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Title
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Vidas
Article biographique
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Bouéry, Jean-Bernard (1922-2019)
Bouéry, Jan-Bernat (1922-2019)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Jean Bernard Bouéry est un écrivain provençal notament connu pour ses souvenirs de Résistance. Son œuvre lui a valu le Prix Frédéric Mistral 2002 de littérature provençale et le Grand prix littéraire de Provence 2005.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Bouéry, Jan-Bernat (1922-2019)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Bouéry, Jean-Bernard (forme française du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Né en 1922 à Besse-sur-Issole (Var), Jean-Bernard Bouéry était le fils d’un cheminot qui travaillait à l’entretien des voies. Sa mère était italienne. La famille habitait Carnoules (Var), bourgade marquée par la présence des employés de la SNCF. Elle avait élu la première municipalité communiste du département. Le père de Jean Bernard était d’ailleurs revenu communiste de la guerre de 1914. Au village, le provençal était la langue d’usage, y compris entre les enfants, même si, d’après Bouéry, l’instituteur donnait des claques si on parlait ainsi en classe...<br /> Jean-Bernard Bouéry fut touché par la poliomyélite lorsqu’il avait sept ans et en réchappa doublement handicapé, bossu et boiteux. Même s’il jouait comme tous les gosses de son âge, cette infirmité le fit souffrir en particulier à l’adolescence et le fit se retourner précocement vers son monde intérieur. Il écrivit assez tôt des poèmes. Il aurait voulu devenir maître d’école, mais son handicap lui fermait les portes de l’École normale. Il fit des études commerciales au collège Rouvière à Toulon (Var) jusqu’au brevet commercial qu’il passa à la mi-juin 1940 alors que des avions italiens bombardaient la ville. Convoqué aux Chantiers de Jeunesse, il en fut vite réformé, le 7 juillet 1942. Quelques mois après, il fut exempté du STO (Service du travail obligatoire en Allemagne). Grâce à des relations familiales, il avait pu enfin trouvé un emploi au Crédit Lyonnais à Brignoles (Var) en mars 1942. La tenue des comptes était un travail fastidieux et peu payé. Il y resta jusqu’au 31 janvier 1943. Mais quelques semaines plus tard, un cousin ouvrier de l’arsenal de Toulon le fit contacter par un résistant membre du réseau de renseignement Phalanx. Ce réseau, dirigé par Christian Pineau, était l’un des grands réseaux gaullistes, rattaché au BCRA de Londres. Alors que la Résistance locale était toute entière contrôlée par le parti communiste clandestin, il accepta de devenir agent de liaison de ce réseau avec pour pseudonyme <em>Victoire Jeannot</em> et pour matricule RH26. Il y fut officiellement incorporé comme agent P2, le 4 août 1943. Disponible, non menacé par le STO, considéré sans méfiance dans les contrôles, il assura ainsi jusqu’à la Libération la collecte et le transport des renseignements entre Nice (Alpes-Maritimes), Le Luc (Var), Carnoules, Cuers (Var), Toulon et Marseille (Bouches-du-Rhône). Ces renseignements portaient en particulier sur les terrains d’aviation de la région, l’arsenal de Toulon et les mouvements des trains destinés aux occupants (qu’il recueillait lui-même grâce à ses relations parmi les cheminots). Il conservait précieusement bien des années après les documents que le réseau lui avait remis pour identifier les avions, les grades, les unités militaires allemandes. À la Libération, il fut homologué chargé de mission de 3e classe, avec le grade de sergent, mais il se sentit comme abandonné quand on le démobilisa à la Marseille. Il dira plus tard : « Je n’étais plus rien ». <br />Revenu à une réalité difficile, souffrant de « sa jeunesse volée », il retrouva un emploi comme comptable intérimaire à la SNCF. Il traversa des moments difficiles et fit une grosse dépression en 1947. L’environnement politique et syndical à Carnoules était dur et il ne pouvait guère mettre en avant une activité résistante qui aurait nourri la suspicion, cependant il resta membre du Parti communiste jusqu’aux années soixante.<br /> Selon son témoignage, sa vie malheureuse se prolongea jusqu'à ce qu'il rencontre son épouse. Celle-ci avait 39 ans lorsqu’ils se marièrent, lui en avait 45 ans. Le couple eut un fils. Il s’installa à La Garde (Var), dans la grande banlieue de Toulon en 1974. Bouéry y trouva un environnement qui lui permit de multiplier les activités : musique, peinture d’aquarelles tournées vers les paysages de la Provence traditionnelle, photographie, apiculture, enseignement du provençal et écriture. Il était engagé près des associations de la ville de La Garde, La Farigouleto, L’Acamp et l’école de provençal.<br /> Titulaire de la carte de Combattant volontaire de la Résistance en 1948, il ne milita pas dans les associations d’anciens résistants et affectait de ne pas rechercher les décorations. Cependant ce fut pour lui une grande joie que de recevoir la Légion d’honneur, au titre de la Résistance, le 30 mai 2015. <br />Il décéda à La Garde le 20 février 2019.</p>
<h2>Engagement dans la Renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Porté par son imagination, aimant écrire, amoureux d’une certaine idée de la Provence, engagé dans le félibrige, il se mit à rédiger ses souvenirs de guerre pour s'occuper, dira-t-il, car le départ de ses abeilles (il avait une vingtaine de ruches qui avaient « déserté ») l’avait beaucoup affecté. Il décida de les écrire en provençal pour – toujours selon lui – « changer de ce qui se faisait ». Son premier ouvrage, publié en 1998, <em>E pamens lis estiéu fuguèron bèu</em>... porte en sous-titre <em>Crounico d’uno jouinesso raubado</em>. Ce sont les souvenirs quelque peu romancés de ses années de jeunesse et de Résistance. Ils furent suivis par six autres titres, édités en provençal et en français, qui lui valurent le Prix Frédéric Mistral 2002 de littérature provençale et le Grand prix littéraire de Provence 2005. <br />Il était lié d’amitiés à d’autres écrivains provençalistes varois, notamment André Dégioanni de Cabasse (Var) et Jeanne Blacas de Brignoles.</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>E pamens lis estiéu fuguèron bèu ... Et pourtant les étés furent beaux…</em>, Marseille, Édicioun Prouvènço d’aro, 1998, 297 p. et rééd. 2000, 333 p. (biographie romancée) <br />- <em>L’an que ven, à Malofougasso. L’an prochain à Malefougasse</em>, Marseille, Édicioun Prouvènço d’aro, 2003, 348 p. (roman) <br />- <em>Escrit emé lou sang. Écrit avec le sang</em>, Toulon, éditions de l’Astrado, 2003 <br />- <em>Culido sus li camin doù siècle. Cueillies sur les chemins du siècle</em>, Marseille, Édicioun Prouvènço d’aro, 2006, 356 p. (nouvelles) <br />- <em>Li coumpagnoun de la niue. Les compagnons de la nuit</em>, Paris, L’harmattan, 2006, 411 p. <br />- <em>A la bello eisservo. Au gré du vent</em>, Marseille, Édicioun Prouvènço d’aro, 2009, 502 p. (roman) <br />-<em> Istori d’un couscrit de 1913. Histoire d’un conscrit de 1913</em>, Marseille, Édicioun Prouvènço d’aro, 2012, 280 p.</p>
Creator
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Guillon, Jean-Marie
Publisher
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Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2019-04-16
Format
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Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-04-16 Aurélien Bertrand
License
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Creative commons = BY - NC - ND
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Félibrige
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Var (France)
La Garde (Var)
Toulon (Var)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1968-...
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Témoignage recueilli le 23 décembre 1998<br />- Archives départementales du Var 1470 W 22 (dossier d’attribution de la carte CVR) <br />- presse locale.</p>
Relation
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
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Miremont, Pierre (1901-1979)
Miremont, Pierre (1901-1979)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Creator
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Miremont Orazio, Brigitte
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
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2019-02-12
Relation
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Type
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Identifier
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http://vidas.occitanica.eu/items/show/2126
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-02-11 Aurélien Bertrand
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Bornat dau Perigord
Félibrige
Grelh roergàs
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1914-1939
1939-1945
1945-1968
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Le Buisson-de-Cadouin (Dordogne)
Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)
Cuers (Var)
Aveyron (France)
Dordogne (France)
Périgord (France)
Var (France)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Une vie entière consacrée à la défense de la langue d'oc. <br />« <em>La cauza occitana es una cauza santa, que i ai donada ma vida</em> » écrit-il, en 1934. « Avec une quarantaine de livres édités à compte d'auteur Pierre Miremont est un de ceux qui ont le plus marqué le Périgord pour la défense de sa langue et de sa culture. » Daniel Chavaroche, enseignant <em>caminaire</em>.<br /> Écrivain de langue d'oc, poète, conférencier, ce Félibre sarladais qui a beaucoup voyagé est surtout connu pour ses études linguistiques sur le parler du Périgord noir.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Miremont, Pierre (1901-1979)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Miremont, Peire (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Miremont, Pierre Auguste (nom à l'état civil)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Miremont voit le jour le 17 Décembre 1901 au Buisson de Cadouin où son père est employé à la Compagnie des chemins de fer. Il est l'aîné de quatre enfants. Ses grands-parents originaires du Sarladais ne parlent que le dialecte nord-languedocien de cette région. Il en sera marqué pour la vie. <br />À l'école Fénelon, à Sarlat, il fait la connaissance de Marc Delbreil, poète reconnu qui écrit dans sa « langue romane » comme il l’appelle. Le poète se prend d'amitié pour lui, il sera son maître et contribuera à l'intérêt que Pierre Miremont portera toute sa vie à la langue du Périgord. Bon élève, Miremont poursuivra des études secondaires et supérieures dans des institutions privées chez les Pères Marianistes. En 1921, il passe son Brevet élémentaire et abandonnant la prêtrise il entre dans l'enseignement libre. Il sera instituteur en Aveyron pour une année seulement car il doit partir au service militaire. <br />Devenu lieutenant dans les chasseurs alpins il sera envoyé en Allemagne dans la Ruhr occupée.<br /> Il se marie le 5 Mai 1924 à Limoges et enseigne en écoles libres (écoles catholiques) jusqu'en 1929. D'abord à Serverette en Lozère puis à Terrasson. <br />C'est alors qu'il est exilé à la Celle-Saint-Cloud dans la région parisienne. <br />Ayant étudié le droit et ne pouvant supporter l'éloignement de sa terre occitane, il vient s'installer comme huissier de justice à Villefranche-de-Rouergue en 1934. <br />En 1939, il est mobilisé comme lieutenant dans les chasseurs pyrénéens : les Miquelets, puis il est fait prisonnier dans les Vosges en juin. Il sera enfermé successivement dans les <em>oflags</em> de Lübeck, Hambourg-Fischbeck, Münster et Soëst jusqu'en 1945.<br /> Dès sa libération le 6 Avril 1945 il rentre à Villefranche-de-Rouergue.<br /> Il reçoit le titre de Majoral du Félibrige mais son étude d'huissier étant ruinée, il reprend du service dans l'armée d'occupation. Officier de détail à Kaiserlautern en 1945 il est ensuite officier avocat du tribunal militaire du deuxième corps d'armée à Neustadt, puis substitut à Landau.<br /> En 1946, il est juge d'instruction à Fribourg et enfin à Frankenthal où son épouse et ses deux enfants, nés en 1930 et 1934, viennent le rejoindre. Il est officier de la zone d'occupation de Hesse Palatinat, chargé de la politique, de la police, des cultes et de l'éducation. <br />Délégué du gouvernement de l'État Rhéno-Palatin, il séjourne à nouveau à Neustadt, puis au cercle de Daun en 1950. <br />Il quitte définitivement l'armée en 1951 et sera fait chevalier de la légion d'honneur.<br /> Il devient alors inspecteur d'assurances-vie à Nancy, Epinal, Marseille et enfin Toulon où il prend sa retraite au village de Cuers. C'est là qu'il finira ses jours auprès de sa compagne Marcelle Drutel « <em>l'Aubanelenca</em> », Majorale du Félibrige, grande poétesse Provençale avec qui il partagea 25 ans de passion pour la langue d'oc.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Reprenons les propos de Jean Rigouste dans la préface du livre <em>Pèire Miremont, escrivan oblidat del Perigòrd Negre</em> de Brigita Miremont-Orazio :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">« <em>Il est des auteurs dont seule l’œuvre peut susciter l’intérêt ; d’autres dont il faut connaître à la fois l’œuvre et la vie (chacune façonnant l’autre), avec ses bonheurs et ses malheurs, ses aléas et ses péripéties : la vie apporte les clés de l’œuvre, elle explique l’engagement de l’auteur, elle est le riche contre-point d’une aventure littéraire ou spirituelle. </em><br /><em>Il en est enfin dont la personnalité, la biographie et les productions constituent un tout indissociable : on doit connaître la vie pour interpréter l’œuvre, il est nécessaire de connaître l’homme pour comprendre l’auteur : Pierre Miremont est de ceux-là... Quant à l’œuvre, elle est d’une telle variété qu’il est difficile d’en faire une synthèse : des « </em>contes risolièrs<em> » au drame historique de « </em>Muratel<em> », de la poésie délicate aux travaux linguistiques, comme Biais de dire en Périgord, sans oublier le théâtre, et le dictionnaire… </em><br /><em>J’ai rencontré quelquefois Pierre Miremont : je garde le souvenir d’un homme courtois, à l’œil plein de malice, ouvert et à l’écoute des autres, mais ferme sur ses convictions, et fine lame dans l’argumentation ! Il réunissait un ensemble de qualités humaines qui lui furent bien nécessaires dans les terribles épreuves des camps de concentration, comme dans les petits ennuis que la vie lui prodigua : il s’était ainsi forgé le noyau indestructible d’une personnalité vigoureuse, ce qui lui permit de traverser sans compromissions les périodes difficiles ; son secret est peut-être dans cet « </em>èime<em> » indéfinissable qui fait la profonde originalité de notre peuple périgourdin…</em> »<br /><br /></p>
<h3>Premiers écrits en langue d'oc<br /><br /></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">À dix-huit ans Pierre Miremont choisit la langue d'oc pour écrire sa première pièce de théâtre <em>Paures medecins</em>. <br />Cette comédie sera présentée à Viviez en Aveyron en 1922. Ses premiers vers écrits pendant son service militaire sont rassemblés dans le recueil <em>Resouns de Ruhr</em> qu'il qualifie lui-même de « péché de jeunesse ». Ce sont des notes prises au jour le jour, impressions et souvenirs du temps passé dans la Ruhr de 1922 à 1924. En voici un exemple avant qu'il ne travaille sa graphie :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em>L'ocupasiu de la Ruhr </em><br /><br /><em>Quoura aicí sèm mountats, rèibabiam de batalhas, <br />Abiam plan dins lou cap que nos seriam tustats. <br />Mès talèu arribats, se drèboun las muralhas, <br />D'enemics n'i a pas 'n lèc, lou vent lous a 'mpourtats. <br />… <br />Noun, lou Franses n'es pas l'enemic que creziaboun, <br />Co'is l'amic generous qu'es passat en pàuzent <br />Un bàume à las plagas que ta vivas sannaboun. <br /></em></p>
