’azur ; couv. de G.-A. Mossa. – Grenoble : Arthaud, 1939. – 175 p., ill., couv. ill. ; 20 cm. [CIRDOC : CAB 3522.]
- Mistral et la rédemption d’une langue. – Paris : B. Grasset, 1941. – 287 p., portr. frontispice de Mistral gravé par R. Joël ; 19 cm. [Réédition du texte précédemment publié dans La Revue de France, nos 6-8, 1932. BM Avignon : 8o 61.924 ; BM Valence : D 5757 ; CIRDOC : CAB 269.] 7e édition, 1943 [BU Droit-Lettres Grenoble : 45990.]
- TEISSIER, Leoun. – À la suite de son article « Pèire Devoluy pouèto ». – Calendau, annado XI, no 98, abriéu-jun 1943, L. Teissier publie deux poèmes inédits de Devoluy, « Cansouneto dis àuti prado », p. 311, et « Au cementèri de Maiano : Sus la toumbo de Mario Deville », p. 316.
- FABRE, Pierre. – Pierre Devoluy (1862-1932). Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu miejour di Gaulo : Prose provençale. Publication assurée par Pierre Fabre, Capoulié du Félibrige. – [Ollières] : Cercle Pierre-Devoluy ; [Draguignan] : Organe promotionnel de la Maintenance de Provence du Félibrige, 1994. – xx-449 p., ill., carte ; 23 cm. [ISBN : 2-9508441-0-3. Cet ouvrage, sur lequel Devoluy travaillait encore au moment de sa mort, avait paru partiellement dans Vivo Prouvènço ! , du no 53, 7 mai 1909 au no 114, juillet 1914. Quelques passages ont été reproduits dans Lou Felibrige, no 147, 1963 et dans Prouvènço Dau ! , du no 101, mars 1985 au no 120, décembre 1986. CIRDOC : CAC 5546.]
- La Cévenne embrasée : Trilogie romanesque. Préface de Pierre Fabre. – Paris : Les Éditions de Paris, 2002. – 549 p., couv. ill. en coul. ; 21 cm. [Réunit Le Psaume sous les étoiles, Le Violier d’amour, Sous la croix. BNF, Tolbiac : 2002-47818.]
- « La Dévotion du bailli Suffren ». – Le Petit Journal de l’exposition, [2004], p. 2. [Reproduction de la traduction par P. Devoluy du texte de Mistral, « La Devoucioun dóu Baile Sufren », Armana prouvençau per 1862, p. 69. Le Petit Journal de l’exposition Draguignan le 21 mai 1854 est une publication hors-série de la revue Artillerie à l’occasion du cent-cinquantenaire de la fondation du Félibrige, ISBN 2-9509850-2-5.]
- [Traduction et avant-propos.] MISTRAL, Frédéric. – Proses de l’almanach provençal : Gerbes de contes, légendes, récits, fabliaux, sornettes de ma mère l’oie, facéties, devis divers. Avant-propos et traduction de Pierre Devoluy ; illustrations de Corinne Simon. – [Anglet] : Aubéron, 2008. – 343 p., ill., couv. ill. ; 22 cm. [CIRDOC : CAC 8930.]
- [Traduction.] MISTRAL, Frédéric. – Contes e racontes prouvençaus : Prose d’almanach et Nouvelle Prose d’almanach. Tome Ier. Traduction en français de P. Devoluy. – Cressé (17160) : éd. des Régionalismes, 2014. – 187 p., couv. ill. en coul. ; 24 cm. (Collection Au viu leupard, 210.) [CIRDOC : C.PRO MIST.]



