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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Clément Besombes (1937-2010)
Subject
The topic of the resource
Enseignant ; professeur
Description
An account of the resource
<p><br />Né le 11 octobre 1937 à Canines, commune de Teissières-les-Bouliès (Cantal), mort le 21 décembre 2010 à Mauriac (Cantal) ; PEGC dans le Cantal ; militant du SNI ; militant communiste ; conseiller municipal de Mauriac. Membre du Félibrige et de l’IEO, enseignant d’occitan au lycée de Mauriac, fondateur de l’association folklorique la Miramontesa et de l’Escola felibrenca de Mauriac. L’occitan languedocien est sa langue maternelle, dans la forme du Carladez. Il emploiera ensuite la forme auvergnate pratiquée à Mauriac.<br /><br /><br /></p>
<h2>Identité</h2>
<h3><br />Formes référentielles :</h3>
<p style="margin-bottom: 0cm;">BESOMBES Clément, Jean, Bernard (Etat civil)</p>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-decoration: none;"><span style="color: #000000;"><span lang="fr-FR"><span style="color: #250000;"><span style="font-family: Calibri, serif;"><span style="text-decoration: none;"> </span></span></span></span></span></p>
<h3>Autres formes du nom :</h3>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; text-decoration: none;"><span style="color: #000000;"><span lang="fr-FR"><span style="font-family: Calibri, serif;"> Clemens d’O Canino (d’après le nom du lieu-dit de sa naissance).<br /><br />Clamenç Besombes<br /><br />Clamenç Besomba</span></span></span></p>
<br />
<h2>Éléments biographiques</h2>
<br />
<p>Fils d’agriculteurs socialistes, une particularité de l’ouest du Cantal, proche du Quercy voisin, Clément Besombes reçoit les premiers sacrements catholiques. Il est élève de l’École normale d’instituteurs d’Aurillac et exerce comme instituteur à Salers (1958-1959), puis à Ydes (1959-1968) où il enseigne l’espagnol comme PEGC. <br />Il devient ensuite professeur d’enseignement général au collège puis au lycée de Mauriac jusqu’à sa retraite en 1997. <br />Il effectue son service militaire dans un régiment de zouaves en Algérie (novembre 1960-septembre 1962).<br />Membre du Parti communiste français depuis 1962, avec des fonctions locales puis départementales (de 1965 à 1997). En 1978, il devient président de l’Association des élus communistes et républicains du Cantal, lors de sa création.<br />Clément Besombes, secrétaire cantonal du Syndicat national des instituteurs, a fait partie du comité départemental de la FEN (Fédération de l’éducation nationale). Il adhére par la suite à la CGT-Education. Militant de la Fédération des œuvres laïques, il présidait un groupe de défense des traditions.<br />Il se marie en mars 1959 à Chalvignac (Cantal) avec une institutrice. Ils ont eu trois enfants.<br />Clément Besombes, en tête de la liste de gauche aux élections municipales de Mauriac en 1977, devient conseiller municipal minoritaire et conserve son siège en 1983 et en 1989, jusqu’à sa démission en 1990. Candidat pour le conseil général dans les cantons de Saignes en 1961 et 1970, puis de Mauriac en 1973, 1979, 1985. Il est le candidat suppléant d’Alain Cousin aux élections législatives dans la deuxième circonscription (Saint-Flour-Mauriac) en 1978. Ils obtinrent 12,6 % des suffrages, derrière les socialistes.<br /><br /></p>
<h2>Engagements dans la renaissance d'oc</h2>
<p><br /><br />Clément Besombes avait fréquenté le Collège d’Occitanie, puis les universités de Clermont-Ferrand 2, de Montpellier 3 et de Valence (Espagne). Licencié en langue et civilisation d’oc, il a obtenu l’ouverture d’une option d’occitan au lycée Marmontel de Mauriac. Il coordonne plusieurs projets d’action éducative avec ses élèves, souvent à base de collectages. Ces projets donnent lieu à l’édition de plaquettes ronéotées, systématiquement saluées en avant-propos par ses proviseurs successifs<br />Il participe aux activités de la FELCO – Fédération des enseignants de langue et culture d’oc.