<p style="line-height: 150%; text-align: left;"><em>Resons de Ruhr</em> p. 18<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Rentré du service militaire, il prend part à la vie du Bournat association félibréenne de Périgueux. Sa verve moqueuse lui vaudra quelques ennuis. Il devra payer une forte amende pour avoir dressé des portraits peu flatteurs de certains de ses concitoyens dans <em>Profils terrassonais</em>. C'est aussi à cette période que va éclore son théâtre d'oc, il écrit deux comédies qui seront souvent jouées en Périgord.<br /> Ami de Joseph Vaylet et d’Auguste Bénazet il adhère au <em>Grelh Roergat</em> et en devient secrétaire. Il écrit des pièces de théâtre pour l'association <em>Les grillons de Villefranche</em> qu'il anime avec passion notamment lors des grandes fêtes consacrées à Justin Besson en 1938. <br />C'est à cette époque qu'il crée avec ses amis Denis Puech, le sculpteur, Joseph Vaylet, Georges Bousquet... la revue <em>Reviscol</em>. Ils veulent réveiller ce « <em>Grelh</em> » qu'ils jugent un peu endormi. <br />Il est rédacteur en chef de l'<em>Almanach Rouergat</em> lorsqu'il publie le premier poème de Jean Boudou : « <em>Velhado</em> ». <br />Mais sa forte personnalité et son dynamisme ne tardent pas à provoquer des réactions chez les anciens Félibres rouergats, de sérieuses querelles éclatent au sein du <em>Grelh</em> et c'est chacun de leur côté qu'ils poursuivront leur œuvre félibréenne. <br />La guerre met fin à ses activités au sein du <em>Grelh</em>. Prisonnier dans un <em>oflag</em>, il ne se décourage pas et fonde à Lubëck au sein de « l'université » l'école félibréenne des « <em>Embarbelats</em> » en septembre 1940. À ses côtés Pierre Henri Simon (futur Académicien), Jean Secret, Paul Roger… Marcel Fournier, Majoral bien connu en Périgord se joint à eux à Münster. Pendant les cinq ans de captivité ils œuvreront pour la langue d'oc et Pierre Miremont en sera l'historiographe. <br />C'est pendant cette période qu'il va mettre au point sa « nóva grafia ». Les prisonniers de l'<em>Escóla dels embarbelats</em> décident de confronter les divers systèmes de graphie existants afin d'en dégager une formule cohérente d'unification qui pourrait prétendre à rallier tous les dialectes.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: right;">« Lorsque voilà déjà trois ans je fondais à Lübeck cette école, mon but n'était pas de distraire les captifs du mal du pays, ni de leur faire passer un moment pour les aider à oublier pendant quelques heures leurs misères, leur faim et leur honte. Non, j'avais visé plus haut et mon regard portait loin, bien loin, au-delà des barbelés, au-delà de l'heure trouble où nous vivons… <br /><em>...Voliay levar per la Comtessa una tropa de druds, de valents que, deman, dins la fe e l'estrambord, al clar solelh de Dieu e dins la libertat reconquistada sonarian lo rampel dels filhs d'Occitania e levarian africs e arderos la lauza que dumpeis trop de temps i 'es jaguda la bela endurmida. Oc, mos amics, mos fraires, oc soldats, serèm los chivaliers del reviscol esplandorenc...</em> »<br /><br />(<em>Dichas de Cattivitat</em>, 13 de junh 1943 p 16)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Une bonne partie de son œuvre est écrite en captivité<a id="1" href="#note1"><sup>1</sup></a>, à l'insu des gardiens. C'est ainsi que dans son poème « <em>Paor</em> » il exprime sa crainte de ne plus être le même à son retour et de ne plus trouver sa place dans un monde qui, en cinq ans, aura changé.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em>Paor </em><br /><em>Una crenta me monta a l'eime. </em><br /><br /><em>Ay crenta dins lo jorn qu'esperi, <br />D'estre pas plus lo que fusqueri, <br />D'estre trop dur, d'estre trop mascle, <br />D'aver perdut lo vanc de rire,<br />D'aver perdut l'esbrand, lo gaubi <br />E l'illuzion que fay lo raive : <br /><br />Crenta d'estre mort a la joia. <br /><br />Ai paor d'estre solet, veuze, quand tornaray. <br />Solet emb mon orgulh fargat d'un or trop dur. <br />Solet emb de pensiers que digun comprendrâ. <br />Solet lo cor torçut, solet lo cor barrat. <br />….. <br />Auran tant caminat lo monde e lo solelh ! <br />… <br />Ay crenta d'estre sol, perdut, desconescut <br />Dins un monde novel, que de io se rirâ <br />Virat vers d'autres Fes, florit d'autres espers. <br />… <br />Ay paor d'estre tot sol, Quijota atardivat, <br />A consegre, enluzit, mos raives d'a vint ans !</em> <br />Münster 15-06-1944 <br /><em><br />Planh de Faidit</em> : Salingardes, 1967, p. 75</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />C'est dans le camp de Hamburg-Fischbeck qu'il écrit aussi « Nostra lenga » en 1942 :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em><br />Nostra lenga </em><br /><br /><em>Lenga del Gay Saber, lenga de poezia, <br />Jenta lenga de cortezia, <br />Clara lenga de la Patria, <br />Lenga de beutat e d'amor : <br />Te parlava la senhoressa, <br />E lo galant, raz sa mestressa, <br />La ninava al balans de ton parlar de flor. <br /><br />Lenga, qu'as bronzinat sus nóstre batisteri, <br />Ses estada lenga d'emperi <br />Dins la gauj e lo treboleri ; <br />Te parlavon lus grands sabents, <br />Lus legats e lus prezicaires ; <br />Eres la lenga del Terraire <br />E lo verbe granat d'un póple de valents. <br /><br />Mes amont, de Paris, per abracar la rassa, <br />Apres lo bufal de l'aurassa, <br />Apres Montfórt la tartarassa, <br />Apres lo sang, lo fec, lo dól, <br />Nus volian matrassar la lenga <br />Que de l'aussada a la valenga <br />Tinda coma l'ama del sól. <br /><br />A la lenga maldicha, e letruts e profetas <br />I an sonat la laissa a trompeta. <br />Vay morir se dis, se repeta, <br />Vay morir dizon lus sabents. <br />Mès mal despit lor professia, <br />Auturiera en sa senhoria, <br />La lenga nazarda lo temps. <br /><br />La lenga dèus aujóls, lenga d'ór, lenga maire, <br />Sempre a la voz de sus trobaires, <br />Fay clantir son verbe tindaire. <br />Darrer l'auriflor de Mistral, <br />Entre las mars d'Ocitania, <br />Lus ómes d' Oc, que mais cotria, <br />Te farán retronir, lenga del sól mairal ! <br /><br />Lenga del Gai Saber, lenga de poezia, <br />Tojorn que mais, sus la Patria <br />Flotejarás coma un senhal !</em> <br />Hamburg-Fischbeck 21-3-1942 <br /><br /><em>Jol solelh d'oc</em>, 1975, p. 15</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Après la guerre, il est sollicité par les Allemands pour faire des conférences dans leurs universités sur le Félibrige et la langue d'oc. Il donne ainsi des conférences en 1946 à Mayence -Heidelberg. En 1947 à Munich, Esclangen, Wurtzburg (zone américaine). En 1949-1950 à Ratisbonne. <br />Les Allemands publieront même plusieurs de ses œuvres en français et en langue d'oc.<br /><br /></p>
<h3>Études linguistiques sur le parler du Périgord noir<br /><br /></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Ces travaux constituent une référence pour tous ceux qui ont besoin d'outils pour retrouver « toute la saveur, toute la sève de la langue vivante », comme l’écrit Jordi Plantaurel – pseudonyme d’André Lagarde - dans <em>La Dépêche</em> du 6 septembre 1976) <br />C'est ainsi qu'il publiera, à compte d'auteur :<br /><br />- <strong><em>Glossari del Perigórd Negre</em></strong> (1974: imp. Carrère : Rodez), lexique de 500 pages dans lequel il s'attache à ne relever que les termes dont la consonance et souvent l'orthographe ne sont pas trop voisines du français.<br /><br />- <strong><em>Biais de dire en Perigórd</em></strong> (1974 : imp.Gerbert : Aurillac), complément du <em>Glossari</em> :</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">« <em>le </em>glossari<em>, dit-il, n'est en quelque sorte que le reliquaire somptueux des vocables du Périgord Noir. Il n'est porteur d'aucun germe de vie et pourrait tout aussi bien concerner une langue morte. Le présent recueil, tout au contraire, est l'exposition de notre langue dans sa vie réelle de chaque jour, dans son éclat de langue bien vivante. Ici nous avons lié en gerbes notre collecte des expressions, idiotismes et tours syntaxiques dont use notre parler.</em> »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="text-decoration: underline;">Quelques exemples</span> : <br /><em><br />A pas la carampa pèus dets</em> – il n'a pas la crampe aux doigts, il est laborieux. <br /><em>A dèus uèlhs que traucon</em> – il a les yeux vifs et perçants. <br /><em>Cozinier de la sopa freja</em> – Mauvais cuisinier. <br /><em>Aver lo ventre tras l'esquina</em> – Avoir le ventre creux.<br /> <em>I aurà de capels de resta</em> – Il y aura beaucoup de morts. <br /><em>Li manca una bulida</em> – Il lui manque un peu de cuisson, manque de jugement. <br /><em>Es tant cargat d'escuts coma un grapal de plumas</em> – Il a autant d'écus qu'un crapaud a de plumes. <br /><br />- <strong><em>Proverbis et dittons del Perigord</em></strong> : imp. Gerbert Aurillac 1974): il s’agit de trois cahiers se rapportant aux mois et saisons pour le premier, à la semaine, aux jours, aux fêtes et aux saints pour le deuxième et au temps et aux intempéries pour le troisième. <br />Voici l’introduction qu’il rédige pour ce travail :</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">« <em>À l'heure où la Langue d'oc est de plus en plus abandonnée, voici que des jeunes ressentent cet abandon comme une frustration et aspirent à reconquérir le parler de leur race. Hélas ! Ils ne l'entendent plus autour d'eux et souffrent de ne pouvoir confronter l'enseignement de l'école à la réalité vivante. Ce témoignage que les vivants ne peuvent plus rendre, les générations passées nous le transmettent au moyen de ces sentences familières que sont les proverbes et les dictons […]Que de mots savoureux enchâssés dans des phrases lapidaires à la syntaxe infaillible ! C'est là et seulement là que nos jeunes retrouveront la langue dont on les a frustrés</em> »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="text-decoration: underline;">Quelques exemples</span> : <br /><br /><em>Se mars non marseja, tot l'an n'a l'enveja</em> – si mars ne suit pas sa nature toute l'année s'en ressent. <br /><em>Cand lo picatal picateja, pel bósc l'i pleu o venteja</em> – Quand le pic-vert frappe au bois, il pleut ou il vente. <br /><em>Lo que dejuna orgulhos, sopará vergonhos</em> – Celui qui déjeune orgueilleux, soupera honteux. <br /><em>Las bonas fonts se vezon a la sequiera, lus bons amics, a la pauriera</em> – On juge des bonnes sources durant la sécheresse, et des bons amis dans l'infortune.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <strong><em>La syntaxe occitane du Périgord</em></strong> (1976 : imp.Gerbert Orlhac) <br />Dans l'introduction de cet ouvrage il écrit :</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">« <em>La langue se meurt, et le peu qu'il en reste de vivant se contamine chaque jour au contact de la syntaxe française. On croit parler occitan mais, trop souvent, on emploie un jargon français accoutré de quelques mots d'oc. Le danger est grand, il est mortel. Ne perdons plus notre temps à de stérilisantes querelles de graphie. La langue n'est pas là, ce n'en est que la vêture... La graphie n'a pour but que de traduire la sonorité de la langue. Elle n'est que le résultat de conventions et peut donc évoluer… L'urgent, actuellement est de sauver ce qui fait la langue : la syntaxe.</em> »<br /><br /></p>
<h3>Dernières publications<br /><br /></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Miremont écrira jusqu'à son dernier souffle. <br /><br />- Des « <em>racontes risolièrs</em> » :<br /><br /> <em>Espofinadas</em> (1971) ; <em>Lo devinaire</em> (1973) ; <em>Contes pel brave monde</em> (1976) ; <em>Contes peus petits èlhs</em> (1973) ; <em>Bastard de curèt</em> (1975). <br /><br />Dans une lettre au Majoral Monestier il écrit le 30 Novembre 1975 : <br /><br />« <em>ce ne sont pas des œuvres qui font le plus honneur à notre langue, je les écris seulement pour que les gens puissent en rire et lire de la bonne langue... écrite dans une syntaxe saine.</em> »<br /><br /> Voici un extrait qui donnera une idée de l’ensemble : <br /><br /><em>A l'escóla</em> <br /><br /><em>Lo rijent ven de decialar à sus elevas lus misteris del biais que se farga lo plural. Aorà se vól donar comte s'an plan compres e comensa :</em><br /><em> - Quand dins un ostal l'i nais un nenet : quó's lo ?… <br />- Singulièr ! Siscla tota la classa. <br />- Van plan ; e se n'i a dos, quó's ?...<br /> -De bessons !</em> <br /><br /><em>Espofinadas</em>, p. 47<br /><br /></p>
<h3><em>Muratel</em>, œuvre de toute une vie<br /><br /></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Il s'agit d'un long poème épique de douze chants en vers, commencé en 1925, repris de nombreuses fois et terminé en 1975. Ce récit en vers est inspiré d'une légende locale sur le seigneur du Château de Muratel près de Terrasson. Quand on ouvre le livre, on est de suite pris par la richesse de la langue, l'habileté du poète qui jongle avec les mots avec une grande maîtrise.<a id="2" href="#note2"><sup>2</sup></a><br /><br />« <em>Co's l'istôria dolenta e bloza </em><br /><em>De Gui sans pôu, lo trobador </em><br /><em>Qu'anguet raubar son amoroza, </em><br /><em>Berta, que l'aimava d'amor, </em><br /><em>Al pellant que l'avia, dins son castel, portada </em><br /><em>E que rabios, la gardava clavada, </em><br /><em>Tot amont a l'ensus de sa pus nauta tor.</em> » <br /><br />- <strong><em>Rassa rasseje</em></strong> : dans ces 46 poèmes publiés en 1978, il exprime sa satisfaction d'avoir œuvré pour que vive la langue d'oc. <br /><br /><em>Pel medre avenidor </em><br /><br /><em>Uros lus que son mórts comols d'óbras de vita, </em><br /><em>Que, sans se revirar, buteron lor prefach. </em><br /><em>Uros lo que s'enderm, un cóp l'óbra complida, </em><br /><em>Arland de tant de grun que jitet a jaufat. </em><br /><br /><em>Uros lo que s'estira al siaud de la talvera, </em><br /><em>Après lo seme drut e lo medre rossel. </em><br /><em>Uros lo qu'es tombat en crozar lais gavelas, </em><br /><em>Lus dets claufits de lum e lo solelh pèus èlhs. </em><br /><br /><em>Uros lo que se'n vay, juntant sais mans rimadas </em><br /><em>Sus la garba ligada a redórta d'amor. </em><br /><em>Uros lus que son mórts riches de lor suzor, </em><br /><em>Partits lo granier plen e la terra abladada </em><br /><em>Pel medre avenidor.</em> <br /><br />Cuers, 01-07-1975<br /><br /> « Lorsque vous voyez cette masse d'œuvres, vous êtes presque effrayé et vous vous demandez comment une vie d'homme a pu suffire pour réaliser une telle tâche », écrira Marcelle Drutel dans <em>Vido vidanto, riboun- ribagno</em>, Estamparie Bene, Nimes, 1983</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur<a id="3" href="#note3"><sup>3</sup></a></h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 46 livres édités à compte d'auteur :<br /> <em>- 25 recueils de poèmes </em><br /><em>- 11 livres en prose </em><br /><em>- 10 pièces de théâtre </em><br /><em>- 3 livres édités après sa mort par le majoral Monestier </em><br /><em>- Nombreux inédits</em></p>
<h3>En français</h3>
<h4>a- Poésie</h4>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1939 : <em>Le cricri de la crèche</em> <br />- 1940 : <em>Chansons de caserne</em><br />- 1928 : <em>Profils Terrassonnais</em> (sonnets), imprimerie de la Vézère, Montignac. <br />- 1931 : <em>Nouveaux profils</em>, Imprimerie de l'Argonne, Bordeaux <br />- <em>Chant de grillon</em> <br />- <em>Cœur de grillon</em> 193?, <em>Autres profils</em> (sonnets), Imprimerie de l'Argonne, Bordeaux <br />- 1946 : <em>Nos mois harmonieux</em>, Kaiserslautern, Rohr <br />- 1946 : <em>Chants de prisonnier</em>, Kaiserslautern, Rohr</p>
<h4>b- Prose</h4>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1983 : <em>La littérature d'oc, des troubadours aux Félibres</em>, avec Jean Monestier, P. Fanlac, Périgueux. <br />- 1985 : <em>Le Félibrige et la langue d'oc</em>, avec Jean Monestier, Imp. Réjou Périgueux</p>
<h3>En langue d'oc</h3>
<h4>a- Poesia</h4>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1939 : <em>Visto dèus mounts</em>, Toulouse, imp.Sentein. <br />- 1934 : <em>Jous l'casque</em>, Rodez, Subervie. <br />- 1935 : <em>Resouns de Ruhr</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1940 : <em>Joul's soulelh dèus troubadors</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1940 : <em>Pantais d'un grelh</em>. <br />- 1946 : <em>Cantics e pregarias</em>, Préface de Marcel Ducros, Kaiserslautern, Heinz Rohr <br />- 1946 : <em>Noels e Nadalets</em>, Kaiserslautern,Heins Rohr. <br />- 1953 : <em>Guerra kaki</em>, Rodez, Supervie. <br />- 1967 : <em>Planh de faidit</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1969 : <em>Darrer'ls barbelats</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1974 : <em>Al solelh d'amor</em>, Villefranche de Rouergue. Salingardes. <br />- 1971 : <em>Dolencia</em>, Aurillac, Imprimerie du Cantal, Edition du Centre. <br />- 1972 : <em>Jol cel del Perigord</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1975 : <em>Jol solelh d'oc</em>, Aurillac, Imp. Gerbert. <br />- 1978 : <em>Rassa rasseje !</em> Aurillac, Imp. Gerbert. <br />- 1979 : <em>Muratèl</em> (poèma epic), Villefranche de Rouergue, Salingardes.</p>
<h4>b- Pròsa</h4>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1948 : <em>Dichas de cattivitat</em>, Préface de L.de Lastic, [s .i][s.n][s.d] <br />- 1973 : <em>Contes peus petits elhs</em> (proza), Rodez, Imp. Carrère. <br />- 1973 : <em>Lo devinaire</em> (galejadas), Aurillac, Éd du Centre. <br />- 1975 : <em>Bastard de curèt</em>, Rodez, Imp. Carrère. <br />- 1976 : <em>Contes pel brave monde</em> (proza), Rodez, Imp. Carrère. <br />- 1971 : <em>Espofinadas</em> (contes gais), Aurillac, Éd du Centre, Imp. du Cantal. <br />- 1974 : <em>Proverbis e dittons del Perigord</em> (3 cahiers), Aurillac, Imp. Gerbert. <br />- 1974 : <em>Biais de dire en Perigord </em>(estudi) : Aurillac, Imp. Gerbert. <br />- 1974 : <em>Glossari del Perigord Negre</em>, Rodez. Imp.Carrère. <br />- 1976 : <em>La Syntaxe occitane du Périgord</em>, Orlhac, Imp. Gerbert. <br />- 1977 : <em>Femnas e Miquelets </em>(racontes d'amor e de guerra) : Nîmes. Imp. Bené. <br />- 1985 : <em>Brondilhs</em>, Le Bugue, Imp. PLB.</p>