II. Articles

- « Lou Bon Viage ». – La Cigalo d’or, avril 1891. [Sonnet daté « Mount-pelié, lou 16 de mars 1891 » et dédié « A moun paire, pèr i’ anounça ma venguda ». (Après Arras, Devoluy a été muté à Montpellier en 1890.)]
- « Lou Mau-còr ». – La Cigalo d’or, 15 octobre 1891, p. 3. [Sonnet daté « Bourboun-de-l’Alié, avoust 1891 » et dédié « An’ Albert Arvaniellle ».]
- « Félibres et... romans ». – Chimère, 15 juillet 1892, p. 1-3.
- « Broufounié sus li ginouflèio ». – La Cigalo d’Or, 15 mars 1893, p. 1. [Poésie.]
- « A prepaus dóu libre de Savié de Ricard, L’Esprit politique de la Réforme ». – L’Aiòli, no 91, 7 de juliet 1893, p. 1. [Signé « J. F. Malan. »]
- « Antiboulenco, pèr Marius André ». – L’Aiòli, n° 95, 17 d’avoust 1893, p. 3. [Teissier, 1943, p. 308, indique qu’il s’agit du titre d’un recueil de vers et prose qui ne parut jamais et dont il ne subsiste que ces 35 vers.]
- « Lou Rastèu ». – La Cigalo d’or, 1er octobre 1893, p. 2-3.
- « La Lutte meilleure (1) et En les landes ». – L’Idée évolutive. Volume I. – Paris : Savine, 1893, p. 178-180. [Revue critique. Devoluy mentionné comme auteur d’articles dans La Revue indépendante et, p. 22, comme rédacteur de Écrits pour l’art, de René Ghil, en 1891.]
- « La Glòri d’Esclarmoundo, pèr Marius André ». – L’Aiòli, no 109, 7 de janvié 1894, p. 1-2.
- « Dins lou bourboui ». – La Cigalo d’or, 15 juillet-1er septembre 1894, p. 4.
- « À la lausenjo d’uno fado ». – L’Aiòli, no 168, 27 d’avoust 1895, p. 1. [Poème de 98 vers qui a également été publié dans E. Gaubert et J. Véran, Anthologie de l’amour provençal, 1909.]
- « I Gràndi manobro ». – L’Aiòli, no 171, 27 de setèmbre 1895, p. 1. [Signé « Un de l’armado. »]
- « Pèr lou 36en anniversàri de Mirèio ». – L’Aiòli, no 179, 17 de desèmbre 1895, p. 3. [Daté « 7 de desèmbre, miejo-niue. »]
- « Étude bibliographique sur Montserrat, de Marius André ». – La Revue félibréenne, t. XII, 1896, p. 193.
- « En l’ounour de Sa Majesta Na Marìo Girard, rèino di Felibre ». – L’Aiòli, no 184, 7 de febrié 1896, p. 2. [Poème de 24 vers.]
- « Flour de brousso, pèr A. Vermenouze ». – L’Aiòli, no 186, 27 de febrié 1896, p. 1-2.
- « Resson de mandorro ». – L’Aiòli, no 196, 7 de jun 1896, p. 1. [Poème de 56 vers également publié dans J. Bourrilly et al., Flourilege prouvençau, La Targo, 1909.]
- « Ces satanés gens de mas ». – L’Aiòli, n° 204, 27 d’avoust 1896, p. 1.
- « Dins lis Aup : Noto de manobro ». – L’Aiòli, n° 205, 7 de setèmbre 1896, p. 1.
- « Lou Prougrès ». – L’Aiòli, no 209, 17 d’óutobre 1896, p. 1.
- « Antibo : A moun ami Teodor Halle, antiboulen ». – L’Aiòli, n° 219, 27 de janvié 1897, p. 1.
- « Histoire du Félibrige (1854-1896), par Gaston Jourdanne ». – L’Aiòli, no 234, 27 de jun 1897, p. 1.
- « Li Pirenèu ». – L’Aiòli, no 237, 27 de juliet 1897, p. 1. [Sur l’ouvrage de V. Balaguer, traduit en provençal par M. André.]
- « Lis Arlandié de Lutèço ». – L’Aiòli, no 240, 27 d’avoust 1897, p. 1 et no 245, 17 d’óutobre 1897, p. 1-2. [Ces deux articles, traduits en français, ont été publiés dans La Revue félibréenne, t. XIII, 1897, p. 163-169, sous le titre « Les Malandrins de Lutèce. »]
- « I Manobro : Journau de routo d’un lio-tenènt de reservo ». – L’Aiòli, no 247, 7 de nouvèmbre 1897, p. 2-3. [Signé « Jan Bouisset. Coupia e publica pèr Pèire Devoluy. »]
- « A la direicioun de L’Aiòli : Sur les libertés locales et municipales ». – L’Aiòli, no 250, 7 de desèmbre 1897, p. 1-2. [A propos de l’ouvrage d’Augustin Thierry.]
- « Albigisme e liberta ». – L’Aiòli, no 251, 17 de desèmbre 1897, p. 1-2.
- « Declaracioun à l’Escolo dóu Flourege ». – L’Aiòli, no 257, 17 de febrié 1898, p. 1-2.
- « I Ligaire óucitan ». – L’Aiòli, no 260, 17 de mars 1898, p. 1-2.
- « Rampèu de graile ». – L’Aiòli, no 268, 7 de jun 1898, p. 1. [Poème de 100 vers, également publié dans E. Gaubert et J. Véran, Anthologie de l’amour provençal, 1909.]
- « Les Français d’aujourd’hui e li Prouvençau de deman ». – L’Aiòli, no 269, 17 de jun 1898, p. 1-2.
- « Letro d’un Dóufinen ». – L’Aiòli, no 277, 7 de setèmbre 1898, p. 3. [Signé « P. D. », daté « Chastihoun-en-Diés, lou 17 d’avoust 1898. »]
- « Nosto fèsto naciounalo ». – L’Aiòli, no 280, 7 d’óutobre 1898, p. 1-2. [Daté « Fuvèu, lou 12 de setèmbre 1898 (Anniversari de la bataio de Muret, 11-12 setèmbre 1213). »]
- « Lou Reviéure ». – Les Mois dorés, no 10, Aix : 1898. [Également publié dans Teissier, 1943, p. 312-315.]
- « A Frederi Mistral : Lou XIV de mai 1899 ». – L’Aiòli, n° 303, 27 de mai 1899, p. 2. [Poème de 42 vers, aussi publié dans La Revue félibréenne, t. XIV (pour 1898 et 1899), 1900, p. 349-350.]
- « L’Istòri adoubado à la parisenco ». – L’Aiòli, no 290, 17 de janvié 1899, p. 1-2.
- « La Counquisto parisenco ». – L’Aiòli, no 299, 17 d’abriéu 1899, p. 1. [Signé « Jan Patarin. »]
- « Lou Pouèto M. Chabrand e lou nouvelun prouvençau au tiatre ». – L’Aiòli, n° 300, 27 d’abriéu 1899, p. 1-2.
- « La Pauriho ». – L’Aiòli, n° 309, 27 de juliet 1899, p. 1-2.
- « O castèu de Vizilo : Oumage à ‘N Leoun de Berluc-Perussis ». – L’Aiòli, n° 310, 7 d’avoust 1899, p. 1-2.
- « Le Congrès des poètes ». – L’Aiòli, n° 313, 7 de setèmbre 1899, p. 1.
- « Li Gabian, pèr Jùli Bouissiero ». – L’Aiòli, n° 323, 17 de desèmbre 1899, p. 1-2.
- « Courrier d’Occitanie ». – Les Partisans, 5 novembre 1900.
- « La Reneissènço poulitico : I. Sièclé XIIen e XIIIen ». – Armana dóu Ventour, 1900, p. 49-52. [Extrait de Istori naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour.]
- « Courrier d’Occitanie ». – Les Partisans, n° 5, 5 janvier 1901, p. 246-250.
- « La Republico de Marsiho ». – Armana dóu Ventour, 1901, p. 85-87. [Extrait du chapitre VIII de Istori naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour.]
- « Conférence au Petit Poète à Nice ». – Lou Felibrige, 1901, p. 19.
- « Lou Martire de Pascalis ». – Lou Jacoumar, 2° annado, 1901. [CIRDOC : AI 14.]
- « A Prepaus de la lengo d’O ». – Revue du Languedoc, février [1901 ?] [Donné par E. Lefèvre, Catalogue félibréen et du Midi de la France. – Marseille : Paul Ruat, 1901, sans mention d’année.]
- Lettre-programme. – Moniteur de l’Aude, 14 avril 1901.
- « Discours prounouncia a la Santo-Estello de Pau lou 27 de Mai 1901 ». – Armana prouvençau pèr… 1902, p. 24-30.
- « Une lettre du Capoulier ». – La Cigale, no 6, juin 1901, p. 74.
- « Sus la mort d’En Fèlis Gras ». – Armana prouvençau pèr… 1902, p. 63-65. [En note : « 15 de mars 1901. » Poème de 56 vers, également publié dans J. Bourrilly et al., Flourilege prouvençau, La Targo, 1909.]
- « Lou Serventés de Pau ». – Armana dóu Ventour, 1902, p. 95-96. [En note : « Pèiro-Cavo, lou 20 de juliet 1901. »]
- « Discours prounouncia a la Santo-Estello de Beziés lou 25 de Mai 1902 ». – Armana prouvençau pèr… 1903, p. 65-69. [Aussi publié dans Armana dóu Ventour, 1903, p. 79-82.]
- Devoluy, Pierre et Ronjat, Jules. – « Proujèt d’estatut felibren ». - La Terro d’Oc, décembre 1902, p. 185-195.
- « A la Rèino dóu Felibrige ». – Armana prouvençau pèr… 1903, p. 77-78. [Poème de 70 vers, aussi publié avec une traduction française dans La Revue félibréenne, tome XV, 1903, p. 162-164.]
- « Seculàri messorgo ». – L’Idèio prouvençalo, 16 mars 1903.
- « Li Counsulat ». – Armana dóu Ventour, 1904, p. 80-83. [Extrait de Istori naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour.]
- « Réforme du Statut félibréen : Lettre ouverte à Paul Ruat, par Devoluy, capoulié du Félibrige ». – Revue de Provence, tome VI [1904], p. 165.
- « Flourimando (o Magagnosc) ». – Lou Gai-Sabé, 1905. [Teissier, 1943, p. 309, indique que cet extrait de 24 vers fut probablement écrit à la même époque que « Antiboulenco » (soit 1893).]
- « Discours prounouncia au festenau de Santo-Estello lou 12 de Jun 1905 en Arle ». – Armana prouvençau pèr… 1906, p. 69-75. [Aussi publié dans Revue des langues romanes, tome XLVIII, (série 5, tome 8), 1905, p. 299-305.]
- « Discours prounouncia pèr l’inauguracioun dóu buste d’En Fèlis Gras en Avignoun lou 6 d’Avoust 1905 ». – Armana dóu Ventour, 1906, p. 13-15. [Voir aussi « Discours dóu Capoulié Devoluy davans lou mounumen d’En Fèlis Gras », Lou Viro-souleu, 1904-1905, p. 76.]
- « La Font di rèire ». – Prouvènço !, n° 6, 1906. [Poème de 86 vers, également publié dans Ch.-P. Julian et P. Fontan, Anthologie du Félibrige provençal, 1924, p. 342-347.]
- « Envoucacioun à la mountagno ». – Prouvènço !, n° 13, 1906. [Dédicace « A Miquèu de Camelat. » Poème de 56 vers, aussi publié dans Armana prouvençau pèr… 1926, p. 33-34 ; Marsyas, nos 117-119, 1930.]
- « Roussignoulet sóuvage ». – Prouvènço !, n° 17, 1906. [Poème de 40 vers.]
- « Resson poupulàri : De bon matin me siéu leva ». – Prouvènço !, n° 19, 1906. [Poème de 30 vers, aussi publié dans Ch.-P. Julian et P. Fontan, Anthologie du Félibrige provençal, 1924, p. 346-349, avec la musique p. 551.]
- « Discours de Santo-Estello prounouncia a Ceto lou 3 de Jun 1906 ». – Armana prouvençau pèr… 1907, p. 81-85. [En partie reproduit dans Armana dóu Ventour, 1907, p. 13-14.]
- « Lou Dóu d’amour ». – Prouvènço !, n° 25, 7 janvier 1907. [Poème de 55 vers, aussi publié dans Armana prouvençau pèr 1908 et dans Van Bever, 1909, p. 42-44.]
- « A Douço ». – Prouvènço !, n° 26, 1907. [Poème de 77 vers, aussi publié dans J. Bourrilly et al., Flourilege prouvençau, La Targo, 1909 ; Ch.-P. Julian et P. Fontan, Anthologie du Félibrige provençal, 1924, p. 348-353 ; Marsyas, n° 137, 1932.]
- « Lou Paire de Magali Malan au paire de Magali Lafourest ». – En terro d’Arle, abriéu 1907. [Poème de 28 vers.]
- « Eilavau dins la prado ». – Prouvènço !, n° 29, 1907. [Poème de 78 vers.]
- « Siegfried ». – Prouvènço !, n° 34, 1907. [Poème de 14 vers.]
- « Plang sus la mort de Jan Laforêt ». – Prouvènço !, n° 34, 1907. [Poème de 44 vers.]
- « Vot nouviau : Au caprice d’un rèi… ». – Prouvènço !, n° 39, 1907. [Poème de 25 vers.]
- « Pajo d’album : À la fiho de moun ami En Marius Chabrand ». – Vivo Prouvènço !, n° 45, 1908. [Poème de 30 vers, signé Jan Malan, aussi publié dans Armana prouvençau pèr 1909, p. 24-25.]
- « Lis Ausard ». - Vivo Prouvènço !, septembre 1908-mai 1910. [Feuilleton historique sur la guerre des Cévennes à la fin du règne de Louis XIV, signé Jan Malan.]
- « Discours prounouncia au festenau de Santo-Estello a Touloun lou 8 de Jun 1908 ». – Armana prouvençau pèr… 1909, p. 84-89.
- « Lou Dangié d’amour ». – Vivo Prouvènço !, n° 58, 1909. [Poème de 40 vers.]
- « Paraulo dóu Capoulié En Pèire Devoluy prounounciado en Arle lou 30 de Mai [1909] davans l’estatuo de Frederi Mistral ». – Armana prouvençau pèr… 1910, p. 73-77. [Aussi reproduit dans Charles-Roux, J. – Le Jubilé de Frédéric Mistral : Cinquantenaire de Mireille (Arles, 29-30-31 mai 1909). – Paris : Libr. A. Lemerre, 1912. – p. 168-182. PR Avignon : M Fol. 22.]
- « Lou Poutoun ». – Vivo Prouvènço !, n° 63, 1910. [Poème de 60 vers.]
- « Coundoulènci dóu Capoulié ». – Armana dóu Ventour, 1910, p. 99. [A l’occasion de la mort de la mère de L. Charrasse, le directeur de l’Armana dóu Ventour.]
- « Dins le Clocher provençal... ». – Vivo Prouvènço !, dilun 7 d’avoust 1911, p. 5-6. [Diatribe avec H. Jacomet.]
- « La Felibrejado dóu Mas Soubeyran : Lou Museon dóu Desert ». – Vivo Prouvènço !, 7 d’octobre de 1911.
- « L’Odieux sauvé par le ridicule ». – L’Éclaireur de Nice, 6 décembre 1921.
- « Le Poète Bigot, de Nîmes ». – L’Éclaireur du soir, n° 44, 13 février 1923, p. 1.
- « Rancher et Mossa ». – L’Éclaireur de Nice, 28 novembre 1923.
- « Souvenirs sur Charloun ». – Le Feu, février 1924.
- « À prepaus de Beline ». – Reclams de Biarn, janvier 1925.
- « À Maillane ». – L’Éclaireur de Nice, n° 224, 12 août 1925, p. 1.
- « Le Poème des moissons ». – L’Éclaireur de Nice, n° 229, 17 août 1925, p. 1.
- « L’Amour provençal ». – L’Éclaireur de Nice, 25 avril 1926.
- « Cansouneto ». – Armana prouvençau pèr… 1927, p. 59-61. [Poésie. Dédicace « Pèr la neissènço de Nerto Mistral ». En note : « Niço, 19 de Febrié 1926. »]
- « La Nationalité de Nice ». – Revue Universelle, t. XXVIII, n° 22, 15 février 1927, p. 402-423
- « Marius André ». – L’Éclaireur du soir, 8 octobre 1927.
- « En Avignon : La Barthelasse menacée ». – L’Éclaireur de Nice, n° 311, 7 novembre 1927, p. 1.
- « La Légende de Sainte-Dévote ». – L’Éclaireur de Nice, n° 39, 8 février 1928, p. 1.
- « Avenir du mistralisme et de la Renaissance provençale ». – L’Éclaireur de Nice, n° 255, 12 septembre 1930, p. 1.
- « ‘Mireille’ châtillonnaise ». – Les Tablettes d’Avignon, 5e année, no 230, 28 septembre 1930, p. 3-4. [BM Avignon : Z 13.]
- « La Langue de Mistral ». – La Revue de France, n° 20, octobre 1930, p. 708-729, n° 21, novembre 1930, p. 64-84. [Aussi publié dans L’Éclaireur du soir, du n° 304, 31 octobre 1930, p. 3, au n° 311, 7 novembre 1930, p. 4.]
- « Félibres et Catalans ». – Marseille-Matin, 13 mai 1931.
- « Mistral et la rédemption d’une langue ». – La Revue de France, nos 6-8, 15 mars, 1er et 15 avril 1932. [BM Avignon : P. 4o 14.869 (1932).]