<br />Félibre depuis 1962, mestre d’òbra en 1981, majoral en 1994 (cigale de la Narbonnaise où il succède au majoral limousin Raymond Buche), sendic d’Auvergne, il fonde à Mauriac, après son arrivée en 1968, plusieurs associations félibréennes : <br />L’Escòla felibrenca de Mauriac, en 1974, dont il est le capiscòl et qui publie quelque temps le bulletin ronéoté Buta !. Nous avons pu consulter les numéros 6 et 10 de ce bulletin rédigé en occitan qui contient des informations sur la vie de L’escòla ainsi que des textes et informations diverses sur la vie locale, le petit patrimoine (croix), les écrivains de langue d’oc, notamment Julien Galéry dont C. Besombes publiera en 2000 un recueil de textes inédits précédés par une présentation de l’auteur et de son œuvre. <br />La Miramontesa, dont le nom, note Noël Lafon, est inspiré par les ruines proches du château de Miremont. Besombes connaît bien les danses folkloriques, puisque passé par La Bourrée d’Aurillac, puis par le groupe très connu du Terradour flouricat. Cependant, note encore Lafon, le groupe ne s’en tient pas à des spectacles folkloriques, il organise également des collectages.<br />Il fonde à Mauriac au début des années 1990 le Musée conservatoire des traditions rurales, qu’il appelle d’abord l’Ostau roge, et qui porte désormais son nom : https://www.auvergne-destination-volcans.com/fiches/musee-conservatoire-des-traditions-rurales-clement-besombes/.<br />Il publie de nombreuses chroniques en occitan dans le journal Le Réveil de Mauriac, ou dans l’hebdomadaire communiste départemental, Le Cantal ouvrier et paysan (signant « Clemens d’O Canino »). Il dirige des numéros spéciaux de la revue de la maintenance occitane d’Auvergne, La Cabreta. L’ouvrage de Noël Lafon qui est une de nos sources répertorie plus d’une centaine de ses chroniques dans cette revue.<br />À ces divers titres, il a été promu chevalier des Arts et lettres en l’an 2000.<br />Il continue son activité occitane après sa retraite.<br /><br /><br /></p>
<h2>Bibliographie Clément Besombes</h2>
<ul>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: medium;"><i>Las Parpandejadas</i></span><span style="font-size: medium;">, éd. bilingue occitan-français, préface de Joan Fay, Majoral del Felibrige, Mauriac, 1986.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;"><i>La tradition orala dins lo Parlar Mauriagués</i></span><span style="font-size: medium;">, projet d’action éducative, année scolaire 85-86, Collège et Lycée de Mauriac, Cantal, plaquette ronéotée, 23 p. recto simple.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;"><i>Francés Demurat</i></span><a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a><span style="font-size: medium;"><i> (1766-1838), occitanista e temònh de la Revolucion, </i></span><span style="font-size: medium;">élèves occitanistes du lycée, dir. Clément Besombes, PAE 88-89, lycée Marmontel, 15200, Mauriac, decembre de 1989, brochure ronéotée, non paginée, 21 pages recto. Brochure réalisée à partir de manuscrits de Demurat et autres documents d’archives listés en fin de document.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;"><i>Des semailles aux moissons (la culture traditionnelle des céréales) Recueil de textes / De l’araire al ventadorn (la cultura tradicionala de las cerealas) Recuèlh de tèxtes, </i></span><span style="font-size: medium;">PAE occitan, 1991-1992, non paginé, 21 p.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;"><i>Inédits de Julian Galéry</i></span><span style="font-size: medium;">, edicions de la Cabreta, 2000<br /><br /></span></p>
</li>
</ul>
<h2>Source</h2>
<ul>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Jean Fourié, Dictionnaire des auteurs de langue d’oc de 1800 à nos jours, 2</span><sup><span style="font-size: medium;">ème</span></sup><span style="font-size: medium;"> éd. Felibrige, Aix, 2009. [1</span><sup><span style="font-size: medium;">ère</span></sup><span style="font-size: medium;"> éd. 1994)<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Jacques Girault et Vincent Flauraud, notice du MAITRON, largement reproduite ici grâce à l’aimable autorisation de Jacques Girault, qui s’est appuyé sur des entretiens avec Besombes : </span><span style="font-size: medium;">https://maitron.fr/spip.php?article16581, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 25 mars 2018. Cette notice cite les archives suivantes :<br /><br /></span></p>
<ul>
<li>
<p style="margin-top: 0.18cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 100%;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri, serif;">Archives Parti communiste français. Renseignements fournis à J. Girault par l’intéressé. </span></span></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-top: 0.18cm; margin-bottom: 0.18cm; line-height: 100%;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri, serif;"><i>Le Cantal ouvrier et paysan</i></span><span style="font-family: Calibri, serif;">, 28 février 1970, 8 mars 1970, 1er septembre 1973, 22 septembre 1973, 2 octobre 1976, 30 octobre 1976, 20 novembre 1976, 9 avril 1977, 16 avril 1977, 4 juin 1977, 24 décembre 1977, 28 janvier 1978, 27 janvier 1979, 11 juin 1994, 1er juillet 2000, 1er novembre 2011. <br /><br /></span></span></span></p>