<h4>c- Teatre en òc</h4>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1922 : <em>Lou foutougrafe de fiero</em> ?<br />- 1934 : <em>Chas'l foutougrafe</em>, Montignac. Imprimerie de la Vézère. <br />- 1931 : <em>Lou bilhet de femna</em>, Montignac, Imprimerie de la Vézère. <br />- 1927 : <em>Pàures medecins</em>, Montignac, Imprimerie de la Vézère. <br />- 1937 : <em>La Nora</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1939 : <em>Perqué Soustena se maridèt pas ?</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes. <br />- 1952 : <em>L'Espion</em>, Rodez. Imp. Subervie. <br />- 1951 : <em>La Lotaria</em>, Rodez, Imp. Subervie. <br />- 1952 : <em>Guston se vol far medecin</em>, Rodez, Subervie <br />- 1950 : <em>Lo Quorum</em>, Villefranche de Rouergue, Salingardes.</p>
<h3>Inédits</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>Étude sur le troubadour Cadenet</em> <br />- <em>Le Félibrige et sa doctrine</em> <br />- <em>Conferéncias en Alemanha</em> (données en 1946-1950)<br />- <em>Orlina</em> (drame en vèrs) <br />- <em>La Font del Gat</em> (roman) <br />- <em>Mus Cridals Cattius</em> <br />- <em>Libre d'or deus Embarbelats</em> <br />- <em>Garsas de femnas</em> <br />- <em>Teatre d'Oc</em> <br /><br />Certains des livres édités sont encore en vente au Bournat du Périgord, 13 rue Klébert, 24000-Périgueux 24000. Ils sont consultables au CIRDOC. <br />Le Bournat à Périgueux possède des cahiers manuscrits, qu’il faudrait inventorier.</p>
<hr />
<p id="note1" style="text-align: justify; line-height: 150%;">1. Dans la graphie des<em> Embarbelats</em> « à » est mis pour « á ». Quand l'imprimeur ne possède pas le caractère « á » il le remplace par « â ». <a href="#1">↑</a></p>
<p id="note2" style="text-align: justify; line-height: 150%;">2. Pierre Miremont écrit « ó » pour « ò » et lorsque l'imprimeur ne dispose pas de ce caractère il remplace « ó » par « ô ». <a href="#2">↑</a></p>
<p id="note3" style="text-align: justify; line-height: 150%;">3. Certains des ouvrages signalés par plusieurs sources (Marcelle Drutel, Zéphirin Bosc) n’ont pas pu être matériellement retrouvés, d’où l’absence de références bibliographiques. Par ailleurs, Miremont payait lui-même les imprimeurs. Il fonctionnait avec des souscriptions et parfois des mécènes. Il n'a pas eu assez d'argent pour publier tout ce qu'il aurait voulu. <a href="#3">↑</a></p>
-
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Vidas
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Articles Vidas
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Martin, Guy (1933-2008)
Martin, Guy (1933-2008)
Subject
The topic of the resource
Enseignant ; professeur
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Géographe, historien, linguiste, analyste de la réalité provençale et plus largement occitane, infatigable militant et pédagogue de la langue et de la culture d’oc et tout particulièrement provençale, détenteur d’un savoir encyclopédique en la matière, ce Ciotaden revendiqué a consacré quasiment tous ses instants à cette passion et à cette mission dans lesquelles l’engagement individuel s’alliait intimement au sens du collectif.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Martin, Guy (1933-2008)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Guiu Martin (forme occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Né le 17 décembre 1933 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône), mort à La Ciotat le 26 mai 2008, il est issu d’une famille ciotadenne et marseillaise qui compte des ascendants génois et vendéens, mais aussi alpins (Faucon de Barcelonnette). Son père intègre la marine marchande comme mousse puis, par formations et promotions successives, exerce la profession de chef de cuisine et ensuite d’intendant sur les paquebots des grandes lignes. Sa mère entretenait de forts rapports amicaux avec la petite fille du chansonnier et écrivain marseillais Victor Gelu dont les descendants possédaient une villa aux Lecques (commune de Saint-Cyr-sur-Mer attenant à celle de La Ciotat).<br />Enfant durant la guerre, il suit ses parents qui se réfugient dans le village contigu de Ceyreste, après des bombardements destructeurs sur La Ciotat. Après l’école primaire et le cours complémentaire locaux, il intègre l’école normale d’Aix-en-Provence. En 1962, mobilisé en Algérie, il est un témoin actif qui prend part au refus du contingent de suivre les généraux putschistes. Il exerce en début de carrière dans l’enseignement primaire dans son département d’origine puis, une fois certifié d’histoire-géographie, il entre dans le secondaire. Cependant, comme il l’a souligné à plusieurs reprises, il sacrifie le développement d’une carrière universitaire à l’enracinement local et à la volonté du <em>vieure au païs</em>. Ainsi exerce-t-il ses fonctions dans quelques postes du Var et des Bouches-du-Rhône, dont La Ciotat et Aubagne. Par la suite, il dispense également des cours pour les étudiants des universités de l’académie d’Aix-Marseille. Par choix délibéré sa vie professionnelle et familiale se déroule à La Ciotat où se trouve sa résidence principale, puis à Vachères (Alpes de Haute-Provence) durant les périodes de congé, village où, avec sa femme Suzanne, elle-même enseignante, ils ont acquis une résidence secondaire dans le cœur du vieux village. Il avoue, parallèlement à son attachement profond à son canton maritime de naissance, une passion pour le haut-pays dont il rappelle que certains de ses ancêtres provençaux sont descendus cf supra, Faucon de Barcelonnette). Ainsi peut-il embrasser, à travers sa lignée et ses lieux de résidence, la diversité complémentaire de l’espace régional.</p>
<h2>Engagement dans la Renaissance d’Oc</h2>
<h3>Du Félibrige à l’occitanisme</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Dès sa scolarité en École normale (fin des années quarante – début des années cinquante) il manifeste son intérêt pour la langue et la culture provençales, ce qui l’amène à rejoindre le groupe du <em>Calèn de Marsiho</em>, encore affilié au Félibrige et à se lier d’amitié avec le poète marseillais Jòrgi Reboul, Glaudi Barsotti et Lucienne Porte-Marrou, liens qui ne devaient jamais se rompre. Les évolutions sociale, politique, économique et les conservatismes institutionnels l’amènent par la suite à s’engager dans la voie d’un occitanisme toujours tempéré par le souci d’affirmer et de préserver les spécificités de toutes les parties du grand espace d’oc. Il rencontre Robert Lafont, devient un de ses collaborateurs et mène avec lui des réflexions communes en matière économique, d’aménagement du territoire et institutionnelle qui illustrent son engagement et le rôle important qu’il joue dans le nouvel occitanisme des années 60 et suivantes.</p>
<h3>Le militant</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Son attachement particulier à la Haute-Provence, complémentaire et non oppositionnel à celui de la Basse-Provence, l’amène à soutenir le développement culturel local, illustration contemporaine de la très ancienne dialectique <em>autura-baissa</em> qu’il a toujours aimé à souligner tout au long de sa vie. <br />C’est à ce titre qu’il s’engage notamment très tôt dans la défense du milieu contre l’implantation des fusées sur le plateau d’Albion, contre le tracé actuel de l’autoroute B 52 (il existe dans les archives de l’INA un reportage des actualités régionales dans lequel il intervient en sa qualité de géographe pour proposer un tracé alternatif<a id="1" href="#note1"><sup>1</sup></a>), contre l’extension du camp militaire de Canjuers. <br />Très sensibilisé à la cause du catalanisme, il soutient sans relâche les activités du cercle catalan de Marseille, présidé par un opposant résolu au régime franquiste, Francesc Panyella, dont il est l’ami. Son intérêt se manifeste également par l’étude de la langue et de la culture catalanes. <br />Il participera de façon très active à divers travaux et actions qui aboutiront à fédérer au niveau local les forces qui porteront François Mitterrand à la présidence de la République. Selon le site <em>laregionoccitanie.fr</em> il aurait été « la cheville ouvrière » dans l’élaboration de projets de lois en faveur de l’enseignement des langues de France<a id="2" href="#note2"><sup>2</sup></a>. Plus tard, son régionalisme convaincu le portera à être un des fondateurs et le premier président du mouvement « Région Provence », organisation militante dont l’objectif statutairement affiché est de « faire entendre la voix de la Provence dans le débat politique » et d’œuvrer pour « une véritable régionalisation ». <br /> Il ne ménage pas non plus son soutien continu au monde associatif.</p>
<h3>Le pédagogue, le « géo-historien » et le linguiste</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Détenteur d’une somme considérable de connaissances spécialisées et reconnu pour ses compétences d’analyste pointu des réalités régionales, il fait preuve au quotidien de ses qualités pédagogiques dans les trois niveaux d’enseignement institutionnels (primaire, secondaire et supérieur), auxquels il convient d’ajouter sa participation à des sessions de formation continue à destination de fonctionnaires ayant besoin d’un éclairage affiné sur l’histoire et le territoire régionaux et enfin à des interventions et à des conférences dans les cadres institutionnel, associatif ou militant.<br /> Pratiquant une approche globale de la problématique régionale, il utilise lui-même volontiers le terme de « géo-histoire » pour mieux l’appréhender. Les innombrables notes qu’il a laissées sur feuilles volantes montrent son souci permanent d’approfondissement de la connaissance de la langue et sa réflexion sur les thématiques politique, économique, culturelle, linguistique et environnementale de la région provençale et plus largement sur l’espace occitan. <br />Il est enfin important de rappeler que sa position vis à vis de la question de la graphie du provençal a été celle de l’ouverture et de la tolérance, reconnaissant le fait qu’il y a deux orthographes historiques de la langue d’oc en Provence, comme cela est rappelé dans la préface de la méthode d’apprentissage du provençal dont il est le co-auteur avec Alain Barthélemy-Vigouroux. En effet, si leur choix se porte sur la graphie classique, tous deux affirment cependant :</p>
<p style="text-align: justify; padding-right: 5pt;">« <em>Quoiqu’il en soit, l’importance de la production écrite de tradition mistralienne en basse Provence, qui continue de prouver sa vitalité de nos jours, impose à toute personne qui souhaite s’approprier la pratique du provençal d’être capable de lire couramment l’orthographe qu’elle utilise, et d’en maîtriser les règles fondamentales afin de pouvoir l’écrire, au prix de quelques vérifications de détails. C’est pourquoi notre manuel comporte une initiation solide à l’orthographe mistralienne.</em> »</p>
<h2>Activités associatives et politiques</h2>
<ul>
<li>Membre du Comité de rédaction du bulletin pédagogique du Centre régional d’études occitanes Provence (CREOP) et rédaction d’articles (années 70)</li>
<li>Président d’honneur du CREOP au début des années 2000</li>
<li>Membre du comité de rédaction de la revue occitane <em>Viure</em></li>
<li>Président de la Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (F.E.L.C.O.) dans les années 90</li>
<li>Président de l’association de promotion et de diffusion de la chanson provençale <em>Cantar</em> qui a fait connaître le chanteur René Sette</li>
<li>Fondateur, président et/ou membre de diverses associations locales et régionales à vocation pédagogique et culturelle ainsi que de défense de l’environnement</li>
<li>Adhérent au Parti socialiste à la fin des années 70 et dans les années 80 (jusqu’à une date indéterminée)</li>
<li>Co-fondateur et président du mouvement « Région Provence »</li>
</ul>
<h2>Bibliographie de Guy Martin</h2>
<p style="line-height: 150%; text-align: center;"><strong>(non exhaustive, classement par date de parution)</strong></p>
<h3>Bibliographie primaire</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />- MARTIN Guy : Sud ou Occitanie ? Marseille, Lo Calen de Marselha, 1967 <br /><br />- BAYLON Christian, LAFONT Robert, BARSOTTI Claude, MARTIN Guy, POGGIO Yves : Parlam Provençau, version provençale, collection Paraula occitana, Marseille, Lo Calen – GLEP – CREOP, CRDP, 1971 (302 p.) <br /><br />- Collectif (sous la direction de Robert Lafont) : Le Sud et le Nord, Toulouse, Privat éditeur, 1971 (249 p.) Guy Martin a rédigé le premier chapitre intitulé « Du relief aux hommes » (p. 13 à p. 72) <br /><br />- MARTIN Guy : Provence au présent, 44 textes d’oc pour les Provençaux d’aujourd’hui, CREP Provence, 1978 <br /><br />- PORTE-MARROU Lucienne, MARTIN Guy (contributeur) : Dançar au païs, Avignon, Institut d’Estudis Occitans Vauclusa-Ventadorn, 1983 (277 p.) <br /><br />- MARTIN Guy : « Le poète de Marseille, Victor Gelu » (p. 45 à p. 63), in l’ouvrage collectif Victor Gelu Poète de Marseille Marseille au temps de Victor Gelu, Institut d’Études occitanes, Centre Régional d’Études Occitanes de Provence, sans date (1985 ?) (63 p.) <br /><br />- MARTIN Guy : « Notes sur le parler de Victor Gelu mis en perspective avec l’espace linguistique occitan » (p. 201 à 228) in édition de Nouvè Grané, Centre régional d’études occitanes de Provence, Aix-en-Provence, Université de Provence, 1987 (229 p.) <em>Cette édition du roman de V. Gelu est le fruit du travail collectif d’ « une équipe animée par Gérard Gouiran, composée d’Alain Barthélemy, Jean-Yves Casanova et Guy Martin »</em>. <br /><br />- Association régionale des professeurs d’histoire et de géographie (ouvrage collectif) : Le Territoire régional Provence, Alpes, Côte d’Azur, Aix-en-Provence, Région Provence Alpes Côte d’Azur – Université d’Aix-Marseille – Institut de géographie, 1992 (168 p.) <br /><br />- LÈBRE Élie, MARTIN Guy, MOULIN Bernard : Dictionnaire de base français-provençal, Centre regionau d’Estudis occitans Provença, 1992 (432 p.) <br /><br />- BARTHÉLEMY-VIGOUROUX Alain, MARTIN Guy : Comment écrire le provençal en orthographe classique (brochure), AELOC (snl, sd, vers 1995), 24 p. <br /><br />- MARTIN Guy, MOULIN Bernard : Grammaire provençale et cartes linguistiques, Aix-en-Provence, Comitat sestian d’Estudis occitans, CREO Provença, 1998 (192 p.) <br /><br />- MARTIN Guy : « Pratiques et modèles alimentaires en Haute et Basse Provence, 1 – Des origines à la consécration » in revue Le patrimoine de Vachères, publiée par l’association éponyme, n° 15, décembre 1998, 36 p. <br /><br />- MARTIN Guy : « Pratiques et modèles alimentaires en Haute et Basse Provence, 2 – Une cuisine de la diversité, de l’équilibre et du goût » in revue Le patrimoine de Vachères, publiée par l’association éponyme, n° 16, juillet 1999, 44 p. <br /><br />- BARTHÉLEMY-VIGOUROUX Alain, MARTIN Guy : Manuel pratique de provençal contemporain Parler, lire et écrire le provençal d’aujourd’hui, Aix-en-Provence, Edisud, 2000 (447 p. + 1 CD). (Deuxième édition : 2007 Troisième édition : 2017) <br /><br />- FETTUCIARI Jòrgi, MARTIN Guiu, PIETRI Jaume : Dictionnaire provençal-français Diccionari provençau-francés, L’Escomessa, CREO Provença, Aix-en-Provence, Diffusion Edisud, 2003 (571 p.)</p>
<h3><b>Traductions en occitan-provençal</b></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><strong>(classement par date de parution)</strong></p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><br />- LERAUT Patrice J. A., Liste systématique et synonymique des lépidoptères de France, Belgique et Corse (2e édition), supplément à Alexanov, 45, rue Buffon, Paris (5e), 1997 (526 p.) : traduction en oc-provençal du résumé de Patrice Léraut relatif aux lépidoptères recensés en Provence, avec carte (p. 385) <br /><br />- BELLAGAMBA : Dins mon païs, Orange, Grandir, 1999 (20 p.) (adaptation pour la jeunesse) <br /><br />- BÉRENGUIER Victor : Balthazar, l’âne testard, Saint-Martin de la Brasque, le Lutin malin, 2003 (95 p.) (adaptation pour la jeunesse)</p>
<h3><b>Enregistrements<br /><br /></b></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Lectures occitanes, Avignon, Instituts d’études occitanes, 1975 (disque 33 t., 30 cm, en collaboration avec Pierre Bec et Joseph Migot)</p>
<h3><b>Bibliographie secondaire<br /><br /></b></h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- FOURIÉ Jean, Dictionnaire des auteurs de langue d’Oc de 1800 à nos jours, Aix-en-Provence, Felibrige Edicioun, 2009 (371 p.)<br /><br />- site data.bnf.fr/guy martin</p>
<hr />
<p id="note1" style="text-align: justify; line-height: 150%;">1. Émission <em>La France défigurée</em> du 22 juillet 73, consultable sur le site de l’I.N.A. : <a href="https://www.ina.fr/video/CAF93027867/autoroute-b52-aubagne-toulon-video.html"><em>https://www.ina.fr/video/CAF93027867/autoroute-b52-aubagne-toulon-video.html</em></a> de 00:06:50 à 00:07:45 <a href="#1">↑</a></p>
<p id="note2" style="text-align: justify; line-height: 150%;">2. Rubrique « Biographie des personnes qui ont marqué (ou marquent) l’histoire de l’Occitanie » <a href="#2">↑</a></p>
<p id="note3" style="text-align: justify; line-height: 150%;">3. Documents remis au Cep d’oc, Ostau de Provença, à Aix-en-Provence mais non encore inventoriés <a href="#3">↑</a></p>
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Roux, Denis
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Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
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Félibrige
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Calèn de Marsiho
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1945-1968
1968-...