III. Manuscrits

- Flourimando, poème dramatique. [Donné par Fourié, 1994, p. 118.]
- Jóusè d’Arbaud, Folco de Baroncelli, s.d. En provençal, texte seul. Le début de ces deux articles est identique. [PR Avignon : ms. 141 (Autographes de précurseurs, « primadié » et félibres), fol. 78.]

IV. Correspondances

IV. 1. Correspondance Pierre Devoluy – Maurice Faure. [Archives Maurice Faure, ADD 1 E 934.]
IV. 2. Correspondance Pierre Devoluy – Frédéric Mistral [Conservée au Musée Mistral, Maillane]
191 lettres répertoriées 73-1 à 73-191, datées des 14 février 1895 à décembre 1904,
36 lettres répertoriées 240-31 à 240-66, datées des 9 janvier au 14 décembre 1905,
72 lettres répertoriées 290-22 à 290-93, datées des 9 janvier 1906 au 26 mai 1910.
2 lettres répertoriées 384-121 et 384-122, datées des 4 et 8 novembre 1913.
IV. 3. Correspondance Pierre Devoluy – Jules Véran
Lettres adressées à Jules Véran par Pierre Devoluy. [PR Avignon : ms. 138.]
IV. 4. Autres correspondances de Pierre Devoluy [Copies dactylographiées conservées au Palais du Roure, Avignon, dossiers « Félibres, correspondances »] :
Copies de lettres adressées par Pierre Devoluy à Henri BOUVET, Victor EMMANUEL, Xavier DE FOURVIÈRES, Membres de l’Escolo di Pirenèu, MM. les Secrétaires du Congrès des Poètes à Béziers, Alexis MOUZIN, Sully-André PEYRE, l’abbé SPARIAT, Léon TEISSIER.
Lettre (carte de visite) adressée à Mme Laurès, datée du 22 janvier 1902. [PR Avignon : ms. 143, 7.]
Lettres adressées à Mme Roumanille, datées des 19 décembre 1907 et 6 janvier 1908. [PR Avignon : ms. 429, 10.]
Lettres adressées à Mme Boissière, datées du 6 janvier 1908 et s.d. [PR Avignon : ms. 430, 7.]
FABRE, Pierre. – « Les lettres de Pierre Devoluy à Sully-André Peyre ». – L’Astrado, n° 25, 1990, p. 153-170.
IV. 5. Correspondance Frédéric Mistral – Pierre Devoluy
ROSTAING, Charles. – Correspondance Frédéric Mistral – Pierre Devoluy (1895-1913). Publiée et annotée par Charles Rostaing. – Nîmes : Impr. Bené, 1984. – 2 vol., 927 p., portrait ; 22 cm. [CIRDOC : CAB 1-2 ; PR Avignon : 8o 1165.]
[Facsimilés conservés au Palais du Roure, Avignon ; voir Correspondance de Frédéric Mistral : Inventaire par ordre alphabétique des lettres conservées au Palais du Roure. – [Avignon], 1er janvier 1959] :
15 lettres datées des 8 février 1895, 3 juillet 1899, 14 mars, 30 avril, 27 novembre 1901, début 1902, 12 avril 1902, 15 octobre 1906, 20 février 1907, 7 juin 1909, une lettre datée « ? 1914 », 4 lettres s.d.
« Hommage à Mistral », La Plume, 1905. [Citation d’une lettre de Mistral à Devoluy, sans date, où Mistral expose sa vision du Félibrige.]
La Revue de France, vol. 6, no 5, 1er septembre 1926. [Contient, p. 195 et sq., plusieurs lettres de Mistral à Devoluy, dont celle du 14 mars 1901 dans laquelle Mistral engage Devoluy à se présenter comme capoulié. ]

V. Dossier individuel de Paul Gros Long.

Conservé au Service historique de la Défense, département de l’Armée de terre, à Vincennes.