</li>
</ul>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: medium;">Noël Lafon, </span><span style="font-size: medium;"><i>Écrits occitans cantaliens. Dix siècles d’écrits occitans</i></span><span style="font-size: medium;"> (XI-XXI</span><sup><span style="font-size: medium;">e</span></sup><span style="font-size: medium;"> siècles). Notice Besombes : p. 689-693.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;">Échanges avec madame Monique Besombes.<br /><br /></span></p>
</li>
<li>
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%;"><span style="font-size: medium;">Nécrologie dans le quotidien </span><span style="font-size: medium;"><i>La Montagne</i></span><span style="font-size: medium;">, décembre 2010.<br /><br /></span></p>
</li>
</ul>
<div id="sdfootnote1">
<p style="margin-bottom: 0cm; line-height: 100%; page-break-before: always;"><span style="font-size: small;"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a><sup>�</sup> Ainsi orthographié sur la couverture. Les textes produits en classe, de même que les documents photocopiés hésitent entre « de Murat » et « Demurat », la première forme est cependant la plus fréquente.</span></p>
</div>
Creator
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Marie-Jeanne Verny
Publisher
An entity responsible for making the resource available
CIRDOC - Mediatèca occitana (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2021-10-06, Blandine Delhaye
Contributor
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Lespoux, Yan
Martel, Philippe
Verny, Marie-Jeanne
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Format
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text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
License
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Creative commons = BY - NC - ND
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Cantal (France)
Teissières-les-Boulies (Auvergne-Rhône-Alpes)
Mauriac (Auvergne-Rhône-Alpes)
Is Part Of
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Félibrige
Parti Communiste
Syndicat national des instituteurs (SNI)
Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (F.E.L.C.O.)
Confédération Générale du Travail (CGT)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1939-1945
1945-1968
1968-...
-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
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Title
A name given to the resource
Vezole, Jean (1923-2014)
Vezole, Jean (1923-2014)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Érudit autodidacte, conteur, écrivain, ce n’est qu’à la retraite que cet instituteur fils de paysans écrit en occitan. Il puise la matière de ses contes dans ce qu’il a appris dans les villages où il a enseigné, il s’inspire aussi de contes des provinces françaises. Spécialiste des vieux documents médiévaux et de l’occitan ancien, il est l’auteur de nombreux articles historiques et philologiques.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Vezole, Jean (1923-2014)</p>
<h3>Autres formes du nom</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Joan Vesòla (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Joan da Tron (pseudonyme) ; son premier nom de plume dans la revue <em>La Cabreta</em> du Félibrige cantalien, du nom du village où il né (Thourou de Saint-Cernin)</p>
<h2>Élements biografiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Jean Vezole nait le 2 février 1923 dans une ferme de la commune de Saint-Cernin, dans le Cantal, il est l’aîné de trois enfants. Il passe quelques années à l’Hôpital Ydes (ancien nom de la commune qui est maintenant « Ydes »), où ses parents tiennent un bureau de tabac. À la mort du père en 1935, la famille revient à Saint-Cernin. Pendant les vacances, Jean, adolescent, travaille chez ses oncles paysans. <br />À l’âge de onze ans il rentre au cours complémentaire de l’Hôpital Ydes et en 1939, à l’École Normale d’Aurillac. En 1943 il part pour les « chantiers de jeunesse » puis pour échapper au Service du Travail Obligatoire, il se cache dans une ferme sous une fausse identité. À la Libération il est nommé instituteur dans le nord du département. <br />Il effectue un an de service militaire puis enseigne dans des classes uniques de la région de Saint-Flour (communes de Lavastrie et d’Alleuze). En 1958 il est nommé auxiliaire au Rouget, en Châtaigneraie ; puis directeur, c’est là qu’il termine sa carrière à l’âge de cinquante-six ans. Comme l’immense majorité des instituteurs de sa génération, il était membre du Syndicat National des Instituteurs (SNI), sans pour autant y exercer des responsabilités. Homme de gauche, il n’était affilié à aucun parti politique. <br />En 2007 Jean Vézole est promu chevalier des Arts et des Lettres. <br />Jean Vezole est le père de trois garçons. <br />Il est décédé le 27 novembre 2014, à la maison de retraite d’Ytrac.