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Ceyreste (Bouches-du-Rhône)
La Ciotat (Bouches-du-Rhône)
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Date Issued
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2019-03-27 Aurélien Bertrand
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Title
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Vidas
Article biographique
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Title
A name given to the resource
Vezole, Jean (1923-2014)
Vezole, Jean (1923-2014)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Érudit autodidacte, conteur, écrivain, ce n’est qu’à la retraite que cet instituteur fils de paysans écrit en occitan. Il puise la matière de ses contes dans ce qu’il a appris dans les villages où il a enseigné, il s’inspire aussi de contes des provinces françaises. Spécialiste des vieux documents médiévaux et de l’occitan ancien, il est l’auteur de nombreux articles historiques et philologiques.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Vezole, Jean (1923-2014)</p>
<h3>Autres formes du nom</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Joan Vesòla (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Joan da Tron (pseudonyme) ; son premier nom de plume dans la revue <em>La Cabreta</em> du Félibrige cantalien, du nom du village où il né (Thourou de Saint-Cernin)</p>
<h2>Élements biografiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Jean Vezole nait le 2 février 1923 dans une ferme de la commune de Saint-Cernin, dans le Cantal, il est l’aîné de trois enfants. Il passe quelques années à l’Hôpital Ydes (ancien nom de la commune qui est maintenant « Ydes »), où ses parents tiennent un bureau de tabac. À la mort du père en 1935, la famille revient à Saint-Cernin. Pendant les vacances, Jean, adolescent, travaille chez ses oncles paysans. <br />À l’âge de onze ans il rentre au cours complémentaire de l’Hôpital Ydes et en 1939, à l’École Normale d’Aurillac. En 1943 il part pour les « chantiers de jeunesse » puis pour échapper au Service du Travail Obligatoire, il se cache dans une ferme sous une fausse identité. À la Libération il est nommé instituteur dans le nord du département. <br />Il effectue un an de service militaire puis enseigne dans des classes uniques de la région de Saint-Flour (communes de Lavastrie et d’Alleuze). En 1958 il est nommé auxiliaire au Rouget, en Châtaigneraie ; puis directeur, c’est là qu’il termine sa carrière à l’âge de cinquante-six ans. Comme l’immense majorité des instituteurs de sa génération, il était membre du Syndicat National des Instituteurs (SNI), sans pour autant y exercer des responsabilités. Homme de gauche, il n’était affilié à aucun parti politique. <br />En 2007 Jean Vézole est promu chevalier des Arts et des Lettres. <br />Jean Vezole est le père de trois garçons. <br />Il est décédé le 27 novembre 2014, à la maison de retraite d’Ytrac.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Quand il rentre à l’école en 1929 Jean ne parle que la langue d’oc, il l’utilise pour écrire le français, apprendre les conjugaisons… plus tard il s’en servira pour enseigner l’orthographe à ses élèves. <br />Instituteur il fait le tour du département, il entend la langue d’oc dans sa diversité et sa richesse. Il achète des livres, s’abonne à <em>La Cabreta</em>, la revue du Félibrige cantalien, dont il fut un membre de base ; en lisant il apprend à écrire sa langue maternelle.<br /> Lorsqu’arrive la retraite, Jean Vezole se consacre à la recherche historique et à la langue occitane. Habitant à Aurillac, il se rend tous les jours à pied aux archives départementales pour y travailler : il a appris seul à déchiffrer les vieux documents. Il adhère à la société savante « la Haute-Auvergne », en devient la secrétaire général. <em>Lo Vièlh Orlhac</em> (les racines occitanes d’Aurillac) paraît en 1989 aux éditions L’ostal del libre, <em>Le moyen occitan cantalien</em> – documents médiévaux et actes notariés en langue d’oc des XIV<sup>e</sup>, XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles – en 2005 aux éditions « Lo Convise ». <br /> Homme très ouvert, il est membre de la section cantalienne de l’Institut d’Etudes Occitanes qu’il préside à partir de 1983, avant d’en devenir président d’honneur. Il appartient aussi au Félibrige. Il collabore à différentes publications (<em>La Cabreta, Monde en Òc, Parlem, Vent Autan, Lo Convise, La vida aicí</em>…). Diseur recherché il participe à divers spectacles et animations dont à partir de 1983 et pendant près de 30 ans l’émission félibréenne « Occitania » avec son compagnon le majoral Jean Fay sur Radio Jordanne, qui prit, à partir de 1997, le nom de Jordanne FM. <br />Il avait collecté quantité de contes auprès d’anciens, particulièrement de l’un d’entre eux qu’il désignait du nom de Trapon. C’est ainsi qu’il édite, entre collectage et création, trois recueils de contes ou récits : <em>Contes mai qu’a meitat vertadièrs</em> (I.E.O. Cantal, 1985), <em>Contes pas tròp messorguièrs</em> (Ostal del Libre, 1985), <em>Racontes per gardar la santat</em> (Ostal del Libre, 2005) et un recueil d’expressions pittoresques de langue d’oc :<em> Biais de dire dins lo Cantal</em> (<em>Lo convise</em>, 2007). <br />Intéressé par la musique, il avait appris aussi à jouer de la mandoline et du piano. Il recueille des airs populaires, il est aussi compositeur à ses heures, sa bourrée « Au Joan ! » est enregistrée par le groupe musical du Convise (<em>Margarida al país verd</em>, <em>lo Convise</em> – 2001).<br />Jean Vezole a été enregistré, on peut l’entendre lire ses textes et raconter (documents sonores aux archives départementales du Cantal). <br />Comme en témoignent ces enregistrements et publications, Jean Vezoles parlait et écrivait dans une langue populaire, et faisait le lien entre le monde paysan et une élite cultivée.</p>
<br /><hr />
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1985 : <em>Contes mai qu’a meitat vertadièrs</em>, Aurillac, I.E.O. Cantal <br />- 1989 : <em>Lo Vièlh Orlhac</em> (les racines occitanes d’Aurillac) Aurillac, I.E.O. Cantal <br />- 2005 : <em>Contes pas tròp messorguièrs,</em> Aurillac, Ostal del Libre <br />- 2005 : <em>Racontes per gardar la santat</em>, Aurillac, Ostal del Libre <br />- 2005 : <em>Le moyen occitan cantalien</em> – documents médiévaux et actes notariés en langue d’oc des XIV<sup>e</sup>, XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles, Aurillac, Lo convise. <br />- 2007 : <em>Biais de dire dins lo Cantal</em>, Aurillac, Lo convise.<br /><br />Voir aussi un enregistrement audio : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ePNhTgFSemU" target="_blank" rel="noopener">https://www.youtube.com/watch?v=ePNhTgFSemU</a></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Daval, Fèlix
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2018-05-09
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http://vidas.occitanica.eu/items/show/2117
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Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-26 Bertrand Aurélien
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A legal document giving official permission to do something with the resource.
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Félibrige
Institut d'Estudis Occitans (IEO)
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1945-1968
1968-...
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Cantal (France)
Saint-Cernin (Cantal)
Saint-Flour (Cantal)
Ydes (Cantal)
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The nature or genre of the resource
Text
-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Mourier, Marie (1922-2011)
Mourier, Marie (1922-2011)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Née en Ardèche en 1922, de famille paysanne, paysanne elle-même, auteure de récits, poèmes et chansons, membre de l’association <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3>Forme référentielle</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mourier, Marie (1922-2011)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">< Vallon, Marie (1922-2011) (nom de jeune fille)</p>
<h2>Éléments biographiques </h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Vallon est née le 7 mars 1922 à Saint-Jeure-d'Andaure, près de Saint-Agrève en Nord Ardèche. Elle avait trois ans quand sa famille a déménagé pour aller exploiter une petite ferme, à La Roue, commune de Vaudevant. C'est dans ce village qu'elle est allée à l'école et a pris le goût de lire et d'écrire. Mais, à douze ans, « elle en sait bien assez », comme disaient les gens. Il y avait beaucoup de travail à la maison avec les sœurs et les frères – Marie était la seconde de douze enfants. Elle est louée dans les fermes à l'entour pour garder les chèvres et les moutons...<br />École terminée, Marie Vallon aime toujours lire. Lire et... écrire. La fillette, puis la jeune fille, écrit donc pour se raconter des histoires, à la façon des travaux scolaires ou des revues dont la famille est friande. On la dit « dans la lune ».<br />À vingt ans, elle épouse Henri Mourier, de Saint-Félicien, et c'est la même vie qui continue, à la fois dure et heureuse. À son tour d'élever ses enfants, nombreux, et d'aider son mari dans les champs. Elle n’a plus beaucoup beaucoup de temps pour écrire, mais il y a toujours le plaisir de chanter – elle est bonne chanteuse.<br />C'est à l'occasion d'un accident cruel où un de ses fils perd la vie que l'écriture revient dans la vie de Marie Mourier. Pour conjurer la douleur, le besoin d'écrire s'impose. Elle commence un texte, un poème, qu'elle reprendra dix ans plus tard. Puis les enfants grandissent, son époux disparaît, elle a du temps libre. L'envie la prend de raconter ce qu'elle a vécu, pour ses enfants et les petits-enfants qui arrivent. Naissent alors histoires, poèmes et chansons, en français dans un premier temps, puis en occitan quand elle croise la route de l'association <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Mourier chante ses chansons sur les ondes d'une radio locale, dans des veillées... Ses histoires, ses poèmes trouvent place dans le journal de l'association, <em>Lo Grinhon</em>. C'est pour ce journal qu'elle va faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait, peut-être même pas imaginé : écrire dans sa langue d'enfance et de vie – elle l'a toujours parlée avec son mari – dans ce « patois » méprisé, l'occitan. Au rythme de trois ou quatre numéros par an, elle va dérouler ses souvenirs, faire les portraits de personnages pittoresques, inventer des histoires, des contes...<br />Tous ces textes, une cinquantaine, ont été édités par <em>Parlarem en Vivarés</em>.<br />Marie Mourier est décédée le 25 septembre 2011.</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>Quand èro petiotona</em>, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2007. En occitan. <br />- <em>Quand èro petiotona</em> / Quand j’étais petite, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2017. Occitan / français. <br />Quelques articles saisonniers dans La bulle verte, bulletin de l'Office du Tourisme de Saint-Félicien (07). <br /><br />Participation aux enregistrements :<br /> <br />- <em>Ieu savo 'na chançon</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 1 de l'Atlas sonore Rhône-Alpes, 1989, reédition CD en 1996.<br /> - <em>Haut-Vivarais</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 5, Atlas sonore Rhône-Alpes, 1992. <br /><br />NB : Un « sentier d’interprétation » est en préparation « Sur les pas de Marie Mourier » à Vaudavent, sa commune d’enfance.</p>
<hr />
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Naissuá en Ardecha en 1922, d’una familha païsana, païsana se-mesma, autora de recits, poèmas e chançons, sòcia de l’associacion<em> Parlarem en Vivarés.</em></p>
<h2>Identitat</h2>
<h3>Forma referenciala</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mourier, Marie (1922-2011)</p>
<h3>Autras formas conegudas</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">< Vallon, Marie (1922-2011) (nom de naissença)</p>
<h2>Elements biografics</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Vallon es naissuá lo 7 de març de 1922 ès Sant Geure d'Andaure, dau latz de Sant Agreve en Ardecha de naut. Aviá tres ans quand la familha se meirèt per anar faire valer una petita ferma, ès La Roá, sus la comuna d'ès Vaudavent. Qu'es dins 'quelo vilatge qu’anèt a l'escòla e que prenguèt lo gost de legir e d'escriure. Mas, a dotze ans, « ne'n sap ben pro » coma disián lo monde. I aviá ben de travalh a la maison daube las sorretas e los frairons – Marie èra la segonda d’una mainaa de dotze enfants. Se loièt dins las fermas dau caire per gardar las chiauras e las feàs...<br />Escòla 'chabaa, Marie Vallon ama totjorn legir. Legir e... escriure. La filheta, puei la joina filha, escriu doncas per se contar d'istòrias, dau biais de las escrituras escolaras o de las revistas que la familha se ne’n galava. La dison « gaita-luna »...<br />A vint ans, marida Henri Mourier d'ès Sant Farcian. E qu'es la mesma viá que contunha, au còp dura e eürosa. A son torn d'abarir sos enfants, nombrós, d'aidar son òme per los champs. A plus gaire de temps per escriure mas i a totjorn lo plaser de chantar – es una fina chantaira.<br />Qu'es a l'ocasion d'un auvari cruèl, la perda accidentala d'un garçon, que l'escritura tòrna dins la viá de Marie Mourier. Per conjurar la dolor, lo besonh d'escriure s'impausa. Comença un tèxte, un poèma, que tornará prendre detz ans mai tard. Puei los enfants venon grands, son òme dispareis, a mai de temps. L'enveia la pren de contar çò qu'a viuput, per sos enfants e los petits-enfants qu'arrivan. Espelissan alòrs istòrias, poèmas e chançons, en francés d’en promeir, puei en occitan quand crosa la rota de l'associacion <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Engatjament dins la renaissença d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Mourier chanta sas chançons sus las ondas d'una ràdio locala, dins de velhaas... Sas istòrias, sos poèmas tròvan plaça dins lo jornalet de l'associacion, <em>Lo Grinhon</em>. Per aquesto jornal, vai faire quaucòm qu'aviá jamai fait, benlèu pasniu imaginat : escriure dins sa lenga d'enfança e de viá – a totjorn parlat daube son òme – dins aquesto patois mespresat, l'occitan. Au ritme de tres o quatre numeros per an, vai debanar sos sovenirs, faire los retraits de personatges pintoresques, inventar d'istòrias, de contes...<br />Tots 'quelos textes, un cinquantenat, son estats editats per <em>Parlarem en Vivarés</em>.<br />Marie Mourier meriguèt lo 25 de setembre de 2011.</p>
<h2>Bibliografia de l'autor</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>Quand èro petiotona</em>, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2007. En occitan. <br />- <em>Quand èro petiotona</em> / Quand j’étais petite, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2017. Occitan / français. <br />Quauques articles sasonièrs dins La Bulle verte, bulletin de l'Ofici de Torisme d'ès Sant Farcian. <br /><br />Participacion aus enregistraments de :<br /> <br />- <em>Ieu savo 'na chançon</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 1 de l'Atlas sonore Rhône-Alpes, 1989, reédition CD en 1996.<br /> - <em>Haut-Vivarais</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 5, Atlas sonore Rhône-Alpes, 1992. <br /><br />NB : Un « sentier d’interprétation : Sur les pas de Marie Mourier » se prepara es Vaudavent, sa comuna d’enfança.</p>
<hr />
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Nouaille, Marc
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2017-08-02
Relation
A related resource
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
oci
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2097
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-01-30 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
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Temporal characteristics of the resource.