VI. Critique

- E. D. – « Flumen, par Pierre Devoluy ». – Mercure de France, tome II, mars 1891, p. 188.
- R. G. – « Bois ton sang, par Pierre Devoluy ». – Mercure de France, tome VI, octobre 1892, p. 171-172.
- L’Idée évolutive. Volume I. – Paris : Savine, 1893. [Devoluy mentionné comme auteur d’articles dans la Revue indépendante et, p. 22, comme rédacteur de Écrits pour l’art, de René Ghil, en 1891.]
- « Antiboulenco e lou pouèto Pèire Devoluy ». – La Cigalo d’or, 15 juillet 1893, p. 3. [Cf. de P. Devoluy, « Antiboulenco, pèr Marius André », L’Aiòli, n° 95, 17 d’avoust 1893, p. 3.]
- Discours de F. Gras. – Armana prouvençau pèr... 1900.
- FOURNEL, Jean. – « L’Élection du Capoulié Devoluy ». – Midi mondain, 28 avril 1901.
- CHARPIN, Frédéric. – « Biographie littéraire : Pierre Devoluy ». – L’Union républicaine d’Aix, 28 avril 1901.
- Revue méridionale, n° 103-104, mai 1901.
- GRANDVAL, L. de. – « Le Nouveau Capoulié du Félibrige ». – L’Art méridional, 1er juin 1901.
- VÉRAN, Jules. – « Le Capoulier Devoluy ». – La Cigale, no 6, juin 1901, p. 77-82. [Cf. aussi ci-dessous Libre Parole, 24 mai 1904.]
- ROUGIER, Elzéar. – « Pierre Devoluy : Biographie ». – Revue de Provence, juin 1901, p. 106.
- LEPAGE, Urbain. – « Le Nouveau Capoulié : Pierre Devoluy ». – Revue de Provence, 1901, p. 106-110. [Donné par Lefèvre, 1934, p. 74.]
- CHARRASSE, Louis. – « Lou Nouvèu Capoulié ». – Armana dóu Ventour, 1902, p. 96-97.
- DUC, Lucien. – « Pierre Devoluy » in Medaioun felibren, Paris : Librarié de La Prouvinço, 1902, p. 11.
- JAUBERT, Eugène. – « Pierre Devoluy ». – L’Eclaireur de Nice, 15 décembre 1902.
- FEDIÈRE, Adrian. – Per n’endourmi dous : Bressarella. Paraulas d’Adrian Fedière ; Èr ancian adoubat emb’acoupagnamen pèr G. Michel-Quatrefages. – Montpellier : Manufacture de la Charité, [1902]. – 1 partition [4 p.], couv. ill. ; 36 cm. [Avant titre : Oumage au Capouliè Pèire Devoluy. CIRDOC : MUS-C 52.]
- LACROIX, André. – « Châtillon et ses alentours ». – Bulletin de la Société départementale d’archéologie et de statistique de la Drôme, tome XXXVII, 1903, p. 208. [Courte notice sur Devoluy.]
- DUC, Lucien. – « Au Capoulié Pèire Devoluy, la vèio de soun maridage ». – Armana prouvençau pèr… 1904, p. 103. [Sonnet. En note : « Paris, óutobre 1903. »]
- RONJAT, J. – « Devoluy, P. Les Noms de la carte dans le Midi... » – Revue des langues romanes, tome XLVII (série 5, tome VII), 1904, p. 296.
- VÉRAN, Jules. – « Le Capoulié Devoluy ». – Libre Parole, 24 mai 1904.
- RONJAT, J. – « Prouvènço ! Auriflour... » – Revue des langues romanes, tome L, 1907, p. 552 ; tome LI, 1908, p. 236. [Comptes rendus.]
- RONJAT, J. – « Vivo Prouvènço ! ... » – Revue des langues romanes, tome LI, 1908, à tome LVII, 1914. [Comptes rendus.]
- GAUBERT, Ernest et VÉRAN, Jules. – Anthologie de l’amour provençal. – Paris : Mercure de France, 1909. – p. 123.
- VAN BEVER, Ad. – Les Poètes du terroir du XVe siècle au XXe siècle. Tome II. – Paris : Delagrave, 1909, p. 5, 41-44. [p. 41 : Devoluy a obtenu en 1899 le prix d’Arles pour une Histoire de la Provence et du Midi encore inédite, a aussi prononcé de nombreux discours à Avignon, Apt, Béziers, Pau, Font-Ségugne, Arles, Cette, Périgueux, etc. ; p. 42-44 : « Lou Dóu d’amour », en note : « Prouvènço !, 7 janvier 1907. »]
- CÔTE, Léon et BERTHET, Paul. – La Flore littéraire du Dauphiné : La Poésie. IIIe partie. – Grenoble : Éditions Jules Rey, 1911, p. 850. [Donne aussi l’indication bibliographique : Article dans l’Eclair, n° 445, 18 mai 1901.]
- CHARLES-ROUX, J. – Le Jubilé de Frédéric Mistral : Cinquantenaire de Mireille (Arles, 29-30-31 mai 1909). – Paris : Libr. A. Lemerre, 1912, p. 168-170.
Cartabèu de santo Estello, n° 11, 1913-1914. [Donne : DEVOLUY, Pèire, nascu à Castihoun (Droumo) en 1862: Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour, public. en partido, etc...; demessiounè. Cigalo de Seloun, 1900.]
- CLAUZEL, Raymond. – « Le Psaume sous les étoiles ». – Ève, 28 janvier 1923.
- VÉRAN, Jules. – « Le Psaume sous les étoiles ». – L’Éclair, lundi 12 février 1923.
- HERITIER, Jean. – « Le Psaume sous les étoiles ». – Monde nouveau, 15 mars 1923.
- TREICH, Léon. – Almanach des Lettres françaises et étrangères. – G. Crès, 1924.
- JULIAN, Ch.-P. et FONTAN, P. – Anthologie du Félibrige provençal. Tome II. – Paris : Delagrave, 1924, p. 338-353. [Contient une notice documentaire et des extraits de l’œuvre provençale avec traduction française : « La Font di rèire », p. 342-347 ; « Resson poupulàri », p. 346-349 ; « A Douço », p. 348-353.]
- RIPERT, Émile. – Le Félibrige. – Paris : A. Colin, 1924. – p. 145.
- CAMÉLAT, Michel. – « Devoluy ». – Reclams de Biarn e Gascounhe, juillet 1925.
- BOREL, Pierre. – « Pierre Devoluy ». – Nouvelles littéraires, 26 septembre 1925.
- PATIN, Jacques. – « Le Violier d’amour ». – Le Figaro, 12 février 1927.
- RIPERT, Émile. – « Pierre Devoluy, officier de France et poète de Provence ». – Le Petit Marseillais, 19 novembre 1927.
- SCHWAB, Raymond. – « Sous la croix ». – Quinzaine critique, 10 avril 1931.
- BOISSY, Gabriel. – « Pierre Devoluy ». – Comœdia, 8 mars 1932.
- MARION, E. – « Pierre Devoluy ». – Le Journal de Genève, 9 mars 1932.
- BROUSSON, Jean-Jacques. – « Le Psaume sous les étoiles ». – Nouvelles littéraires, 12 mars 1932.
- MAURRAS, Charles. – « Adieux tardifs : Pierre Devoluy ». – L’Action française, 15 mars 1932.
- JOUVEAU, Marius. – « Un Grand Dóu ». – L’Aiòli, n° 343, 21 de mars 1932, p. 1.
- FONTAN, Pierre. – « Pierre Devoluy ». – Lou Felibrige, 17enco annado, n° 59, mars 1932, p. 5-6. [Aussi publié dans La Pignato, mars 1932.]
- « Pierre Devoluy ». – La Lence (Rome), mars 1932. [Donné ainsi par Talvart, 1933, p. 230.]
- TALVART, Hector et PLACE, Joseph. – Bibliographie des auteurs modernes de langue française (1801-1967). Tome IV. – Paris : Éditions de la Chronique des Lettres françaises, 1933, p. 228-230.
- DESTHIEUX, Jean. – « Pierre Devoluy ». – L’Esprit français, 10 avril 1932. [Nécrologie.]
- TEISSIER, Léon. – La Vie et l’œuvre de Pierre Devoluy, par Léon Teissier, majoral du Félibrige. – Avignon : Édition de La Revue des Pays d’Oc, 1932. – 13 p. ; 23 cm. [Extrait de la Revue des pays d’Oc, avril 1932, qui contient aussi des articles sur Devoluy de Joseph Loubet, Frédéric Mistral neveu et Paul Redonnel. CIRDOC : CBB 412-13 ; PR Avignon : M 4° 379.]
- TEISSIER, Léon. – « Devoluy journalisto ». – L’Aiòli, n° 345, 21 de mai 1932, p. 1-3. [Important article de sept colonnes en pleine page.]
- CAMÉLAT, Michel. – « Pierre Devoluy ». – Reclams de Biarn e Gascounhe, mai 1932.
- PEYRE, Sully-André. – « Pèire Devoluy ». – Marsyas, n° 137, mai 1932. [Extraits (traduits du provençal) de la Conférence sur la « Doctrine mistralienne » faite par P. Devoluy à l’Escolo de la Targo, à Toulon, le 21 décembre 1907.]
- PEYRE, Sully-André. – « Pèire Devoluy ». – L’Aiòli, n° 346, 21 de jun 1932, p. 1-2. [Poésie.]
Commémoration de Pierre Dévoluy à Châtillon-en-Diois le 13 août 1933 : Discours et documents. – [Louhans : Impr. de l’Indépendant, 1933]. – 72 p. ; 19 cm. [CIRDOC : CBA 301.]
- AUTEUIL, A. d’. – Pèire Dévoluy : Dicho i fèsto de Chastilhoun, 13 avoust de 1933. – Gap : Éditions Alpes du Midi, 1933. – 31 p. ; 18 cm. [CIRDOC : CBA 163-28.]
- RIPERT, Émile. – « En souvenir de Pierre Devoluy ». – La Cigale Uzégeoise, septembre 1933.
Revue de France, 15 septembre 1933.
« En souvenir de Pierre Devoluy (Colonel Gros Long). – Bulletin de la société de l'histoire du protestantisme français, vol. 82, n° 3, 1933, p. 374-376.
- LEFÈVRE, Edmond. – Les Majoraux du Félibrige de 1876 à 1932. Notices bibliographiques. I. Les Majoraux décédés. – Aix-en-Provence : Impr. universitaire, 1934, p. 19-20, 73-74.
- Calendau, n° 20, 1934.
- RIPERT, Émile. – Pierre Devoluy, officier de France, capoulié du Félibrige, romancier des Cévennes protestantes. Préface de Louis Giniès. – Aix-en-Provence : Éditions du Feu, 1934. [Le Feu, 29e année, no 3, mars 1934. CIRDOC : DCO 92-8.]
- Calendau, n° 37, 1936.
- Reclams de Biarn e Gascounhe, n° 8, 1936.
- Calendau, n° 60, 1937.
- Reclams de Biarn e Gascounhe, n° 11, 1937.
- TEISSIER, Leoun. – « La Proso prouvençalo dempiei Mistral fin-qu’à d’Arbaud ». – Calendau, annado IX, no 90, desembre 1941, p. 129-138. [Sur Mistral, D’Arbaud, Matiéu, Michel, Fourvières, B. Bonnet, André, Devoluy.]
- VÉRAN, Jules. – « Le Mistral de Pierre Devoluy ». – L’Éclair, 10 août 1942.
- TEISSIER, Leoun. – « Pèire Devoluy pouèto ». – Calendau, annado XI, n° 98, abriéu-jun 1943, p. 305-308. [Suivi d’une bibliographie des poèmes provençaux de Devoluy, p. 308-309, et des poèmes suivants de Devoluy : « Lou bon viage », p. 310 ; « Lou Maucor », p. 310 ; « Cansouneto dis àuti prado », p. 311 ; « Lou Reviéure », p. 312-315 ; « Au cementèri de Maiano », p. 316. CIRDOC : F 4.]
- PILON, Edmond. – « Mistral et la rédemption d’une langue ». – La Gerbe, 21 octobre 1943.
- VINCENT, René. – « Mistral et la rédemption d’une langue ». – Demain, 5 décembre 1943.
- DAUZAT, Albert. – « Mistral ou la rédemption d’une langue ». – Le Français moderne, 1944, p. 231.
- TEISSIER, Léon. – Mistral, le Rhône et le Dauphiné, 1946. [PR Avignon : ms. 127. Devoluy, p. 56-58. Donne des détails intéressants sur les démêlés de Devoluy avec la maintenance de Provence, mentionne l’importante correspondance que lui a adressée S. A. Peyre, le « seul héritier » de Devoluy, pendant 30 ans, cite des extraits de lettres de Mistral à propos de Devoluy, rappelle qu’il a donné une bibliographie de Devoluy poète dans la revue Calendau de 1943 (cf. le no 98, abriéu-jun 1943, p. 308-309).]
- GUIZOT, Max. – « Un Officier du génie a dirigé le Félibrige ». – La Gazette provençale, 10 mars 1953, p. 2. [BM Avignon : Z 28.]
- « Lettres de Pierre Devoluy à Paul Redonnel ». – France Latine, n° 6, avril-juin 1961, p. 16-24.
- « Lou Centenàri de P. Devoluy ». – Armana di Felibre pèr… 1962, p. 36-37. [Suivi de la poésie « Broufounié sus li ginourlèio », datée « La Cigale d’or, mars 1893 ». PR Avignon : 8° 2553.]
- Cahiers de l’Alpe, n° 3, août-septembre 1962, contient :
C., M. – « Pierre Devoluy à Châtillon-en-Diois », p. 21,
CHAMSON, André. – « Message », p. 21,
ESCALLIER, Émile. – « Pierre Devoluy en Dauphiné et dans les Lettres françaises », p. 23-24,
PONS, Paul. – « Pierre Devoluy et la Renaissance provençale (1862-1932) », p. 21-23.
- ROSTAING, Charles. – « Lou Centenàri de Pèire Devoluy ». – France latine, n° 11, juillet-septembre 1962, p. 5-8. [Suivi de « La Bouquetière de Nîmes », de P. Devoluy, p. 9-11.]
- GAUSSEN, Ivan. – Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc depuis les troubadours jusqu'à nos jours. – Paris : Les Belles-Lettres, 1962, p. 63-64.
- GAVOT, Jean. – Pierre Devoluy : Le Poète, l’écrivain, le soldat, le citoyen, le félibre. – Nice : chez l’auteur, 1962. – ronéoté, 16 p. [Conférence du 2 mai 1962. Ms. au CIRDOC : Ms 931.]
- « Journal intime : Visite chez Mistral ». – France latine, n° 13, janvier-mars 1963, p. 15-18.
- ESCALLIER, Émile. – « P. Dévoluy », Guide littéraire du Dauphiné. – Gap : Société d’Études des Hautes-Alpes, 1966, p. 41. [L’auteur indique que Devoluy, mort à Nice le 6 mars 1932, repose dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois. Une plaque et un médaillon ont été apposés sur la façade de sa maison natale.]
- Dict. biogr. fr., 1967, tome XI, p. 218. [Donné ainsi par Fourié, 1994, p. 118, qui donne aussi : Flourilege prouvençau, p. 230.]
- JOUVEAU, René. – Histoire du Félibrige (1876-1914). – Nîmes : Impr. Bené, 1971. – 513 p. [Voir en particulier Chapitre IV : Le Capouliérat de Pierre Devoluy (1901-1909), p. 283-390.]
- ROSTAING, Charles. – « Dévoluy exégète de Mistral ». – La France latine, supplément au n° 84-85, 1981, p. 8-21. [CIRDOC : E 2.]
- MARTEL, Philippe. – « Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie, ou le souvenir de la croisade albigeoise chez les félibres au siècle dernier ». – Heresis, n° 4, juin 1985.
- BERENGIER, Peireto. – Li Discours de Santo-Estello de 1876 à 1941. Tèsi, Universita de Niço, 1985. – Edicioun Parlaren, 1986. – 318 p., ill., portr. ; 18 cm. [Voir Chapitre IV : Lou Capoulié Pèire Devoluy, p. 73-96. PR Avignon : M 8° 1927.]
- MARTEL, Philippe. – « Dévoluy ou les infortunes de l’action ». – Actes du Premier Congrès international de l’Association internationale d’études occitanes. – London : Westfield College, 1987, p. 341-358.
[http://www.aieo.org/archive/actes_congres/AIEO_1987_Actes_du_Premier_Congres_International.pdf.]
- PELADAN, Jòrdi. – « A prepaus de l’inauguracion del Musèu del Desèrt, lo 24 de setembre de 1911 ». – Estudis occitans, n° 7, 1èr semèstre de 1990. [Contient en annexe 1 : « La Felibrejado dóu Mas Soubeiran : Lou Museon dóu Desert », récit de la cérémonie d’inauguration, publié par P. Devoluy dans Vivo Prouvènço !, 7 d’octobre de 1911 ; en annexe 2 : Lettre de soutien à P. Devoluy publiée par Frédéric Mistral dans Vivo Prouvènço ! suite à la Sainte-Estelle de Saint-Gilles au cours de laquelle P. Devoluy avait été mis en cause (1909).]
- Prouvènço d’aro, n° 53, janvier 1992.
- FABRE, Pierre. – « Pèire Devoluy e lou journau L’Aiòli » in Mélanges dédiés à la mémoire du Professeur Paul Roux (1921-1991). – La Farlède : Association varoise pour l’enseignement du provençal, 1995. [Sur les débuts de P. Devoluy dans La Cisampo et L’Aiòli.]
- MARTEL, Philippe. – « Pierre Devoluy. Istòri naciounalo de la Prouvènço... » – Revue des langues romanes, 1994, tome 2, p. 536. [Compte rendu de l’ouvrage de P. Fabre.]
- FOURIÉ, Jean. – Dictionnaire des auteurs de langue d’oc (de 1800 à nos jours). – Paris : Collection des Amis de la langue d’oc, 1994, p. 117-118.
- LHEUREUX, Simone. – Il était une foi, Paul Gros Long dit Pierre Dévoluy. Avant-propos de Pierre Chancel. – Nîmes : Impr. C. Lacour, 1999. – 120 p., ill., couv. ill. ; 21 cm. [CIRDOC : 846 DEV.]
- ABRATE, Laurent. – Occitanie 1900/1968, des idées et des hommes : L’émergence et l’histoire de la revendication occitane. – [Puylaurens] : Institut d’Estudis Occitans, 2001. [Analyse approfondie de l’action de Devoluy, p. 87-127, 142-143. ISBN : 2-85910-280-9.]
- FABRE, Pierre. – « Un Militaire capoulié du Félibrige, le colonel Paul Gros Long (Pierre Devoluy) 1862-1932 ». – Le Petit Journal de l’exposition ‘Draguignan le 21 mai 1854’, [2004], p. 5. [Publication hors-série de la revue Artillerie (Association des Amis du musée de l’artillerie) à l’occasion du cent-cinquantenaire de la fondation du Félibrige), ISBN 2-9509850-2-5.]
- PERRIER, Matha. – Catalogue no 17, décembre 2004. – Valence : Matha Perrier, 2004. [Contient, p. 5, des indications biographiques sur Devoluy et des extraits de Le Psaume sous les étoiles (1922) et de Istòri naciounalo de la Prouvènço e dóu Miejour di Gaulo (1994).]
- COSTANTINI, Alan. – « Pèire Devoluy (1862-1932) ». – Li Nouvello de Prouvènço, n° 140, nouvèmbre de 2007, p. 26-28.
- CABANEL, Patrick. – « Pierre Devoluy, entre Félibrige et protestantisme » in Félibrige et religions [publié par le] Centre d’études d’histoire religieuse méridionale, sous la direction de Régis Bertrand. – Marseille : La Thune, 2008, p. 68-76. [Article qui a donné lieu à une revue critique par Pèire Fabre dans Lou Felibrige, n° 256, janvié-fébrié 2010, p. 25-26.]
- JARRETY, Michel. – Paul Valéry. – [Paris] : Fayard, 2008, p. 78-79, 564, 593, 695, 852, 865.
- FABRE, Pierre. – « Pèire Devoluy e lou Devouluisme dóu Bournat ». – Lo Bornat, n° 4, 2012, p. 17-20.
- RIXTE, Jean-Claude. – « Devoluy, Pierre, pseudonyme de Gros Long, Paul : officier du génie, capoulié du Félibrige », La Drôme des lettres (1850-2012), Sous la direction d’Annie Friche. Bourg-lès-Valence : Académie drômoise, 2017, p. 66-67.