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Quand il rentre à l’école en 1929 Jean ne parle que la langue d’oc, il l’utilise pour écrire le français, apprendre les conjugaisons… plus tard il s’en servira pour enseigner l’orthographe à ses élèves. <br />Instituteur il fait le tour du département, il entend la langue d’oc dans sa diversité et sa richesse. Il achète des livres, s’abonne à <em>La Cabreta</em>, la revue du Félibrige cantalien, dont il fut un membre de base ; en lisant il apprend à écrire sa langue maternelle.<br /> Lorsqu’arrive la retraite, Jean Vezole se consacre à la recherche historique et à la langue occitane. Habitant à Aurillac, il se rend tous les jours à pied aux archives départementales pour y travailler : il a appris seul à déchiffrer les vieux documents. Il adhère à la société savante « la Haute-Auvergne », en devient la secrétaire général. <em>Lo Vièlh Orlhac</em> (les racines occitanes d’Aurillac) paraît en 1989 aux éditions L’ostal del libre, <em>Le moyen occitan cantalien</em> – documents médiévaux et actes notariés en langue d’oc des XIV<sup>e</sup>, XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles – en 2005 aux éditions « Lo Convise ». <br /> Homme très ouvert, il est membre de la section cantalienne de l’Institut d’Etudes Occitanes qu’il préside à partir de 1983, avant d’en devenir président d’honneur. Il appartient aussi au Félibrige. Il collabore à différentes publications (<em>La Cabreta, Monde en Òc, Parlem, Vent Autan, Lo Convise, La vida aicí</em>…). Diseur recherché il participe à divers spectacles et animations dont à partir de 1983 et pendant près de 30 ans l’émission félibréenne « Occitania » avec son compagnon le majoral Jean Fay sur Radio Jordanne, qui prit, à partir de 1997, le nom de Jordanne FM. <br />Il avait collecté quantité de contes auprès d’anciens, particulièrement de l’un d’entre eux qu’il désignait du nom de Trapon. C’est ainsi qu’il édite, entre collectage et création, trois recueils de contes ou récits : <em>Contes mai qu’a meitat vertadièrs</em> (I.E.O. Cantal, 1985), <em>Contes pas tròp messorguièrs</em> (Ostal del Libre, 1985), <em>Racontes per gardar la santat</em> (Ostal del Libre, 2005) et un recueil d’expressions pittoresques de langue d’oc :<em> Biais de dire dins lo Cantal</em> (<em>Lo convise</em>, 2007). <br />Intéressé par la musique, il avait appris aussi à jouer de la mandoline et du piano. Il recueille des airs populaires, il est aussi compositeur à ses heures, sa bourrée « Au Joan ! » est enregistrée par le groupe musical du Convise (<em>Margarida al país verd</em>, <em>lo Convise</em> – 2001).<br />Jean Vezole a été enregistré, on peut l’entendre lire ses textes et raconter (documents sonores aux archives départementales du Cantal). <br />Comme en témoignent ces enregistrements et publications, Jean Vezoles parlait et écrivait dans une langue populaire, et faisait le lien entre le monde paysan et une élite cultivée.</p>
<br /><hr />
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- 1985 : <em>Contes mai qu’a meitat vertadièrs</em>, Aurillac, I.E.O. Cantal <br />- 1989 : <em>Lo Vièlh Orlhac</em> (les racines occitanes d’Aurillac) Aurillac, I.E.O. Cantal <br />- 2005 : <em>Contes pas tròp messorguièrs,</em> Aurillac, Ostal del Libre <br />- 2005 : <em>Racontes per gardar la santat</em>, Aurillac, Ostal del Libre <br />- 2005 : <em>Le moyen occitan cantalien</em> – documents médiévaux et actes notariés en langue d’oc des XIV<sup>e</sup>, XV<sup>e</sup> et XVI<sup>e</sup> siècles, Aurillac, Lo convise. <br />- 2007 : <em>Biais de dire dins lo Cantal</em>, Aurillac, Lo convise.<br /><br />Voir aussi un enregistrement audio : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ePNhTgFSemU" target="_blank" rel="noopener">https://www.youtube.com/watch?v=ePNhTgFSemU</a></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Daval, Fèlix
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2018-05-09
Language
A language of the resource
fre
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2117
Relation
A related resource