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Saint-Agrève (Ardèche)
Saint-Félicien (Ardèche)
Ardèche (France)
-
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
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Rey, Nadal (1911-2016)
Rey, Nadal (1911-2016)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Nadal Rey (Lévignac-sur-Save, 23-12-1911 † Salses, 20-11-2016) est un professeur d’espagnol, puis censeur. Il mène un combat pour une double reconnaissance : celle de la langue d’oc et celle des aînés qu’il regroupe en associations départementales, puis fédération nationale et internationale. Le prix Nadal-Rey qu’il a fondé se veut intergénérationnel.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Rey, Nadal (1911-2016)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Rey, Noël (nom à l'état civil)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Rei, Nadal (version occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Né d’un père languedocien et d’une mère gasconne, c’est à l’école que Noël Rey apprend le français. Après l’Ecole Normale de Toulouse en 1931, il rejoint l’ENSET (Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique) à Paris, puis la faculté de Lettres de Madrid en 1933, pour être nommé professeur d’espagnol à Verdun-Saint Chamond. En 1934, jeune marié, il enseigne à Grenoble, aux classes préparatoires aux Arts & Métiers, mais en 1939, la guerre arrivant, il est envoyé en Afrique : épisode narré dans le <em>Bataillon perdu</em>, titre d’un de ses nombreux ouvrages. C’est au Maroc qu’il passe la majeure partie de sa carrière (22 ans) comme professeur d’espagnol, puis censeur. En 1973, l’âge de la retraite le fait revenir à Lavilledieu. <br />Noël Rey est écrivain : « Écrire c’est participer à la vie », avait-il coutume de dire. En 1988 paraît <em>Camins…</em> qui présage d’un long cheminement, pédestre et spirituel. Plusieurs associations peuvent le compter à son actif : la Compagnie des écrivains de Tarn-et-Garonne, l’association Miguel de Cervantès, l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques, l’Académie de Montauban où il est élu en 1980, et récemment l’Académie du Languedoc. <br />C’est avant tout un homme d’action, sa règle étant, disait-il « parler, écrire, agir, réaliser ». À son retour du Maroc, il fait revivre les battages à l’ancienne et crée « <em>Los Ainats de Laviladieu</em> ». En 1976, c’est la naissance de la Fédération des Aînés Ruraux de Tarn-et-Garonne qui va rassembler en vingt ans 112 clubs avec 12 600 adhérents. En 1990, la Fédération Nationale est forte de 73 fédérations départementales avec 800 000 adhérents. L’association a aussi une dimension internationale avec la création de la FIAPA en 1980 qui, en vingt ans, va réunir 54 pays avec un statut consultatif n°1 auprès de l’UNESCO. Nadal Rey se consacre surtout à la « Fédération Iberómericana de Asociaciones de Personas Adultas Mayores » qu’il anime. Pas moins de neuf tomes recensent sa pensée sous le titre de <em>La troisième étape</em>. Le lien social est indispensable pour lui et, à l’intention des isolés, il met en place la « Présence verte ». Plusieurs décorations ont ponctué cette vie intense au service de la communauté : Palmes académiques, Légion d’honneur, Mérite militaire, Médaille de la Jeunesse et des Sports, Médaille de la Croix-Rouge, Médaille de l’Ordre de Malte.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Nadal Rey est tout autant occitaniste : son amour de la langue d’oc transparaît dans <em>L’Esclarida</em>, où il est aussi bien question de Machu Pichu que de Montségur, ou sa <em>Canta de l’amor</em>. <br />Il anime la section occitane du Club des retraités de l’Éducation Nationale, et crée celle du « Recaliu » de Lavilledieu. Il est membre de la plupart des associations occitanes tarn-et-garonnaises : de la section Antonin-Perbosc, de l’Institut d’Etudes Occitanes et de l’Association pour la Langue et la Culture occitanes qui met en place tous les deux ans le prix qui porte son nom, en liaison étroite avec la Fédération des Aînés ruraux de Tarn-et-Garonne devenue « Générations Mouvement 82 ».<br /><br /> Pour accueillir Nadal Rey, élu à l’Académie de Montauban, le 16 juin 1980 au 38ème fauteuil, Pierre Gardes, <em>capiscol de l’Escolo Carsinolo</em> et secrétaire de l’Académie s’exprime d’abord en occitan, précisant qu’avec lui, « c’est aussi la langue du Midi qui rentre à l’Académie ». Dans sa réponse, Nadal doit louer ses prédécesseurs occitans du Quercy, mais il réserve pour la séance solennelle le soin de révéler son maître à penser, Fernand Barrué, issu comme lui du pays de Save, qui l’a imprégné tant pour la poésie que pour la conduite de sa vie.</p>
<h2>Bibliographie de Nadal Rey</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <a href="http://trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?idx=au%252Cwrdl&q=Nadal%252C%2520Rey&limit=au%3ARey%2C+Nadal&sort_by=pubdate_asc&addto=Ajouter+%C3%A0...&biblionumber=81806&loggedinuser=&biblionumber=83976&loggedinuser=&biblionumber=83977&loggedinuser=&biblionumber=83983&loggedinuser=&biblionumber=83979&loggedinuser=&biblionumber=83981&loggedinuser=" target="_blank" rel="noopener">Voir la bibliographie de Nadal Rey sur <em>Lo Trobador</em>, le catalogue collectif occitan</a></p>
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An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2016-12-21
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Haute-Garonne (France)
Tarn-et-Garonne (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1914-1939
1939-1945
1945-1968
1968-...
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Sabatié, Norbert
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- « Nadal Rey, sa vida, sas accions, son òbra », Lo Diari, 32, julhet-agost de 2016</p>
Is Part Of
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Institut d'Estudis Occitans (IEO)
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Language
A language of the resource
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Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2089
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-18 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
-
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A name given to the resource
Vidas
Article biographique
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Title
A name given to the resource
Courbet, Jean-Marc (1947-2016)
Courbet, Jean-Marc (1947-2016)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em>Baile</em> (secrétaire général) du Félibrige de 2006 à 2012, chimiste de formation, il effectua sa carrière dans l’industrie et fut jusqu’à sa mort en 2016 un des militants les plus actifs du Félibrige.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Forme référentielle</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Courbet, Jean-Marc (1947-2016)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Alice (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Liounèu de Volvent (pseudonyme)</p>
<h2>Éléments biographiques </h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Fils de paysan, il est né en 1947, à Camaret dans le Vaucluse. Scolarisé dans son village, il intègre plus tard le lycée d'Orange où il a comme professeur le poète Pierre Millet. Mais ce n’est que dans les années 1983-1984 qu’il découvre que ce professeur était aussi majoral du Félibrige et poète de talent. En 1972, il a épousé Sylvie. Le couple aura deux filles et trois petits-enfants. Chimiste de formation, sa carrière le conduit au centre nucléaire de Saclay pour s'achever à Marcoule en 2007. Il meurt à Bollène où il résidait depuis 1975, le 6 novembre 2016, des suites d’une longue maladie contre laquelle il se battait depuis des années.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">C’est par l’intermédiaire de l'écrivain et félibre Bruno Eyrier que Jean-Marc Courbet eut ses premiers contacts conscients avec la langue d’oc sous sa forme provençale. En 1978, il rallie l'association Parlaren à Bouléno. En 1982, il y crée le Centre de documentation provençale. En 1990, il intègre le Félibrige. En 1999, à la Santo-Estello de Grasse, il est élu majoral et reçoit la Cigale d'Or de Zani. Il anime des émissions de radio, assure des tournées de conférences, participe à la sauvegarde d'associations félibréennes. En 2006, il est élu secrétaire général du Félibrige, jusqu’en 2012, où sa santé lui interdit de prolonger cet engagement. <br /><br />Il n’en demeure pas moins très actif : il rédige notamment la revue du félibrige <em>Lou Felibrige</em>, dans laquelle il fait place à toutes les publications en langue d’oc, quel qu’en soit le dialecte et la graphie. Il fait circuler sur internet une version abrégée de chaque livraison, qui atteint un très large public.<br /><br /> C’est souvent lui qui représente, à partir de 2007 et jusqu’en 2012, le Félibrige dans la coordination « Anem, òc » qui organise les grandes manifestations culturelles unitaires. Dans ce cadre, comme dans la revue du Félibrige, il manifeste capacités d’écoute, souci d’unité, et sens du dialogue. Il est d'ailleurs systématiquement présent au festival Estivada de Rodez où il se réjouit de voir réunis tous les militants culturels de la langue d’oc. <br /><br />Il participe également aux travaux et réflexions du Pen-Club de langue d’oc, lorsque celui-ci est réactivé au début des années 2000 sous la présidence de Jean-Frédéric Brun.<br /><br /> En 2013, le Grand Prix littéraire de Provence lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre en provençal. <br /><br />Il est l'auteur en 1991, aux éditions <em>Parlaren</em>, de <em>Proujèt Fredéri</em>, un roman d’espionnage où le provençal est utilisé à dessein pour parler de modernité. <br /><br />Dans <em>Prouvènço e Catalougno</em> (Les Presses du Midi, 2010), il fait le résumé de « l’istòri d’uno freirejacioun » et le récit du voyage des Félibres en Catalogne les 3-4 et 5 octobre 2008.<br /><br /> En 2013, il édite, aux Presses du Midi également, l’autobiographie de Pèire Millet, <em>I raro de l'estiéu</em> qui lui avait été confiée par l’auteur au début des années 80.<br /><br /> Sa dernière œuvre, qui lui était chère, est une traduction en langue d’oc de l’œuvre de Rabindranath Tagore, le grand écrivain, peintre et philosophe indien, publiée d’abord en bengali, sous le titre de <em>Gitanjali</em>, puis, dans une édition augmentée, en anglais, sous le titre <em>Song offerings</em>. C’est à partir de la traduction française de Gide en 1913 (quand Tagore obtint le prix Nobel de littérature) que Jean-Marc Courbet, proposa une traduction provençale de cette traduction de traduction. Il était fier d’avoir ainsi contribué à boucler la boucle entre deux prix Nobel : Mistral et Tagore. <br /><br />Travailleur inlassable, Courbet écrivait notamment dans <em>Li Nouvèlo de Prouvènço</em> e <em>Prouvènço d'aro</em>.</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p>- <em>Proujèt Frederi</em>, Marsiho : Parlaren, 1991<br />- « Tradicioun d'aveni », in<em> Prouvènço d'aro</em>, n°118, desèmbre 1997, p. 10<br />- <em>Prouvènço e Catalougno</em>, Toulon : Presses du Midi ; Félibrige<br />- <em>L'Óuferto lirico</em>, Felibrige : imp. 2016</p>
<hr />
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2016-11-24
Is Part Of
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Félibrige
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
Bollène (Vaucluse)
Vaucluse (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1945-1968
1968-...