]]>
Sa participation à la Renaissance d’oc avant son mariage est celle d’une grande poétesse en langue d’oc. Elle est présente dans la Revue des Langues Romanes, dans les divers Almanachs, mais aussi nommée dans tous les articles et recueils qui paraissent dans le Midi ou à Paris sur le Félibrige. Elle peut être considérée comme la première journaliste en langue d’oc, grâce à ses « Portisson » dans Le Dominique, journal en langue d’oc publié par Louis Roumieux, félibre blanc. Elle développe par la correspondance un réseau amical et activiste dans le Félibrige.

Identité

Formes référentielles

Goirand, Léontine (1853-1933)

Autres formes connues

- Lauriol, Léontine (pseudonyme)

- Mathieu-Goirand, Léontine (nom de mariage)

- Félibresse d’Arène (pseudonyme)

- Félibresse de Nîmes (pseudonyme)

Éléments biographiques

Comme l’indique son acte de naissance, Léontine Goirand (nom de son père sous lequel elle est le plus connue) est née à Nîmes « l’an mil huit cent cinquante- trois... le dix-neuf courant [novembre] à une heure du soir ».

Sa mère « Rosine Lauriol, modiste, âgée de vingt-cinq ans, non mariée, native d’Anduze (Gard) domiciliée à Nîmes section 7 rue des Orangères 24, fille de feu Pierre Lauriol, propriétaire et de Marie Aline Ca(R)el couturière est accouchée dans son domicile audit Nîmes, le dix-neuf courant à une heure du soir d’un enfant de sexe féminin qu’elle nous a présenté et auquel elle a donné le prénom de Léontine... » C’est l’accoucheuse Catherine, âgée de 69 ans, accompagnée d’un témoin, ébéniste, Pierre Le Moine (seul à signer avec le Maire) qui fait la déclaration en mairie le vingt et un novembre à dix heures du matin.

L’acte de naissance de Léontine Lauriol porte la mention « enfant naturel », et, en date du 2 Août 1861, la mention en marge de la reconnaissance par sa mère : « couturière, suivant acte passé devant Maitre Rebuffat notaire à Nîmes le 1er Août mil huit cent soixante et un et transcrit le vingt-cinq septembre même année. »

Elle sera légitimée par son père, Jean-Pierre Goirand, avocat, homme politique républicain, historien spécialiste de 1851, lors du mariage de ses parents célébré à la mairie de Nîmes le 1er Août 1863, Léontine a alors 10 ans. Ses parents avaient eu avant elle un garçon, mort au mois de juin précédent à l’âge de 18 ans et qui sera légitimé à titre posthume dans le même document daté du 28 août.

L’acte de mariage des parents indique, une fois « unis par le mariage » que : « de leur liaison sont nés deux enfants, à savoir le premier de sexe masculin né le 23 mai 1845 à Brouzet (Gard), inscrit à l'État Civil le lendemain, sous le nom de Julle [sic] Lauriol et décédé à Nîmes le 16 juin dernier, le second de sexe féminin née à Nîmes le dix-neuf novembre 1853 et inscrit à l'État civil le 21 du même mois sous les noms de Léontine Lauriol, lesquels enfants ils entendent légitimer. »

Il semble que ce soit la mort de ce frère, né à Brouzet, village situé à une quinzaine de kilomètres d’Alès, dont le père est originaire, qui est à l’origine du mariage. La mère a alors 43 ans et le père 40, ils se sont donc connus dans leur jeunesse mais leurs milieux sociaux étaient différents : la mère était modiste lors de la naissance de Léontine, dite « sans profession » sur l’acte de mariage, elle se déclare « Libre de ses volontés » alors que le père fait état des consentements de ses père, propriétaire à Alès, et mère. Le couple habite alors à Nîmes « rue Graverol près de la porte d’Alès »

On peut comprendre la reconnaissance que Léontine Goirand portait à son père et à sa mère à une époque où les enfants nés hors mariage étaient définis comme bâtards et bien souvent abandonnés.

On ne sait pas exactement quelle a été son éducation, a-t-elle eu celle dont elle parle dans « Li Risènt de l'Alzoun » prodiguée par son père à Alès ou a-t-elle reçu une partie de celle-ci dans le quartier populaire où elle est née à Nîmes ? À Alès, elle partage son enfance avec son cousin Maurice Faure né le 19 janvier 1850 né à Saillans dans la Drôme.

En 1882, elle se marie avec un veuf, Émile Mathieu, et part avec lui s’installer à Cette (Sète) où il est un des premiers receveurs municipaux. Elle habite dans la maison Quermal, 4 quai du Pont Neuf. C'est là qu'elle mettra au monde ses deux enfants, Antoine Jean Léon André Mathieu le 25 Février 1884 et Emilie Suzanne Eva Mathieu le 1er novembre 1885. Son père, Jean-Pierre Goirand, alors membre du Conseil Général du Gard, habitant avec sa femme à Alès, lui sert de témoin pour chaque enfant au moment de dresser l’acte de naissance.