Vignette : https://vidas.occitanica.eu/files/square_thumbnails/dcc528f9c52f4981e706d125ae3c6171.jpg
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-26 Bertrand Aurélien
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Félibrige
Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1945-1968
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Cantal (France)
Saint-Cernin (Cantal)
Saint-Flour (Cantal)
Ydes (Cantal)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Type
The nature or genre of the resource
Text
-
https://vidas.occitanica.eu/files/original/b7beba586cc2df5bec7bc25748055eed.jpg
a4f674789f40424b8eb86fe15548a117
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Biron, Pierre (1861-1941)
Biron, Pierre (1861-1941)
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Biron (1861-1941), Norib en littérature, est un écrivain authentiquement paysan et un étonnant homme de culture ouvert à la culture classique comme à l’actualité de son temps.<br />Par sa profondeur philosophique, sa lucidité et ses idées avancées, il est une figure de référence, poète et prosateur de premier plan en langue occitane d’Auvergne, entre Planèze et Margeride. Son œuvre, disséminée dans la presse du temps, a été réunie dans deux ouvrages <em>Poésies de Norib</em> et <em>Proses de Norib</em> publiés aux Éditions <em>Lo Convise</em> (<b><a href="https://www.association-lo-convise.com/" target="_blank" style="color: #1155cc;" rel="noopener noreferrer">https://www.association-lo-convise.com)</a></b> à Aurillac.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Biron, Pierre (1861-1941)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Norib (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Toinou (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Toinou d'Areuzo (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Un Bourrut (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Pribon (pseudonyme) </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Probin (pseudonyme)</p>
<h2>Élements biografiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Biron (<em>Norib</em> en littérature) est une pure émanation de la terre d’Auvergne, entre Planèze et Margeride, où il a passé sa vie et qui garde la mémoire de son nom quoique ses œuvres, parues seulement dans la presse, n’aient jamais été publiées en livre. Écrivain paysan autodidacte cultivé, il est un témoin précieux de l’auvergnat parlé dans la première moitié du XX<sup>e</sup> siècle et un contributeur remarquable de la littérature d’oc.<br />Après leur mariage en 1958, son père, cultivateur à Montchanson et sa mère dont la famille était propriétaire à La Gazelle d’Anglards de Saint-Flour s’établirent à Paris dans le commerce des vins. C’est ainsi que Pierre Biron est né le 15 janvier 1861 dans la capitale où il a vécu ses premières années mais, comme la santé de l’enfant s’accordait mal à la grande ville, on le confia à sa grand-mère demeurée à La Gazelle.<br />Le décès prématuré du père en 1871 empêcha la famille appauvrie de financer les études qu’il fallait au petit Pierre épris de connaissances. Cette injustice originelle explique sa demande insistante de l’instruction pour tous et son amour des livres qui conduira peu à peu à une bibliothèque dont l’abondance et le niveau étonnent dans une ferme.<br />Loué comme pâtre à 15 ans, puis bouvier, aidant sa mère puis lui succédant sur la petite ferme de La Gazelle, il sera paysan toute sa vie, assumant pleinement sa condition : « <em>Per venir vièlh, quò’s lo melhor mestièr</em>. »<br />La jeunesse de Pierre Biron a été celle d’un autodidacte passionné, travaillant dur pour devenir un homme de culture, en butte aux préjugés selon lesquels un paysan n’a pas forcément besoin d’instruction mais aidé heureusement par deux oncles qui le pourvoyaient en bons livres classiques et modernes et en revues européennes.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">C’est la presse qui l’a fait connaître et l’a conforté dans la voie littéraire. Il est poète en langue française tout d’abord. Ses vers de jeunesse, en français, inspirés par les premières exaltations amoureuses et une certaine « Mireille » sont perdus mais en 1895 les premières poésies publiées chantent la campagne, le laboureur, l’instruction et révèlent une sensibilité d’artiste attiré par l’art et la peinture.