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Verny, Marie-Jeanne
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em>- </em>Préface de l’ouvrage de Pèire Millet, <em>I raro de l’estiéu</em>, édité par Jean-Marc Courbet. <br />- Notice « Courbet (Jean-Marc) », in Jean Fourié, Dictionnaire des auteurs de la langue d’oc à nos jours, 2ème éd. Felibrige edicioun, Aix-en-Provence, 2009. <br />- http://www.laprovence.com/article/edition-vaucluse/4192370/felibrige-le-majoral-courbet-sest-eteint.html <br />- http://www.aquodaqui.info/Jan-Marc-Courbet-sera-lou-53en-Grand-Pres-literari-de-Prouvenco_a406.html <br />- http://www.cieldoc.com/libre/integral/libr0435.pdf : texte intégral du roman <em>Proujèt Frederi</em> <br />- http://www.cieldoc.com/libre/extrait/extr435.pdf : préface du roman <em>Proujèt Frederi</em> par Bernat Giely.</p>
Relation
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2087
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-14 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
-
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e0d077d638c522c834dafd41503c2fb7
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A name given to the resource
Vidas
Article biographique
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A name given to the resource
Chambouleyron, Auguste (1931-2014)
Chambouleyron, Auguste (1931-2014)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Enseignant d’origine paysanne, communiste, participe aux activités occitanistes en Ardèche.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Chambouleyron, Auguste (1931-2014)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Auguste Chambouleyron est né le 20 avril 1931 à Montagnac sur la commune de Saint Andéol de Vals, en Ardèche. Il a eu une enfance paysanne près de la rivière La Volane. Puis il a été enseignant en français, histoire, géographie, gestion, dans des lycées du département : Largentière, Le Teil et Annonay où il a fini sa carrière. Idéaliste, humaniste, il a foi en l'homme et milite au Parti Communiste. Avide de connaissance, il a étudié un certain nombre de langues étrangères : russe, chinois... Sans oublier sa langue maternelle..</p>
<h2>Engagements dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Chambouleyron a écrit pour <em>Lo Grinhon</em>, le journal trimestriel interne de l'association <em>Parlarem en Vivarés</em>, des textes courts contant ses souvenirs d'enfance, traçant les portraits de personnes de sa famille ou du voisinage. Ces textes sont répartis en deux parties intitulées : <em>Letras d'un Raiòu</em> et <em>La Mamet o contava</em>. La langue utilisée est celle de son enfance, l'occitan de la région d'Aubenas, qu'il écrivait dans en graphie classique. Soucieux de se faire comprendre de son entourage, il utilisait parfois des mots du vivaro-alpin de la région d'Annonay, où il était installé depuis longtemps, et avait le souci de joindre à ses écrits un vocabulaire donnant la correspondance entre les deux parlers. Il est mort le 31 janvier 2014.</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Son œuvre d'écrivain se résume en une trentaine de textes parus dans <em>Lo Grinhon</em>, de 1997 (n°28) à 2013 (n°77), sous le titre « Letras d’un Raiòu » ou « La mamet o contava » puis rassemblés, accompagnés de photos, d’une carte et de tableaux de sa main, dans une brochure imprimée par ses soins et offerte à sa famille et à ses amis. Une édition publique est envisagée.<br /><br /><strong>« Letras d’un Raiòu » dans <em>Lo Grinhon</em></strong> <br /><br />- n° 28, prima de 97 : « Març e lo pastre » <br />- n° 29, estiu de 97 : « E vèja’qui perque me sonhave », « Lo Marevú », « Lo Marcelàs » <br />- n° 30, endarreir de 97 : « Lo Fernand », « La maire Lucía », « La Victorina delh Clòvis », « La tanta Victorina » <br />- n° 31, ivern de 97-98 : “Lo cosin Giraud” <br />- n° 32, prima de 98 : « Quand gardave las chabras » <br />- n° 38, ivern de 99-2000 : « Quauques proverbes e ditons »<br />- n° 43, estiu de 2001 : « Aviá ‘na possa coma un soudard », « Recèpta per faire coire un gralhàs »<br />- n° 45, prima de 2002 : « Dos paures inocents », « lo Toton e la Tatà »<br />- n° 51, ivern de 2005 : « Costumas d’en bas de dinc lo temps » <br />- n° 52, prima de 2005 : « Lo paire Colomb d’ès Montanhac » <br />- n° 54, ivern de 2005-2006 : « Lo paire Fortunet » <br />- n°63, prima de 2009 : « Lo 8 de mai 1945 vès nosautres » <br />- n° 65, ivern de 2009 : « Marçau » <br />- n° 66, prima de 2010 : « Quand moriguèt lo poèta… » <br />- n° 69, ivèrn de 2011 : « L’òme delh boisson » <br />- n° 71, estiu de 2011 : « A Sent Ròch vès Antraiga » <br />- n° 77, prima de 2013 : « Grabuja per d’aiga »<br /><br /> <strong>Cronique « La Mamet o contava » dans <em>Lo Grinhon</em></strong> <br /><br />- n° 34, ivern de 98-99 : « Lo Xavièr la Peta d’ès Lubancs » <br />- n° 35, prima de 99 : « La vianda d’a l’entorn de l’òs », « l’erba d’a l’entorn delh ranc »<br />- n° 36, estiu de 99 : « Lo Pière de Tenàs d’ès lo Nogièr »<br />- n° 37, endarreir de 99 : « L’oncle Ilarion », « Lo Lebraut », « La bòna sœur qu’èra benlèu una espiona » <br />- n° 39, prima de 2000 : « Atens batema ! »<br />- n° 40, estiu de 2000 : « Lo petit Jules » <br />- n° 42, prima de 2001 : « La malimpara » <br />- n° 44, endarreir de 2001 : « Una istoira de trèva » <br />- n° 48, prima-estiu de 2003 : « Una glaça per se miralhar » <br />- n° 50, prima de 2004 : « Charivari » <br /><br /><strong>Poèmes dans <em>Lo Grinhon</em></strong> <br /><br />- n° 59, endarreir de 2007 : « L’auratge »</p>
<hr />
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2016-11-22
Is Part Of
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Parti Communiste
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1939-1945
1945-1968
1968-...
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Revue <em>Lo Grinhon</em> de l’Association Parlarem En Vivarés. <br /><br />- Brochure <em>Montagnac</em> d’Auguste Chambouleyron.</p>
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Ardèche (France)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Nouaille, Marc
Relation
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A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2084
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-13 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
-
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35799eb6c1e30d19131e72a2cffb59d3
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Ebauches
Article biographique
Articles Vidas
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The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
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A name given to the resource
Delfau, Auguste (1893-1984)
Delfau, August (1893-1984)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Militant et homme de lettres, Auguste Delfau a joué un rôle important dans l’organisation de l’IEO à la suite de la Seconde Guerre mondiale.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Delfau, Auguste (1893-1984)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Delfau, August (forme occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques </h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Auguste Delfau est né à Carmaux le 12 mars 1893 de parents agriculteurs originaires du Ségala tarnais.<br /> Il devient instituteur dans l’Aude après avoir fait l’École Normale à Carcassonne. Il est ensuite nommé Inspecteur de l’Enseignement Primaire dans les Pyrénées-Orientales où il s’intéresse à la culture catalane.<br /> Après avoir pris sa retraite, en 1945, il vit entre Leucate-Plage, où il passe une partie de son temps, et sa maison de famille à Moularès où il meurt le 18 novembre 1984.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Plus que pour son œuvre littéraire, Auguste Delfau est surtout connu pour son engagement pour la langue et la culture occitanes et plus largement pour les langues et cultures régionales et menacées.<br /> Ainsi il devient président du Calelh de Carmaux, rédacteur en chef des <em>Annales de l’IEO</em> mais aussi secrétaire du conseil d’études de l’Institut d’Etudes Occitanes de 1960 à 1970 et membre du comité de rédaction de la <em>Revue du Tarn</em> dès 1956. Entre autres activités et en tant que secrétaire général de la section d’histoire littéraire de l’Institut d’Etudes Occitanes (poste qu’il occupe à partir de 1958) il organise pour l’IEO quatre colloques ; le premier, en 1959, à Toulouse sur la littérature occitane des XVI<sup>e</sup> et XVII<sup>e</sup> siècles, en 1962, à Montpellier autour du thème « Civilisation régionale et littérature occitane aux XVII<sup>e</sup> et XVIII<sup>e</sup> siècles en Bas-Languedoc », ensuite, en 1963, à nouveau à Toulouse, à l’occasion de l’anniversaire de la bataille de Muret pour « Situer Muret dans l’histoire occitane » et enfin, en 1965, à Auch où les communications portent sur Pey de Garros et la situation culturelle de l’Aquitaine méridionale au XVI<sup>e</sup> siècle.<br /> Sur le plan national et international il est dans les années 60 (1960-1967) secrétaire général du Conseil National de Défense des Langues et Cultures Régionales et en 1964 parmi les premiers promoteurs de l’Association Internationale des Langues et Cultures Menacées. <br /><br />Il est également l’auteur d’une œuvre littéraire d’intérêt dont on retient la publication de deux recueils de poèmes : <em>De la bruga a l’oliu</em> en 1963 pour lequel il reçoit le prix Fabian-Artigas de l’Académie des Jeux Floraux et <em>Coma l’aiga del riu</em> en 1972, tous les deux aux éditions Subervie de Rodez. Il publie aussi aux éditions de l’IEO <em>Le sermon de M. Plazolles</em> de Jean-Louis Fournès (1958) et <em>Œuvres choisies</em> d’Auger Galhard (1961), poète de Rabastens dont il a étudié l’œuvre. Il collabore aussi à la publication de l’anthologie <em>Dins l’òrt occitan</em>, parue en 1962 aux éditions Subervie, aux côtés d’Henri Mouly.</p>
<h2>Bibliographie d'Auguste Delfau</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Delfau, Auguste, <em>Le sermon de M. Plazolles</em> de Jean-Louis Founès, Institut d’Etudes Occitanes, Toulouse, 1958<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>Oeuvres choisies d’Auger Galhard</em>, Institut d’Etudes Occitanes, Toulouse, 1961<br /><br />- Delfau, Auguste / Mouly, Henri, <em>Dins l’òrt occitan</em>, Editions Subervie, Rodez, 1962<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>De la bruga a l’oliu</em>, Editions Subervie, Rodez, 1963<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>Coma l’aiga del riu</em>, Editions Subervie, Rodez, 1972</p>
<hr />
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Militant e òme de letras, August Delfau joguèt un ròtle important dins l’organizacion de l’IEO al sortir de la Segonda Guèrra mondiala.</p>
<h2>Identitat</h2>
<h3><b>Formas referencialas</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Delfau, Auguste (1893-1984)</p>
<h3>Autras formas conegudas</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Delfau, August (forma occitana del nom)</p>
<h2>Elements biografics </h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">August Delfau nais a Caramauç lo 12 de mars de 1893 de parents agricultors originaris del Segalar tarnés.<br />Ven regent dins Aude aprèp aver fach l’Escòla Normala a Carcasona. Puèi es mandat coma Inspector de l’Ensenhament Primari dins los Pirineus-Orientals ont s’interèssa a la cultura catalana.<br />Un còp a la retirada, en 1945, viu entre Leucata-Platja, ont passa una part de son temps, e son ostal de familha a Molarés ont morís lo 18 de novembre de 1984.</p>
<h2>Engatjament dins la renaissença d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mai que per son òbra literària, August Delfau es subretot conegut per son engatjament per la lenga e la cultura occitanas e mai largament per las lengas e culturas regionalas e menaçadas.<br /> Aital deven president del Calelh de Caramauç, cap redactor de las Annales de l’IEO mas tanben secretari del conselh d’estudis de l’Institut d’Estudis Occitans de 1960 fins a 1970 e membre del comitat de redaccion de la Revue du Tarn tre 1956. Entre autras activitats e coma secretari general de la seccion d’istòria literària de l’Institut d’Estudis Occitans (pòste qu’ocupa a partir de 1958) organiza per l’IEO quatre collòquis ; lo primièr, en 1959, a Tolosa sus la literatura occitana dels sègles XVI e XVII, en 1962, a Montpelhièr a l’entorn del tèma «Civilizacion regionala e literatura occitana al sègle XVII e XVIII en Lengadòc-Bas», l’an seguent, en 1963, tornamai a Tolosa, a l’escasença de l’anniversari de la batalha de Murèth per «Situar Murèth dins l’istòria occitana» e enfin, en 1965, a Aush ont las comunicacions pòrtan sus Pey de Garròs e la situacion culturala de l’Aquitània meridionala al sègle XVI. <br />Sul plan nacional e internacional es, dins las annadas 60 (1960-1967) secretari general del Conselh Nacional de Defensa de las Lengas e Culturas Regionalas e en 1964 es entre los primièrs promotors de l’Associacion Internacionala de las Lengas e Culturas Menaçadas. <br /><br />Es tanben l’autor d’una òbra literària d’interès que se’n reten la publicacion de dos recuèlhs de poèmas : <em>De la bruga a l’oliu</em> en 1963 que reçaup lo prèmi Fabian-Artigas de l’Acadèmia dels Jòcs Florals e <em>Coma l’aiga del riu</em> en 1972, totes dos a las edicions Subervie de Rodés. Publica tanben a las edicions de l’IEO <em>Le sermon de M. Plazolles</em>, de Jean-Louis Fournès (1958) e <em>Œuvres choisies</em> d’Auger Galhard (1961), poèta de Rabastens que n’estudièt l’òbra. Collabòra tanben a la publicacion de l’antologia <em>Dins l’òrt occitan</em>, pareguda en 1962 a las edicions Subervie, amb Enric Mouly.</p>
<h2>Bibliografia d'August Delfau</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Delfau, Auguste, <em>Le sermon de M. Plazolles</em> de Jean-Louis Founès, Institut d’Etudes Occitanes, Toulouse, 1958<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>Oeuvres choisies d’Auger Galhard</em>, Institut d’Etudes Occitanes, Toulouse, 1961<br /><br />- Delfau, Auguste / Mouly, Henri, <em>Dins l’òrt occitan</em>, Editions Subervie, Rodez, 1962<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>De la bruga a l’oliu</em>, Editions Subervie, Rodez, 1963<br /><br />- Delfau, Auguste, <em>Coma l’aiga del riu</em>, Editions Subervie, Rodez, 1972</p>
<hr />
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
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2016-09-05
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Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Mouvement Laïque des Cultures Régionales (MLCR)
Spatial Coverage
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Aude (France)
Pyrénées-Orientales (France)
Leucate (Aude)
Moularès (Tarn)
Tarn (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1945-1968
1968-...
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Alsina, Perrine
Bertrand, Aurélien
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Fourié, Jean, <em>Dictionnaire des auteurs de langue d’oc de 1800 à nos jours</em>, Félibrige, Aix-en-Provence, 2009<br /><br />- <em>L’Occitan</em> n°54, janvier-février 1985<br /><br />- <em>L’Occitan</em> n°57, juillet-août 1985<br /><br />- <em>Oc</em> n°23, nòva tièira, septembre 1984<br /><br />- <em>Annales de l’IEO</em> année 1960<br /><br />- <em>Annales de l’IEO</em> année 1961<br /><br />- <em>Annales de l’IEO</em> années 1962-1963<br /><br />- <em>Annales de l’IEO</em> automne 1966 (4ème série n°2)<br /><br />- <em>Annales de l’IEO</em> printemps 1968 (4ème série n°3)</p>
<h2>Sitographie</h2>
- <a href="http://data.bnf.fr/12170063/auguste_delfau/" target="_blank" rel="noopener">http://data.bnf.fr/12170063/auguste_delfau/</a><br /><br />- <a href="http://data.bnf.fr/atelier/12170063/auguste_delfau/" target="_blank" rel="noopener">http://data.bnf.fr/atelier/12170063/auguste_delfau/</a><br /><br />- <a href="https://www.idref.fr/autorites/autorites.html" target="_blank" rel="noopener">https://www.idref.fr/autorites/autorites.html</a><br /><br />- <a href="http://www.sudoc.abes.fr//DB=2.1/SET=2/TTL=1/CMD?ACT=SRCHA&IKT=1016&SRT=RLV&TRM=auguste+delfau" target="_blank" rel="noopener">http://www.sudoc.abes.fr//DB=2.1/SET=2/TTL=1/CMD?ACT=SRCHA&IKT=1016&SRT=RLV&TRM=auguste+delfau</a>
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Carbon, Émile (1898-19..)