Début 1886, Émile Mathieu, alors receveur municipal de Sète, est accusé de négligence par la commission des finances de la Municipalité. Après sa démission présentée au conseil et acceptée par le préfet en Avril, toute la famille part pour Alès. Il devient représentant de commerce avant d’être lavé de tout soupçon en 1890. Il meurt l’année suivante le 18 mars 1891 à Alès.

En 1911, en tant que femme de lettres, Léontine Goirand reçoit les insignes d’officier d’Académie (Journal Officiel de la République Française, décret du 3 mars 1911).

Léontine et ses enfants demeureront à Alès. L’écrivain André Chamson l’a rencontrée dans son enfance à Alès (Le Chiffre de nos jours, cité par Mazoyer 2013 : 462)

Elle meurt le 26 Juillet 1923, Maison Mathieu-Goirand place de la République. Alcide Blavet prononce au nom du Félibrige son éloge funèbre.

Engagement dans la renaissance d'oc

Léontine Goirand est présente dès 1876 sur le Cartabèu, la liste officielle des membres du Félibrige. Elle est présente à la Sainte-Estelle d’Avignon en mai 1876 : on l’y retrouve avec son père, « M. Achile Mir e sa filho; Mlo Melanio, M. et Mmo Xavié de Ricard, Mlo Jano Wilçon, sorre de Mmo de Ricard e M. Aguste Fourès de Castelnaudary », compagnons de voyage au Pont du Gard d’Alphonse Tavan qui leur dédie tout d’abord son recueil Amour e Plour, avant de le dédier à sa femme défunte. Elle y revient l’année suivante et participe avec son père ou son cousin Maurice Faure à toutes les initiatives du Félibrige languedocien, provençal ou des méridionaux de Paris avec l’association "La Cigale".

Entre temps, Léontine Goirand est devenue la Felibresso d’Areno, du nom du château sur les rives de l’Alzon, lors de la félibrée du même nom en août 1876. Louis Roumieux chante cette félibrée et Léontine dans une « Letro à Madamisello Leountino Goirand » (Nîmes, Baldy-Riffard, 1877, 28 pages).

Fin mars 1877, nous la retrouvons à l'Assemblée de la Maintenance du Languedoc du Félibrige, puis à la séance extraordinaire de la Société des langues Romanes. Dans la Revue des Langues Romanes du mois de mai, Alphonse Roque-Ferrier souligne la présence des « dames » aux côtés de Léontine (RLR, 1877, n°=32 octobre ; série 2, t 3 = t 11 : 157). Dès 1878 elle participe à Sceaux à l’hommage au poète Florian par la Cigale, association fondée par Louis-Xavier de Ricard, Lydie Wilson de Ricard, le peintre Auguste Baudouin et Maurice Faure. Cette cérémonie sera ensuite organisée par les félibres de Paris.

Son ami Louis Roumieux publie d’abord à Montpellier, puis à Nîmes, deux journaux Le Dominique et La Cigale d’Or, dans lesquels Léontine publie, en première page, des « Portissons », présentés comme des « lettres à Mireille » qui sont de véritables reportages.

Ses différentes activités lui permettent de faire connaissance avec les félibres languedociens comme provençaux que nous retrouverons dédicataires des poèmes de son recueil de 1880, Li Risènts de l’Alzoun. Elle échange avec eux et elles, lettres et poèmes. Citons ses relations avec Arnavielle, Lydie Wilson de Ricard, Mireille Roumieux, Théodore Aubanel, Louis-Xavier de Ricard, Baptiste Bonnet (300 lettres !) et bien sûr Mistral lui-même. La liste de ses relations constitue un véritable cartabèu que l’on retrouve dans son Capelet Noviau, recueils de poèmes écrits et réunis à l’occasion du mariage des félibres.

Pendant son séjour à Cette (1882-1896) elle entre en relation, grâce à Roumieux, avec le félibre du Ratatet, J-H Castelnau, et participe aux initiatives félibréennes d’avant la sortie de L’Armanach Cetori, les dimanches à la baraquette, équivalent du mazet nîmois. Léontine, devenue Mme Mathieu, est présente avec son mari et ses enfants dans Ma Dinierola, recueil de J-H Castelnau dans le bonheur puis le temps mauvais (voir biographie).

Revenue précipitamment à Alès, la félibresse, qui prendra désormais le nom de Mathieu-Goirand consacre essentiellement son temps à son foyer et ses enfants (Blavet Alcide 1923). Cependant les grandes occasions du Félibrige et les rencontres amicales la font sortir de ce rôle et retrouver la Léontine de sa jeunesse. Elle préside ainsi le Jury poétique des Fêtes d’Alès en 1889 à l’occasion de l’inauguration du buste de La Fare Alais, en présence de Mistral, Roumanille, Arnavielle, le 20 octobre 1889, en même temps que le monument commémoratif de Jean-Baptiste Dumas et le lycée Dumas d’Alès.

Parmi les Prix qu’elle a reçus :

1877 : La cigale de Paris organise une fête en Arles en septembre 1877 au cours de laquelle Léontine gagne le prix de Provence avec son sonnet « Lis Areno », dédié à son maître et ami Louis Roumieux.

1878 : son recueil Li Risent de l’Alzon reçoit le premier prix du concours poétique des Fêtes Latines de Montpellier sous la forme d’une statuette, reproduction de la Polymnie du Louvre.

1879 : Son poème « La draio flourido » obtient une médaille d’argent au concours de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. La même année elle obtient une médaille au concours poétique en l’honneur de Florian à Sceaux (Armana Prouvençau, 1880 : 110).

1880 : Elle reçoit la médaille d’argent au concours de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers avec « Permenade a Sant German » Armanac Prouvençau, 1881 :12).

1901 : elle obtient le diplôme des Félibres de Paris pour l’épitaphe de Brémonde de Tarascon (Mazoyer 2013 : 461)

La réception de son œuvre :

Léontine Goirand est mentionnée par Paul Mariéton dans La terre provençale : journal de route (3e édition), 1894, dans la conférence de Gabriel Haon reproduite dans Les Mémoires et comptes rendus de la société scientifique et littéraire d'Alais de 1897 et en 1914 dans La Revue des Pyrénées et de la France Méridionale. Elle est toujours présente dans Les annales politiques et littéraires (Paris) de 1905. Enfin, en 1931, dans le recueil des Jeux Floraux de Toulouse on trouve cette appréciation à propos d’Henriette Dibon : « Cette jeune muse provençale, qui signe Farfantello, fait honneur à la littérature d'Òc et prend une digne place aux côtés d'Antounieto de Beucaire et de Léontine Goirand. »

]]>
Sa participacion a la renaissença d’òc abans son maridatge es la d’una granda poetessa en lenga d’òc. Es presenta dins la Revista de las lengas romanas, dins los almanacs divèrses, mas tanben nommada dins totes los articles e recuèlhs que pareisson dins lo Miègjorn o a París sul Felibritge. Pòt èstre tenguda coma la primièra jornalista en lenga d’òc, gràcias a sos « Portissons » dins Le Dominique, jornal en lenga d’òc publicat per Loís Romieux, felibre blanc. Desvolopa per la correspondéncia un malhum amistós e activista dins lo Felibritge.

Identitat

Formas referencialas

Goirand, Léontine (1853-1933)

Altras formas conegudas

- Lauriol, Léontine (pseudonim)

- Mathieu-Goirand, Léontine (nom de maridatge)

- Félibresse d’Arène (pseudonim)

- Félibresse de Nîmes (pseudonim)

Elements biografics

Coma o senha son acte de naissença, Leontina Goirand ( es jos aquel nom, lo de son paire, qu’es mai coneguda) nasquèt a Nimes « l’an mila uèit cents cinquanta tres... lo dètz-e-nòu corrent (de novembre), a una ora del ser ».

Sa maire « Rosina Lauriòl, capelièra, vièlha de vint-e-cinc ans, pas maridada, nativa d’Andusa (Gard) domiciliada a Nimes, seccion 7 carrièra de las Irangièras 24, filha de Pèire Lauriòl defunt, proprietari e de Maria Alina Ca(R)el, cordurièra, s’es ajairada dins son ostal aldit Nimes, lo dètz-e-nòu corrent a una ora del ser d’un enfant del sèxe femenin que nos presentèt e que li balhèt lo pichon nom de Leontina... » Es la levandièra, Catarina, vièlha de 69 ans, acompanhada d’un testimòni, ebenista, Pèire Le Moine (sol a signar ambe lo Conse) que fa la declaracion a l’ostal comunal lo vint-e-un de novembre a dètz oras del matin.

L’acte de naissença de Leontina Lauriòl pòrta la mencion « enfant natural » e, datat del 2 d’agost de 1861, la mencion en marge de la reconeissença per sa maire : « cordurièra, segon l’acte passat davant Mèstre Rebufat, notari a Nimes lo 1° d’agost mila uèit cents seissanta un e transcrich lo vint-e-cinc de setembre de la meteissa annada ».

Serà legitimada per son paire, avocat, òme politic republican, istorian especialista de 1851, pel maridatge de sos parents celebrat a la comuna de Nimes lo 1° d’agost de 1863, Leontina aviá dètz ans. Sos parents avián agut abans ela un dròlle, mòrt al mes de junh precedent, vièlh de 18 ans e que serà legitimat a títol postume dins lo meteis document datat del 28 d’agost.

L’acte de maridatge dels parents senha, un còp « units pel maridatge » que : « de lor apariada, son nascuts dos enfants, lo primièr del sèxe masculin, nascut lo 23 de mai de 1845 a Broset (Gard), inscrich a l’Estat Civil l’endeman, jol nom de Julle [sic] Lauriòl e defuntat a Nimes lo 16 de junh passat, lo segond del sèxe femenin, nascut lo 19 de novembre de 1853 e inscrich a l’Estat Civil lo 21 del meteis mes jos los noms de Leontina Lauriòl, e que vòlon legitimar aqueles enfants ».

Sembla que siá la mòrt d’aquel fraire, nascut a Broset, vilatge situat a una quinzena de quilomètres d’Alès, que lo paire n’es natiu, qu’es a l’origina del maridatge. La maire a alara 43 ans e lo paire, 40, se coneguèron joves mas èran pas del meteis mitan social : la maire èra capelièra a la naissença de Leontina, dicha « sens mestièr » sus l’acte de maridatge, se ditz : « Liura de sas volontats » mentre que lo paire menciona los agrats de son paire, proprietari a Alès e de sa maire. Lo coble demòra a aquel moment a Nimes, carrièra Graveròl, prèp de la pòrta d’Alès.

Se pòt comprene la gratitud qu’aviá Leontina Goirand per son paire e sa maire dins un temps que los dròlles nascuts fòra maridatge èran tenguts per bastards e plan sovent abandonats.

Se sap pas vertadièrament quina foguèt son educacion, aguèt la que ne parla dins Li Risènt de l’Alzoun donada per son paire a Alès o ne recebèt una partida dins lo quartièr popular ont nasquèt, a Nimes ? A Alès, passa son enfança ambe son cosin Maurici Faure, nascut lo 19 de genièr de 1850 a Salhans dins Droma.

En 1882, marida un veuse, Emili Matieu e s’installa ambe el a Sèta ont es un dels primièrs recebeires comunals. Demòra dins l’ostal Quermal, 4 cai del Pont Nòu. Es aquí que balharà naissença a sos dos enfants, Antòni Leon Andrieu Matieu, lo 25 de febrièr de 1884 e Emília Susanna Èva Matieu, lo 1° de novembre de 1885. Son paire, Joan-Pèire Goirand, membre del Conselh General de Gard que demòra ambe sa femna a Alès, li servís de testimòni per establir l’acte de naissença dels dos enfants.

A la debuta de 1886, Emili Matieu, recebeire comunal de Sèta, es acusat de negligéncia per la comission de las finanças de la municipalitat. Aprèp sa demission presentada al conselh e acceptada pel prefècte en abrial, tota la familha partís per Alès. Ven viatjador abans d’èstre desculpat en 1890. Se morís l’annada seguenta lo 18 de març de 1891 a Alès.

En 1911, Leontina Goirand recep los insignes d’oficièr d’Acadèmia coma femna de letras (Jornal Oficial de la Republica Francesa, decrèt del 3 de març de 1911).

Leontina e sos enfants demoraràn a Alès. L’escrivan Andrieu Chamson la rescontrèt dins son enfança a Alès ( Le Chiffre de nos jours, citat per Mazoyer 2013 : 462).

Se morís lo 26 de julhet de 1923, Ostal Matieu-Goirand, plaça de la Republica. Alcides Blavet prononcièt son laus funèbre al nom del Felibritge.

Engatjaments dins la Renaissença d’Òc

Leontina Goirand es presenta tre 1876 sul Cartabèu, tièra oficiala dels sòcis del Felibritge. Participa a la Santa-Estela d’Avinhon en mai de 1876 : s’i tròba ambe son paire, « M. Aquiles Mir e sa filha, Madomaisèla Melania, M. e Mma Xavièr de Ricard, Madomaisèla Jana Wilson, sòrre de Mma de Ricard e M. August Forés de Castèlnòu d’Arri », companhons de viatge al Pont de Gard, d’Amfós Tavan que lor dedica son recuèlh Amour e Plour, abans de lo dedicar a sa femna defunta. I torna l’annada seguenta e participa ambe son paire o son cosin Maurici Faure a totas las iniciativas del Felibritge lengadocian, provençal o dels Meridionals de París ambe l’associacion « La Cigale ».

Entretant, Leontina Goirand es venguda la Felibressa d’Arèna, del nom del castèl situat sus las ribas d’Alzon, pendent la felibrejada del meteis nom en agost de 1876. Loís Romieux canta aquela felibrejada e Leontina dins una « Letro à Madamisello Leountino Goirand » (Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 paginas).

A la fin de març de 1877, participa a l’assemblada de la Mantenença del Lengadòc del Felibritge, puèi a la sesilha extraordinària de la Societat de las Lengas Romanas. Dins la Revista de las Lengas Romanas del mes de mai, Amfós Ròca-Ferrièr soslinha la preséncia de « damas » a costat de Leontina (RLR, 1877, n° 32, octobre, tièra 2, t 3 = t 11 : 157). Tre 1878, es a Sceaux, per l’omenatge al poèta Florian per « La Cigale », associacion fondada per Loís-Xavièr de Ricard, Lídia Wilson de Ricard, lo pintre August Baudoïn e Maurici Faure. Aquela ceremònia serà puèi organizada pels felibres de París.

Son amic Loís Romieux publica, primièr a Montpelhièr, puèi a Nimes, dos jornals, Le Dominique e la Cigale d’Or ont Leontina publica, en primièra pagina, de « Portissons », presentats coma de « letras a Mirèlha » que son de reportatges vertadièrs.

Sas activitats li permeton de rescontrar los felibres lengadocians coma provençals que se retròban dins las dedicacions dels poèmas de son recuèlh de 1880 Li Risent de l’Alzoun. Escàmbia ambe eles e elas, letras e poèmas. Podèm citar sas relacions ambe Arnavièla, Lídia Wilson de Ricard, Mirèlha Romieux, Teodòr Aubanèl, Loís-Xavièr de Ricard, Baptista Bonnet (300 letras !) e de segur, Mistral el meteis. La tièra de sas relacions constituís un vertadièr cartabèu que tornam trobar dins son Capelet Noviau, recuèlhs de poèmas escriches e recampats a l’escasença del maridatge dels felibres.

Pendent son sojorn a Sèta (1882-1896), rescontra, gràcias a Romieux, lo felibre del Ratatet, J.H. Castèlnòu e participa a las activitats felibrencas abans la sortida de l’Armanac Cetòri, los dimenges a la barraqueta, equivalent del maset nimesenc. Leontina, venguda Dòna Matieu, es presenta ambe son òme e sos enfants dins Ma Dinieròla, recuèlh de J.H. Castèlnòu dins lo bonaür puèi lo mal temps (veire biografia).

Tornada al brutle a Alès, la felibressa, que prendrà d’ara enlà lo nom de Matieu-Goirand avoda mai que mai son temps a son fogal e a sos enfants (Balvet Alcides 1923).Çaquelà, las granda fèstas del Felibritge e los rescontres amistoses la fan sortir d’aquel ròtle e tornar trobar la Leontina de sa joventut. Presidís atal la jurada poetica de las Fèstas d’Alès en 1889 a l’escasença de l’inauguracion del bust de la Fara-Alès, en preséncia de Mistral, Romanilha, Arnavièla, lo 20 d’octobre de 1889 e, al meteis temps, lo monument commemoratiu de Joan-Baptista Dumàs e lo licèu Dumàs d’Alès.

Demest los prèmis que recebèt :

1877 : « La Cigale » de París organiza una fèsta a Arle en setembre de 1877 ont Leontina ganha lo prèmi de Provença ambe son sonet Lis Areno, dedicat a son mèstre e amic Loís Romieux.

1878 : Son recuèlh Li Risent de L’Alzoun recep lo primièr prèmi del concors poetic de las Fèstas Latinas de Montpelhièr jos la fòrma d’una estatueta, reproduccion de la Polymnie del Louvre.

1879 : Son poèma La draio flourido obten una medalha d’argent al concors de la Societat arqueologica, scientifica e literària de Besièrs. La meteissa annada, obten una medalha al concors poetic en l’onor de Florian, a Sceaux (Armana Prouvençau, 1880 : 110).

1880 : Recep la medalha d’argent al concors de la Societat arqueologica, scientifica e literària de Besièrs ambe Permenada a San German (Armana Prouvençau 1881 : 12).

1901 : Obten lo diplòma dels felibres de París per l’epitafi de Bremonda de Tarascon (Mazoyer 2013 : 461).

La recepcion de son òbra : 

Leontina Goirand es mencionada per Paul Marieton dins La terre provençale : journal de route (tresena edicion), 1894, dins la conferéncia de Gabrièl Haon, publicada dins Les mémoires et comptes rendus de la société scientifique et littéraire d’Alais de 1897, e en 1914 dans La Revue des Pyrénées et de la France Méridionale. Es totjorn presenta dins Les annales politiques et littéraires (París) de 1905. Enfin, en 1931, dins lo recuèlh dels Jòcs Florals de Tolosa, trobam aquela apreciacion a prepaus d’Enriqueta Dibon : « Aquela jove musa provençala, que signa Farfantello, fa onor a la literatura d’òc e pren una plaça digna a costat d’Antonieta de Beucaire e de Leontina Goirand ».

]]>

Recueils

  • Trioulet a la pichota Eloisa, Alais, J Martin, 1879.
  • Li Risènts de l’Alzoun, Avignon, Impr.Aubanel, 1882, 241p.

Poèmes

  • « Nemausa », Revue des Langues Romanes, Montpellier, 1877, série 2, T3=T11, p. 37 ; « Bello Proumièro », ibidem, p. 241 ; « Calabrun », ibidem, 1878, Série 2 ; T5=T13, p. 270 ; « Vespre d’estiu », ibidem, série 2, T6=T14, p 102 ; « Mort d’uno iroundello », ibidem, 1879, série 3T1=T15, p. 284, ; « Coquilheto », ibidem, série 3 T2=T16, p. 67 ; « A Florian », ibidem, p. 250.
  • « Vounge an après » à Mireio de Roumieux, Armanac Prouvençau, Félibrige, Avignon, 1877, p71-72 ; «  Sus uno estello », ibidem, 1878, p. 85 ; « Plang », ibidem, 1878, p. 90 ; « Trioulet a-uno-enfant », ibidem, 1879, p. 76-78.
  • « Abriéu », La Lauseta, 1877, p 131 ; de 1878 : A Dona Dulciorella, ibidem, 1878, p. 167, traduction François Delille ; A Mllo Jano Wilson, ibidem, 1878, p. 168.
  • « Au felibre Teodor Aubanel », Armanac de Lengadò, Alès, Brugueirolle
  • « Lis Areno », Armanac de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1878, Alès, Brugueirolle p. 63,
  • « Nemausa », La Cigale, 1880, Paris, Fischbacher.
  • « A Jano d’Arc », Fourès, Auguste, Les felibres per l’Alsacio Loraino, 1883, p. 72.