Carbon, Émile (1898- 19..)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Homme de lettres. Membre de la Societat d'Estudis Occitans (SEO), puis de l’Institut d'Estudis Occitans (IEO), actif à Marseille aux côtés de Pierre Rouquette.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Carbon, Émile (1898-19..)</p>
<h2>Eléments biographiques</h2>
<div style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Émile Carbon est né le 29 mai 1898 à Agde, fils de Carbon Marie Joseph, capitaine au long cours, âgé de 26 ans et de son épouse Alengry Idalie Louise Marthe, sans profession, âgée de 25 ans. Son frère cadet, Roger Carbon, participera aux aventures éditoriales de son aîné. Émile Carbon fait ses études au lycée de Montpellier, puis à la Faculté des Lettres et à la Faculté de Droit de Montpellier. Licencié ès lettres, il présente une thèse pour le doctorat ès sciences juridiques sous le titre « le désaveu de paternité ». Il épouse à Montpellier le 7 décembre 1925 Suzanne Marie Gabrielle Bonnier ; ils auront trois enfants.</p>
</div>
<div style="line-height: 150%;">
<div style="text-align: justify;">Si les études de droit déterminent son cursus professionnel, les lettres sont sa passion. Émile et son frère font partie de cette cohorte de jeunes, de la première moitié du XX<sup>e</sup> siècle, passionnés de poésie et plus largement de littérature, qui fondent et animent de nombreuses revues littéraires, dans lesquelles ils voient un moyen de débuter une carrière qui fera d’eux des « hommes de lettres ». Étudiant, Carbon collabore (successivement ou en même temps) à trois revues de jeunes à Montpellier, c’est le début d’une passion qui ne le quittera plus.</div>
<div style="text-align: justify;">En 1915 il est directeur de la revue <em>L'Effort des jeunes</em>. Il est incorporé en avril 1917 au 81<sup>e</sup> Régiment d’Infanterie. Il collabore à <em>La Lanterne de Diogène</em>, « organe bimensuel des étudiants de Montpellier » (n° 1, 1917-n° 45, juin 1920), tout en étant cymbalier du régiment. Fusiller mitrailleur, son attitude courageuse lui vaut d’être cité à l’ordre de la Brigade. Il est blessé au combat en septembre 1918 et décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze. En 1919 il publie <em>Le poème... à l'ami mort</em>, poème dédié à Louis Miquel, tué le 27 septembre 1918, devant Somme-Py, probablement Tahure (Marne), le jour où Emile Carbon est lui-même blessé.</div>
<div style="text-align: justify;">Il collabore également à <em>Erato</em>, « journal littéraire et régionaliste, organe de l’Association régionale des Lycéens », dont son frère est l’administrateur. Cette publication éphémère (5 numéros entre janvier et Pâques 1919), dont le premier a été tiré à mille exemplaires, réunit un certain nombre de jeunes qui deviendront des personnalités montpelliéraines. L’association Erato propose aussi des conférences, par exemple d’Émile Carbon sur « le caractère français des chansons de geste » et sur « Verlaine » ; de Roger Carbon sur « René Bazin » et « Edmond Rostand ». Notons qu’en dépit de l’étiquette « régionaliste », on cherche en vain un mot occitan dans la publication.</div>
<div style="text-align: justify;">Quelques années plus tard, Émile Carbon prend une part prépondérante dans la publication d'une rare plaquette anthologique : <em>Les Amitiés Languedociennes</em>, Imp. Firmin et Montane, 83 p., 25,7 cm X 16,7, 1925, illustrée de 2 bois d’Henri Martin, textes de Paul Valéry, Jean Catel, J S Pons, A. J. Thomas, Henri Bernard, Bernard Latzarius, Jean Cocteau, Jean Camp, Yves-Blanc, Paul Castela, Delpont-Delascabras, Henri Chabrol… Lui-même y donne des « Prières devant le Christ de Saint-Jean de Perpignan ».</div>
<div style="text-align: justify;">Ses créations littéraires en français sont éclectiques ; nous relevons un article dans <em>Comoedia</em> (Paris) du 19 mai 1935 : « On crée, à Marseille, au "Rideau Gris" une pièce en un acte d’André Gide », un roman : <em>Le cordonnet de soie</em>, aux Editions Gallimard, collection Détective, 248 p., 1937. Emile Carbon est également le coscénariste et dialoguiste du film <em>Cap au large</em>, sorti le 25 septembre 1942, du réalisateur Jean-Paul Paulin. Ce film de 84 mn, produit par Francinalp-Films, a été tourné à Gruissan (Aude). En 1953, Émile Carbon collabore également à <em>La Provence merveilleuse, des légendes chrétiennes aux santons </em>(Albert Detaille, in-4, 145 p., illustré, avec préface de Jean Giono). <br />Lorsque Lazare de Gérin-Ricard, en 1953, lance la revue <em>Thalassa</em>, à Marseille, il invite ses amis, en particulier les anciens de la <em>Revue de Catalogne</em>, à collaborer. <br />Si, à l’origine, la revue bimensuelle a une grande ambition internationale et reçoit la collaboration de plumes célèbres, elle décline assez vite et réduit sa voilure à la Provence, devenant le lieu de publication d’une cohorte d’amis de jeunesse aux idéaux littéraires fanés. Émile Carbon (qui y tient la chronique dramatique) la définira, pour sa part, comme « ce témoin des jours anciens et de notre petite troupe amicale dont la plupart des membres ont rejoint la Maison du Père », un témoin « qu’il faut sauvegarder ». La revue disparaît en 1965. <br />Émile Carbon reçoit la décoration de Chevalier de la Légion d’Honneur le 21 mai 1952 en même temps que Pierre Rouquette reçoit la Cigale de Majoral et la distinction d’Officier d’Académie (les entités invitantes sont le Centre Provençal de l’IEO, les groupes félibréens et provençaux de Marseille et le mouvement fédéraliste « la Fédération », de Marseille). <br />Émile Carbon est brièvement professeur au lycée de Montpellier. On le retrouve Directeur de la Caisse d’Epargne. C’est certainement pour des raisons professionnelles qu’il quitte Montpellier pour Marseille, où il devient directeur d’une société d’Habitations à Bon Marché (vers 1930). Il a dû y faire carrière, car en 1968 une de ses lettres porte en en-tête : « Société anonyme régionale d’habitations à loyer modéré de Marseille, siège social : 21, rue Maréchal-Fayolle». <br />
<h2>Engagement dans la renaissance d’Oc</h2>
En l’état actuel de notre documentation l’engagement occitaniste d’Émile Carbon nous semble étroitement lié à son amitié avec un acteur essentiel de la cause d’oc en Provence, Pierre Rouquette. En effet à Marseille il se lie d’amitié durable avec cet avocat, homme de lettres et occitaniste, qui anima la revue <em>La Coupo</em> (21 numéros entre février 1918 et octobre 1919). Émile Carbon participera à toutes les initiatives lancées par ce dernier dans le champ occitan.<br /> En 1926 on le trouve aux côtés de P. Rouquette à la création des « Amitiés méditerranéennes », à Marseille, qui s'intéressent à la vie et à la culture catalanes, et regroupent des personnalités comme le compositeur Pierre G. Bourgoin, l'helléniste Guastalla, le peintre Valère Bernard, etc. en liaison avec la Fundació Bernat Metge, l’équivalent catalan de l’Association française Guillaume Budé, pour la traduction, l’édition et la promotion des classiques gréco-romains. Lors de leur rencontre à Barcelone, P. Rouquette et le directeur de la Fundació Bernat Metge, Joan Estelrich, conçoivent une revue en langue française pour faire connaître la culture catalane en Europe, avec la collaboration d’hommes de lettres et d’artistes catalans et français, et l’appui financier de Francesc Cambó, homme d’affaires, mécène et homme politique catalan de premier plan. Ainsi naît le 25 mars 1929 à Marseille <em>La Revue de Catalogne</em>. P. Rouquette en est le directeur littéraire, avec l’aide de ses amis des Amitiés Méditerranéennes : Émile Carbon comme rédacteur en chef, René Guastalla administrateur, Roger Carbon et Lazare de Gérin-Ricard secrétaires de rédaction. En dépit de la qualité du contenu et du soutien financier du mécène, la parution de la revue s’interrompt après son cinquième numéro (1er août 1929), à cause de l’insuffisance des abonnements. <br /><br />Émile Carbon n’a pas laissé une œuvre en provençal (à titre anecdotique, signalons qu’il a dédié à son ami un poème en provençal, graphie mistralienne : « Dins nostre cami », trois quatrains, « Per lou Peire ambé moun affecioun », datés de Marsilho 1/1/1938). Il s’en explique : « Excuse moi de te répondre dans la langue des conquérants mais si je peux parler la nôtre sans trop de ridicule je ne la possède malheureusement pas assez pour y mouler ma pensée en l’écrivant » (2/05/1939). Dans cette même lettre il dit ne pas avoir la « flamme dévoratrice » de son ami, mais se dit « patriote provençal » et juge « intéressantes » les propositions de Robert Fabre-Luce de création « d’un mouvement de néo-provincialisme » (proche du séparatisme) développées dans Marseille-Matin du 3 ou 4 mai 1939. Les frères Carbon sont adhérents à la Societat d’Estudis Occitans (SEO), fondée en 1930, et revitalisée en 1939 par le catalan en exil Josep Carbonell. À cette date Émile fait partie de la délégation de la SEO de Marseille, aux côtés de Émile Bodin, Charles Camproux, Antoni Conio, Paul Eyssavel, Jorgi Reboul, Paul Ricard et Pèire-Joan Roudin (Pierre Rouquette). Son nom « Émile Carbon, doctor en Droit » (sic) figure dans la liste des membres du Conseil d’Administration dans le papier à lettres de la SEO de 1939. <br />À la Libération est fondé à Toulouse l’Institut d’Estudis Occitans (IEO), qui prendra la suite de la SEO. Lorsque P. Rouquette crée à Marseille sa section provençale, le « Centre Provençal de l’IEO », É. Carbon le rejoint. Dans les années 1945-1950, tandis que P. Rouquette donne des cours publics hebdomadaires de provençal et des causeries à Radio-Provence, É. Carbon, qualifié par son ami d’ « incomparable animateur », lance un « Cercle Occitan », avec une formule d’apéritifs littéraires hebdomadaires, tout en participant au cycle des « Œuvres racontées » (Mistral et Mireille, Calendal par exemple). Il donne également des conférences ou des causeries : par exemple sur l’œuvre poétique de René Nelli le 13 avril 1953 ; une « Introduction à l’Art Roman » dans le cycle médiéval en 1960-61, une conférence sur Manolo Hugué à la Maison Gasconne en février 1978… Car le Centre se veut un foyer de culture humaniste, non seulement provençal, mais ouvert à toute l’Occitanie, Catalogne comprise, embrassant tous les aspects de la culture. C’est aussi un lieu de diffusion des idées régionalistes et de débats. Ainsi fait-il un exposé le 12 janvier 1953 sur le Néo-Régionalisme qui sera suivi de débats, et un autre intitulé « Qu’est-ce que l’Occitanisme ? » au Foyer Massalia dans les années 1970. <br /><br />Pendant plusieurs décennies Émile Carbon est donc un proche collaborateur de Pierre Rouquette. Il est membre du Conseil d’Administration du Centre Provençal, ainsi que Amédée Muset, professeur d’espagnol, et Mme Maïthé Pin-Dabadie femme de lettres partageant sa vie entre Bagnères-de-Bigorre et Marseille. Il en est un temps le vice-président et c’est à ce titre qu’il présente le conférencier Robert Lafont venu parler de la Grenade entr’ouverte le 14 octobre 1960. Il est abonné à <em>Oc</em> et aux <em>Annales de l’IEO</em>, et participe financièrement à la Cause, tout en étant membre du Conseil d’Études de l’IEO (cf. listes de 1947, 1949 et 1962). Tout naturellement É. Carbon collabore à <em>L’Ase negre</em>, « organ occitanista mesadier », successeur d’<em>Occitania</em>, fondé par le trio Robert Lafont, Léon Cordes et Hélène Cabanes en 1946. Ainsi il écrit par exemple en éditorial en première page du n° 7, de février-mars 1947, « Faire Province ». En 1955 il participe avec P. Rouquette, Pierre-Louis Berthaud, Robert Lafont et un certain Gérard (dont le prénom est inconnu) au projet (inabouti) de publication <em>Présentation de la Provence</em> que devait réaliser l’IEO. Cette initiative fait suite à la parution l’année précédente de la brochure <em>Présentation du Languedoc,</em> à laquelle ont collaboré Charles Camproux, Max Rouquette, Robert Lafont, Max Allier, Léon Cordes… avec préface de Jean Cassou. <br /><br />En 1963, il vient de prendre la retraite quand il lit dans <em>Oc</em> le début du roman de Jean Boudou, <em>Lo Libre dels grands jorns,</em> qui l’impressionne favorablement : « J’admire non sans quelque nostalgie ces jeunes », dit-il et il constate avec tristesse que, pour sa part, il « est un écrivain mort jeune ». (corr du 13/08/1963 adressée à Pierre Rouquette). <br />Dans les années 1960-1970 la question de la régionalisation anime les débats publics auxquels participe le Centre Provençal. Dans le sillage de mai 1968, avec l’arrivée d’une nouvelle génération de militants, le mouvement occitan se radicalise. Cette évolution est mal acceptée par le Conseil d’administration du Centre Provençal (dont fait partie Carbon), partisan d’un régionalisme humaniste. Le Centre provençal quitte l’IEO et prend le nom de « Centre Provençal de Culture Occitane ». Il explique publiquement les raisons de cette rupture dans une feuille intitulée « Occitanisme et Marxisme, une mise au point du Centre Provençal de Culture Occitane » (ronéotée, sans date ni signatures) qui réaffirme son « régionalisme humaniste », et s’élève contre la « prétention » de certains occitanistes « d’analyser la situation du Peuple d’Oc dans une optique de lutte des classes et d’établir ainsi une étroite relation entre l’Occitanisme et le Marxisme ».</div>
</div>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Òme de Letras, sòci de la Societat d’Estudis Occitans (SEO), puèi de l’Institut d’Estudis Occitans (IEO), actiu a Marselha al costat de Pèire Roqueta.</p>
<h2>Identitat</h2>
<h3><b>Formas referencialas</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Carbon, Émile (1898-19..)</p>