Chanson

  • « La roumance de mai » paroles mises en musique par Eugène Crouzat d’Alès, Armanac Prouvençau, Avignon, Roumanille, 1881, p. 110.

Traductions

  • « A mon amie Amélie Mir » ; « Le petit oiseau » et « À Mme Xavier de Ricard. », traductions françaises in François Delille, Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français, Paris, Auguste Ghio, éditeur, 1881, p. 139-142.
  • « Nemausa », Constant Hennion, Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français, Paris Union générale de la librairie, 1883, p. 312.

Sources

  • Armana de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1877 et 1878, publica per l’Escolo das Felibres gardounencs d’Alès en Alès, a l’entrepaus central de l’Armana de Lengadò en cò de A.Brugueirolle etc Libraires-editous, Toulouso.
  • Armanac Prouvençau, Avignon, Roumanille.
  • La Lauseta, Armanac dal Patriotò lengadocian, mitat francés, mitat lengo d’oc per l’an 1877 et 1878, en cò de Charles Brun, Toulouse ; Coulet MountPelhé ; Sandoz et Fischbacher et Ernest Leroux, Paris.
  • La Cigalo d’or, escolo felibrenco de la Miougrano, espellissent lo dimenche, annada 77, Redactor Capoulié Loís Roumieux.
  • La Cigale, Paris, Librairie Sandoz et Fischbacher, G Fischbacher, éditeur, 33 rue de Seine, 1880.
  • Le Dominique, Imprimerie Baldy Riffard à Nîmes, Journau dóu Gai sabé espelissent lo dimenche, 1877.
  • Lou capelet Nouviau de la Felibresso d’Areno, Alès lo 15 d’Abriéu de 1882 ; tirat a 120 exemplari, Mont-Pelié Empremarié centralo dóu miejour, (Hamelin fraire), 110 p.
  • Revue des Langues Romanes, http://gallica.bnf.fr/, périodiques en ligne Société pour l'étude des langues romanes (France), 1870-1939, série 2/ T4/ T12.
  • Blavet, Alcido, Pelado de terro, paraulo is oùssequi de Leontine Goirand, Alès, 1923.
  • Blin-Mioch, Rose, Lettres de la félibresse rouge, Lydie Wilson de Ricard, (1850-1880), Mercues, PULM, (Univ Montp 3), 2013.
  • Camélio, Alain, Armanac Cetòri, histoire du félibrige sétois, IEO edicions, s.d.
  • Castelnau Joseph-Henri, Souvenir de La grande Félibrée du 31 Mai 1896 en l'Honneur des Abeilles Cettoises, 1896, Montpellier, Firmin et Montane.
  • Castelnau, Joseph-Henri, La Courouna pouetica dau Lengadoc. Ma Dinièirola Em' una letra-prefaci di L. Roumieux, 1887, Montpellier, Hamelin frères.
  • Delille, François, Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français, 1881, Paris, Auguste Ghio, éditeur.
  • Fourès, Auguste, Les felibres per l’Alsacio Loraino, Paris, Maisonneuve, Avignon, Roumanille, 1883.
  • Gaussen, Yvan, Nouveaux écrits sur le Gard, Paris,Les Belles lettres, 1977.
  • Guiraud, Louis, Au sujet des félibres rouges, imprimerie Bene, Nîmes 1991.
  • Hennion Constant, Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français, 1883, Paris Union générale de la librairie.
  • Mazoyer Marineta, Leontina Goirand… estela limpaira, Nîmes, Comédia, 2013, 496 p.
  • Pic, François, Dictionnaire des pseudonymes de la littérature occitane, Béziers, Cido, 1981.
  • Roumieux, Louis, « Letro à Madamisello Leountino Goirand » Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 p.
  • Roussot, Elie, in La Provence artiste. Sciences, littérature, beaux-arts, 1882/05/28, sur Gallica.fr, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6183551m/f7.image.r=Roussot.langFR
  • Société scientifique et littéraire d'Alès, Mémoires et comptes rendus, tomes 19,20, 1887-1888-1889, Alès, Martin, 1890.
  • Voir également le compte-rendu de l’hommage à Lafare Alais dans l’Eclair du 19, 20 et 21 octobre 1889sur http://pierresvives.herault.fr/ressource/leclair.
]]>

Los recuèlhs

  • Trioulet a la pichota Eloisa, Alais, J Martin, 1879.
  • Li Risènts de l’Alzoun, Avignon, Impr.Aubanel, 1882, 241p.

Poèmas

  • « Nemausa », Revue des Langues Romanes, Montpellier, 1877, série 2, T3=T11, p. 37 ; « Bello Proumièro », ibidem, p. 241 ; « Calabrun », ibidem, 1878, Série 2 ; T5=T13, p. 270 ; « Vespre d’estiu », ibidem, série 2, T6=T14, p 102 ; « Mort d’uno iroundello », ibidem, 1879, série 3T1=T15, p. 284, ; « Coquilheto », ibidem, série 3 T2=T16, p. 67 ; « A Florian », ibidem, p. 250.
  • « Vounge an après » à Mireio de Roumieux, Armanac Prouvençau, Félibrige, Avignon, 1877, p71-72 ; «  Sus uno estello », ibidem, 1878, p. 85 ; « Plang », ibidem, 1878, p. 90 ; « Trioulet a-uno-enfant », ibidem, 1879, p. 76-78.
  • « Abriéu », La Lauseta, 1877, p 131 ; de 1878 : A Dona Dulciorella, ibidem, 1878, p. 167, traduction François Delille ; A Mllo Jano Wilson, ibidem, 1878, p. 168.
  • « Au felibre Teodor Aubanel », Armanac de Lengadò, Alès, Brugueirolle
  • « Lis Areno », Armanac de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1878, Alès, Brugueirolle p. 63,
  • « Nemausa », La Cigale, 1880, Paris, Fischbacher.
  • « A Jano d’Arc », Fourès, Auguste, Les felibres per l’Alsacio Loraino, 1883, p. 72.

Cançon

  • « La roumance de mai » paroles mises en musique par Eugène Crouzat d’Alès, Armanac Prouvençau, Avignon, Roumanille, 1881, p. 110.

Traduccions 

  • « A mon amie Amélie Mir » ; « Le petit oiseau » et « À Mme Xavier de Ricard. », traductions françaises in François Delille, Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français, Paris, Auguste Ghio, éditeur, 1881, p. 139-142.
  • « Nemausa », Constant Hennion, Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français, Paris Union générale de la librairie, 1883, p. 312.

Sorgas

  • Armana de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1877 et 1878, publica per l’Escolo das Felibres gardounencs d’Alès en Alès, a l’entrepaus central de l’Armana de Lengadò en cò de A.Brugueirolle etc Libraires-editous, Toulouso.
  • Armanac Prouvençau, Avignon, Roumanille.
  • La Lauseta, Armanac dal Patriotò lengadocian, mitat francés, mitat lengo d’oc per l’an 1877 et 1878, en cò de Charles Brun, Toulouse ; Coulet MountPelhé ; Sandoz et Fischbacher et Ernest Leroux, Paris.
  • La Cigalo d’or, escolo felibrenco de la Miougrano, espellissent lo dimenche, annada 77, Redactor Capoulié Loís Roumieux.
  • La Cigale, Paris, Librairie Sandoz et Fischbacher, G Fischbacher, éditeur, 33 rue de Seine, 1880.
  • Le Dominique, Imprimerie Baldy Riffard à Nîmes, Journau dóu Gai sabé espelissent lo dimenche, 1877.
  • Lou capelet Nouviau de la Felibresso d’Areno, Alès lo 15 d’Abriéu de 1882 ; tirat a 120 exemplari, Mont-Pelié Empremarié centralo dóu miejour, (Hamelin fraire), 110 p.
  • Revue des Langues Romanes, http://gallica.bnf.fr/, périodiques en ligne Société pour l'étude des langues romanes (France), 1870-1939, série 2/ T4/ T12.
  • Blavet, Alcido, Pelado de terro, paraulo is oùssequi de Leontine Goirand, Alès, 1923.
  • Blin-Mioch, Rose, Lettres de la félibresse rouge, Lydie Wilson de Ricard, (1850-1880), Mercues, PULM, (Univ Montp 3), 2013.
  • Camélio, Alain, Armanac Cetòri, histoire du félibrige sétois, IEO edicions, s.d.
  • Castelnau Joseph-Henri, Souvenir de La grande Félibrée du 31 Mai 1896 en l'Honneur des Abeilles Cettoises, 1896, Montpellier, Firmin et Montane.
  • Castelnau, Joseph-Henri, La Courouna pouetica dau Lengadoc. Ma Dinièirola Em' una letra-prefaci di L. Roumieux, 1887, Montpellier, Hamelin frères.
  • Delille, François, Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français, 1881, Paris, Auguste Ghio, éditeur.
  • Fourès, Auguste, Les felibres per l’Alsacio Loraino, Paris, Maisonneuve, Avignon, Roumanille, 1883.
  • Gaussen, Yvan, Nouveaux écrits sur le Gard, Paris,Les Belles lettres, 1977.
  • Guiraud, Louis, Au sujet des félibres rouges, imprimerie Bene, Nîmes 1991.
  • Hennion Constant, Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français, 1883, Paris Union générale de la librairie.
  • Mazoyer Marineta, Leontina Goirand… estela limpaira, Nîmes, Comédia, 2013, 496 p.
  • Pic, François, Dictionnaire des pseudonymes de la littérature occitane, Béziers, Cido, 1981.
  • Roumieux, Louis, « Letro à Madamisello Leountino Goirand » Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 p.
  • Roussot, Elie, in La Provence artiste. Sciences, littérature, beaux-arts, 1882/05/28, sur Gallica.fr, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6183551m/f7.image.r=Roussot.langFR
  • Société scientifique et littéraire d'Alès, Mémoires et comptes rendus, tomes 19,20, 1887-1888-1889, Alès, Martin, 1890.
  • Veire tanben lo compte-rendut de l’omenatge a La Fara Alès dins l’Eclair dels 19, 20 et 21 d'octobre de 1889 sus http://pierresvives.herault.fr/ressource/leclair.
]]>