<h2>Elements biografics</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Emili Carbon nais lo 29 de mai de 1898 a Agde, filh de Maria Josèp, capitani de long cors, vièlh de 26 ans e de sa molhèr Alengry Idalia Loïsa Marta, sens mestièr, vièlha de 25 ans. Son cabdèt, Rogièr Carbon, participarà a las aventuras editorialas de son ainat. Emili Carbon estúdia al Licèu de Montpelhièr, puèi a la Facultat de Letras e a la Facultat de Drech de Montpelhièr. Licenciat en Letras, presenta una tèsi pel doctorat en sciencias juridicas jol títol « la desavoacion de paternitat ». Marida a Montpelhièr lo 7 de decembre de 1925 Susana Maria Gabrièla Bonnier, auràn tres dròlles.<br /> Los estudis de drech decidisson de son avenir professional, mas es passionat per las Letras. Emili e son fraire fan partida d’una coòrt de joves de la primièra mitat del sègle XX, afogats per la poesia e per la literatura en general, que fondan e animan un fum de revistas literàrias. Veson dins aquelas revistas un mejan de començar una carrièra que farà d’eles d’ « òmes de letras ». <br />Emili Carbon collabòra a tres revistas de joves a Montpelhièr, çò que provòca aquela passion que lo quitarà pas mai. En 1915, es director de la revista <em>L’Effort des jeunes</em>.<br /> En abrial de 1917, es mandat al 81° Regiment d’Infantariá. Dementre qu’es cimbalièr del regiment, collabòra a <em>La Lanterne de Diogène</em>, jornal bimesadièr dels estudiants de Montpelhièr (n° 1, 1917 – n° 45, junh de 1920). Fusilhièr mitralhaire, son actitud coratjosa li val d’èstre citat a l’òrdre de la Brigada. Es nafrat al combat en setembre de 1918 e decorat de la Crotz de Guèrra ambe estèla de bronze.<br />Collabòra tanben a <em>Erato</em>, jornal literari e regionalista, organ de l’<em>Associacion regionala dels Liceans</em>, que son fraire n’es l’administrator. Aquela publicacion efemèra – 5 numèros entre genièr e Pascas de 1919 – que son primièr numèro foguèt tirat a mila exemplars, acampa de joves que vendràn de personalitats montpelhierencas. L’associacion <em>Erato</em> organiza tanben de conferéncias, per exemple d’Emili Carbon sus « lo caractèr de las cançons de gèsta e sus Verlaine », e tanben de Rogièr Carbon sus « Renat Bazin e Edmond Rostand ». Cal notar que malgrat son etiqueta « regionalista » cercam de badas un mot occitan dins la publicacion.<br /><br /> Qualques annadas après, Emili Carbon participa activament a la publicacion d’un rar libret antologic : « Les Amitiés languedociennes » (Imp. Firmin e Montane, 83 p., 25,7x 16,7, 1925) illustrat de doas escrinceladuras d’Enric Martin, tèxtes de Paul Valèri, Joan Catel, J.S. Pons, A.J. Tomàs, Enric Bernard, Bernat Larzarius, Joan Cocteau, Joan Camp, Ives Blanc, Paul Castela, Delpont-Delascabras, Enric Chabròl... El meteis i balha de « Prières devant le Christ de Saint-Jean de Perpignan ». <br />Sas creacions literàrias en francés son eclecticas ; podèm legir un article dins <em>Comoedia</em> (París) del 19 de mai de 1935 : « On crée à Marseille, au « Rideau Gris » une pièce en un acte d’André Gide » ; un roman « Le cordonnet de soie » (ed. Gallimard, coll. Détective, 248 p., 1937). Emili Carbon es coscenarista e dialoguista del filme « Cap au large », sortit lo 25 de setembre de 1942, del realizator Joan-Paul Paulin. Aquel filme de 84 minutas, produch per Francinalp-Fims, foguèt tornat a Gruissan (Aude). En 1953, Emili Carbon collabòra a « La Provence merveilleuse, des légendes chrétiennes aux santons » (Albèrt Detaille) in-4, 145 p., illustrat, ambe un prefaci de Joan Giono). <br />Quand Lazare de Gerin-Ricard, en 1953, crèa la revista <em>Thalassa</em> a Marselha, convida sos amics e mai que mai los ancians de la <em>Revue de Catalogne</em> a collaborar. Se, a l’origina, la revista bimesadièra a una granda ambicion internacionala e acampa la collaboracion de plumas celèbras, s’aflaquís pro d’aviat e se replega sus Provença. Ven lo luòc de publicacion d’una banda d’amics de joventut dels ideals literaris passits. Emili Carbon – qu’i ten la cronica dramatica – la definirà coma « aquel testimòni dels jorns passats e de nòstra pichòta tropa amistosa que la màger part des sòcis an rejonch l’Ostal del paire, [un testimòni] que cal salvagardar ».(trad.) La revista desapareis en 1965. <br /><br />Emili Carbon es fach Chivalièr de la Legion d’Onor lo 21 de mai de 1952, alara que Pèire Roqueta recep la Cigala de majoral e la distincion d’Oficièr d’Academia. Las organizacions organisatrises son Lo Centre Provençal de l’IEO, los grops felibrencs e provençals de Marselha e lo movement federalista « La Fédéracion » de Marselha. <br />Emili Carbon ensenha un cort moment al licèu de Montpelhièr. Puèi farà director de la « Caisse d’Epargne ».Probable qu’es per de rasons professionalas que quita Montpelhièr per Marselha ont ven director d’una societat « d’habitations à Bon Marché » cap a 1930. I deguèt far carrièra, que, en 1968, una de sas letras pòrta per entèsta : « Société anonyme régionale d’habitations à loyers modérés de Marseille, siège social : 21 rue Maréchal Fayolle ».</p>
<h2>Engatjament dins la renaissença d’Òc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Per l’estat actual de nòstra documentacion, l’engatjament occitanista d’Emili Carbon sembla estrechament ligat a son amistat ambe un actor màger de la causa d’òc en Provença, Pèire Roqueta. D’efièch a Marselha, s’amistança durablament ambe aquel avocat, òme de letras e occitanista, qu’anima la revista <em>La Coupo</em> (21 numèros entre febrièr de 1918 e octobre de 1919). Emili Carbon participa a totas las iniciativas d’aquel òme per la causa occitana. <br />En 1926, se tròba còsta Pèire Roqueta per la creacion de las <em>Amitiés méditerranéennes</em>, a Marselha que s’interèssan a la vida e la cultura catalanas e recampan de personalitats coma lo compositor Pèire G. Bourgoin, l’ellenista Guastalla, lo pintre Valèri Bernard, eca... en ligason ambe la <em>Fundació Bernat Metge</em>, l’equivalent catalan de l’Associacion francesa Guillaume Budé, per la traduccion, l’edicion e la promocion des classics greco-romans. Pèire Roqueta e lo director de la <em>Fundació Bernat Metge</em>, Joan Estelrich, se rescontran a Barcelona e crèan una revista en lenga francesa per far conéisser la cultura catalana en Euròpa, ambe la collaboracion d’òmes de letras e d’artistas catalans e franceses, e l’ajuda financièra de Francesc Cambó, òme d’afars, mecènas e òme politic catalan màger. Atal espelís lo 25 de març de 1929, a Marselha <em>La Revue de Catalogne</em>. Pèire Roqueta n’es lo director literari ambe l’ajuda de sos amics de las <em>Amitiés Méditerranéennes</em> : Emili Carbon per cap-redactor, Renat Guastalla, administrator, Rogièr Carbon e Lazare Gérin-Ricard, secretaris de redaccion. Malgrat la qualitat del contengut e lo sosten financièr del mecènas, la parucion de la revista s’arrèsta après son cinquen numèro (1° d’agost de 1929) per manca d’abonats.<br /><br />Emili Carbon a pas daissat una òbra escricha en provençal. A títol anecdotic, senhalem qu’a dedicat a son amic un poèma en provençal e en grafia mistralenca : « Dins nostre cami » tres quatrens, « Per lou Peire, ambe moun affecioun », datats de Marselha lo 1/1/1938. S’explica : «<em> Excuse-moi de te répondre dans la langue des conquérants, mais si je peux parler la nôtre sans trop de ridicule, je ne la possède malheureusement pas assez pour y mouler ma pensée en l’écrivant</em> ». (2/05/1939) Dins aquela letra ditz aver pas la « <em>flamme dévoratrice</em> » de son amic, mas se ditz « <em>patriote provençal</em> » e jutja « <em>intéressantes</em> » las proposicions de Robèrt Fabre-Luce per la creacion « <em>d’un mouvement de néo-provincialisme</em> » – pròche del separatisme – desvolopadas dins lo <em>Marseille-Matin</em> del 3 o 4 de mai de 1939. Los fraires Carbon son sòcis de la <em>Societat d’Estudis Occitans</em> (SEO), fondada en 1930 e reviscolada en 1939 pel Catalan en exili Josep Carbonell. A aquela data, Emili fa partida de la delegacion de la SEO de Marselha, còsta Emili Bodin, Carles Camprós, Antòni Cònio, Paul Eissavèl, Jòrgi Rebol, Paul Ricard e Pèire-Joan Rodin (Pèire Roqueta). Son nom « Emili Carbon, doctor en Droit » (sic) figura dins la tièra dels membres del Conselh d’Administracion sul papièr a letras de la SEO en 1939.<br /><br /> A la Liberacion, es fondat a Tolosa l’<em>Institut d’Estudis Occitans</em> que prendrà la seguida de la SEO. Quand Pèire Roqueta crèa a Marselha sa seccion provençala, lo <em>Centre Provençal de l’IEO</em>, Emili Carbon lo rejonh. Dins las annadas 1945-1950, alara que Pèire Roqueta balha de corses publics setmanièrs de provençal e de parlicadas a Ràdio-Provença, Emili Carbon, qualificat d’ « animator incomparable » fonda un <em>Cercle Occitan</em>, ambe una formula d’aperitius literaris setmanièrs, en participant al cicle de las « Òbras racontadas » (Mistral e Mirèlha, Calendau, per exemple). Balha tanben conferéncias e debats, per exemple sus l’òbra poetica de Renat Nelli lo 13 d’abrial de 1953, una introduccion a l’Art Roman dins lo cicle medieval en 1960-61, una conferéncia sus Manolo Hugué a la « Maison Gasconne » en febrièr de 1978... Lo centre se vòl un fogal de cultura umanista, provençal mas tanben dubèrt a tota l’Occitània, Catalonha compresa, embraçant totes los aspèctes de la cultura. Es tanben un luòc de difusion de las idèas regionalistas e de debats. Atal fa un expausat lo 12 de genièr de 1953 sul Neo-regionalisme qu’es seguit de debats e un autre intitulat : « Qu’est-ce que l’Occitanisme ? » al Fogal Massalia dins las annadas 1970. <br /><br />Pendent mantun decenni, Emili Carbon es donc un pròche collaborator de Pèire Roqueta. Es sòci del Conselh d’Administracion del Centre Provençal, atal coma Amedèu Muset, professor d’espanhòl e Mme Maïte Pin-Dabadie, femna de letras que parteja sa vida entre Banhèras de Bigòrra e Marselha. N’es, un temps, lo vicepresident e es per aquesta rason que presenta lo conferencièr Ròbèrt Lafont vengut parlar de « La miugrana entredubèrta » lo 14 d’octobre de 1960. Es abonat a <em>Òc</em> e a las <em>Annales de l’IEO</em> e participa financièrament a la Causa, es en mai membre del Conselh d’Estudis de l’IEO (veire las tièras de 1947, 1949 e 1962). Collabòra a L’<em>Ase negre</em>, organ occitanista mesadièr, successor d’<em>Occitania</em>, fondat pel trio Robèrt Lafont, Leon Còrdas e Elena Cabanas en 1946. Es atal qu’escriu un editorial en primièra pagina del numèro 7 de febrièr-març de 1947, « Faire Province ». En 1955, participa ambe Pèire Roqueta, Pèire-Loís Berthaud, Robèrt Lafont e un cèrt Gerard (que son pichon nom es desconegut) al projècte – que farà meuca – de la publicacion : »Presentation de la Provence » que deviá realizar l’IEO. Aquela iniciativa seguissiá la parucion l’annada d’abans de la brocadura « Presentation du Languedoc » qu’i participèron Carles Camprós, Max Roqueta, Robèrt Lafont, Max Allier, Leon Còrdas... ambe un prefaci de Joan Cassou.<br /><br /> En 1963, ven de prene la retirada quand legís dins <em>Òc</em> la debuta del roman de Joan Bodon « Lo libre dels grands jorns » que l’impressiona favorablament : « J’admire non sans quelque nostalgie ces jeunes » e constata ambe tristesa, que, per el, « il est un écrivain mort jeune ». (Corr. del 13/08/1963 adreiçada a Pèire Roqueta). <br />Dins la pontannada 1960-1970, la question de la regionalizacion anima los debats publics qu’i participa lo <em>Centre Provençal</em>. Dins lo selhatge de mai de 1968, ambe l’arribada d’una novèla generacion de militants, lo movement occitan se radicaliza. Aquela evolucion agrada pas al Conselh d’Administracion del <em>Centre Provençal</em> ( que Carbon ne fa partida), partisan d’un regionalisme umanista. Lo <em>Centre Provençal</em> quita l’IEO e pren lo nom de<em> Centre Provençal de Culture Occitane</em>. Explica publicament las rasons d’aquela separacion dins un fuèlh titolat : « Occitanisme et Marxisme, une mise au point du Centre Provençal de Culture Occitane » (roneotat, sens data ni signaturas) qu’afortís son « regionalisme umanista » e s’aubora contra la « pretencion » d’unes occitanistas « d’analisar la situacion del Pòble d’Òc ambe una optica de lucha de las classas e d’establir atal una relacion estrecha entre l’Occitanisme e lo Marxisme ».</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Grau, Pierre
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Lespoux, Yan
Martel, Philippe
Verny, Marie-Jeanne
Barral, Guy
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
oci
Type
The nature or genre of the resource
Text
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-13 Aurélien Bertrand
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
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<h2>Sources et références :</h2>
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<div style="text-align: justify;">- site Le Bibliophile Languedocien : <a title="aller sur le site bibliophilelanguedocien.blogspot.fr" href="http://bibliophilelanguedocien.blogspot.fr/" target="_blank" rel="noopener">http://bibliophilelanguedocien.blogspot.fr/</a> (11/04/2012) ; Correspondance avec Guy Barral (décembre 2013) ;</div>
<div style="text-align: justify;">- Archives de Pierre Rouquette (26 correspondances d’Emile Carbon adressées à Pierre Rouquette entre le 01/01/1938 et le 10/10/1980).</div>
<div style="text-align: justify;">- Livre d’or du Lycée de Montpellier, 1914-1918, publié en 1927 : liste des élèves ou anciens élèves du lycée tués ou blessés à la guerre. Disponible à la BMVR de Montpellier.</div>
<div style="text-align: justify;">- Revues ou périodiques consultés : <em>La Revue de Catalogne</em>, <em>L'Ase Negre</em>, <em>Thalassa</em>.</div>
<div style="text-align: justify;">- Registre matricule 1829 de la classe 1913, Montpellier, AD 34.</div>
<div style="text-align: justify;">Iconographie :</div>
<div style="text-align: justify;">- Portrait d'Émile Carbon paru dans <em>L’Effort des Jeunes</em> n° 24 par André Dupin.</div>
<div style="text-align: justify;">- Photo dans l’<em>Anthologie des Jeunes</em> (information communiquée par Guy Barral).<br /><br /></div>
<div>
<h2>Publications d'Émile Carbon :</h2>
</div>
<div style="text-align: justify;"><strong>À Montpellier,</strong> Émile Carbon a participé aux revues ou anthologies suivantes (informations de Guy Barral) :</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>La Vie Montpelliéraine</em> (fondée en 1894), en 1920 et 1922 ; </div>
<div style="text-align: justify;">- <em>L'Effort des jeunes</em> (1915), dans les N° 13, 14, 15, 16, 17, 20, 21, 22, 23, 24, 25 ;</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>L’Anthologie des jeunes ;</em></div>
<div style="text-align: justify;">- <em>81ème Poil... et Plume</em>, n° 11, Janvier 1918<sup><a id="1" href="#note1">1</a></sup> ;</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>La Lanterne de Diogène</em>, Organe bimensuel des étudiants de Montpellier (1917) ;</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>Midi-Gazette : hebdomadaire régionaliste d'informations mondaines, littéraires, artistiques, théâtrales, sportives</em>, 1918 ;</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>Erato</em>, revue littéraire et régionaliste, 1919 ;</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>Les Amitiés languedociennes</em> (1924).</div>
<div style="text-align: justify;">- Collaborateur épisodique de <em>Septimanie</em> de Duplessis de Pouzilhac autour de 1925.<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>À Marseille :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">- <em>La Revue de Catalogne</em> (disponible à Perpignan, archives Grando, Bibliothèque universitaire) : n° 1, mars 1929, chronique ; n° 2, avril 1929, chronique : « Corollaires » ; n° 3, mai-juin 1929, chronique Choses littéraires : « Position d’un jeune clerc provincial » ; n° 5, août 1929, chronique Choses littéraires : « À propos des Enfants Terribles ».<br /><br /></div>
<div style="text-align: justify;"><strong>Autres œuvres publiées :</strong></div>
<div style="text-align: justify;">- <em>Le poème à l’ami mort</em>, Lyon, Impressions des deux collines, 1919.</div>
<div style="text-align: justify;">- « On crée, à Marseille, au "Rideau Gris" une pièce en un acte d’André Gide », <em>Comoedia</em>, 19 mai 1935.</div>
<div style="text-align: justify;">- <em>Le cordonnet de soie</em>, roman, Gallimard, collection « Détective », 248 p., 1937.</div>
<div style="text-align: justify;">- Émile Carbon est le scénariste et le dialoguiste du film <em>Cap au large</em>, 1942, du réalisateur Jean-Paul Paulin, Francinalp-Films.</div>
<div style="text-align: justify;">- Co-auteur de <em>La Provence merveilleuse, des légendes chrétiennes aux santons</em>, 1953, Albert Detaille, in-4, 145 p., illustré, préface de Jean Giono. (auteurs : Fernand Benoît, Albert Detaille, Marius Ganay (prêtre), Émile Carbon, Bruno Durand, A. Bouyala d’Arnaud, H. Rolland, J. de Flandreysy , Marius Provence, Émile Ripert, Émile Isnard…. Illustrateurs : Vic-Daumas, David Dellepiane).</div>
<br />
<p id="note1" style="text-align: justify; line-height: 150%; font-size: 10pt;"><em>1.Note de Guy Barral : « Poil et Plume : c'est une astuce désignant les POILus qui écrivent. Le 81ème, c'est le régiment de Montpellier qui était en garnison cours Gambetta) »</em><br /><em> Indications portées sur la revue : « Gaz...ette inoffensive et intermittente publiée SGDMB [Sans Garantie Des Marmites Boches] - Devise : Vivo lou Clapas puis au n°3 : Vivo lou miejour - Sous titre : Poil des rudes lapins, Plume des joyeux coquins du 81me Régiment d'Infanterie. Avis : Il est dangereux de lire le journal entre les lignes. Abonnement : définitif pour la durée de la guerre, 20 F - Adresse : Caporal Gabriel BOISSY, à la C.H.R. du 81ème Régiment d'Infanterie. Gérant : Gabriel Boissy. Imprimerie : Mistral, à Cavaillon. Format : 45 x 27 cm. N°1, mai 1916 - N° 15 et dernier, janvier 1919. Le n°4 et le dernier numéro, titre rouge, sont distribués gratuitement pour fêter la croix de guerre du Régiment et, bien sûr, la victoire.» Cote BMM : 1283<a href="#1">↑</a></em></p>
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1968-...