<br />Le publiciste sanflorain Pierre Raynal l’a orienté judicieusement vers l’expression occitane où il va s’imposer durablement avec des œuvres originales, profondes ou railleuses. Dans <em>Quand ère pastre</em>, la première de celles-ci, en 1895, il fait une lecture critique des réalités sociales à la campagne, bien différente des représentations félibréennes et relaye en Planèze le jeune félibre socialisant Louis Delhostal qui tentait une action de rénovation dans la revue de Vermenouze <em>Lo Cobreto</em>. Mais c’est plus encore en 1899 et 1900 que le récit plein de verve de ses tribulations avec deux femmes vengeresses à l’esprit corseté et la narration bourgeonnante de <em>La Treva</em> accroissent sa notoriété en Planèze. En 1900, il perd sa mère, épouse Jeanne Meyniel et à l’occasion pourra ajouter quelques menues rétributions de publiciste aux revenus de la ferme de La Gazelle.<br />Il est désormais et pour longtemps une valeur sûre de la presse régionale dans les colonnes du <em>Courrier d’Auvergne</em>, journal conservateur bien lu. Mais, au temps du combisme, Pierre Biron libère sa plume militante dans <em>La Haute Auvergne</em> républicaine sous le pseudonyme de <em>Toinou d’Areuzo</em> qui lui permet d’apparaître comme un libre penseur anticlérical cultivé, échappant à la peur de la mort ou de l’autorité. Pour alimenter d’autres journaux de la Planèze, il a utilisé – outre Biron son nom et Norib le pseudonyme littéraire qu’il a choisi – d’autres noms de plume plus ou moins reconnaissables. Particulièrement intéressant est Toinou, honnête homme ayant des clartés de tout, clin d’œil vers un épisode de l’enfance du général Antoine Drouot montrant que l’étude est libératrice.<br />Dans l’entre-deux guerres (1919-40), il est le grand poète de la Planèze, polémiste quand il faut, publié cette fois dans <em>Lo Cobreto</em>, proche idéologiquement du journal <em>L’Union démocratique</em>, figure tutélaire de <em>La Glèbe</em> (organe de l’Office agricole de Saint-Flour), reconnu par les grands esprits, les futures grandes figures de la Résistance (Louis Mallet, René Amarger…) qui maintiendront le souvenir de son œuvre. Le progressiste militant qu’il était comprend pleinement désormais l’avertissement d’Edgar Quinet aux écoliers du XIX<sup>e</sup> siècle : « Aucune machine ne vous exemptera d’être homme ». La guerre d’Espagne, la montée des périls assombrissent sa vieillesse.<br />Il meurt le 30 septembre 1941.<br /><br />L’œuvre de Pierre Biron est une composante de premier plan du patrimoine nord-occitan. D’abord parce qu’elle illustre de belle manière la langue d’oc en usage en Planèze au contact de la Margeride. Ses proses variées, contes, légendes, récits inspirés par des faits vrais ou imaginés, réactions à l’actualité, poèmes en prose, pages de vulgarisation associent sa clairvoyance au paysage d’Anglards près duquel l’Ander rejoint la Truyère, en deçà de Montchanson.<br />Elle exprime un homme complet qui vit le travail de la terre aux ramifications cosmiques, la poésie de la nature et des saisons, l’actualité aux horizons lointains, qui s’intéresse aux artistes et aux savants, aux classiques, aux contemporains, aux petits, avec les intuitions généreuses et écologiques qu’il faut réactiver dans le monde d’aujourd’hui.<br />Les anthologies soulignent souvent la profondeur de son inspiration en retenant des poèmes comme « Tristessa » (connu aussi sous le titre de « Dolors »), « La Mòrt d’un cri-cri », « Ponhada de vartats », « Ma Tesa »… mais sa prose est également intéressante.<br /><br />L’intégrale de ses œuvres est parue aux Éditions du Convise sous les titres <em>Poésies de Norib</em>, 2012 (720 p.) et <em>Proses de Norib</em>, 2013 (704 p). Les notes qui accompagnent les textes apportent parfois quelques informations sur la vie littéraire occitane en planèze et au-delà, peu étudiée jusqu’ici.<br />Cette édition intégrale contient une bibliographie complète des articles ou poèmes parus dans : <br />- <em>La République libérale</em><br />- <em>Le Courrier d’Auvergne</em><br />- <em>Le Progrès du Cantal</em><br /><em>- La Haute Auvergne</em><br /><em>- L’Union démocratique</em><br /><em>- Lo Cobreto / La cabreta</em><br /><em>- L’Armanac d’Auvernha</em><br /><em>- Le Démocrate de Saint-Flour et de Murat</em><br /><em>- La Glèbe</em></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lafon, Noël
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2018-03-20
Language
A language of the resource
fre
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2114
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-26 Aurélien Bertrand
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Relation
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Vignette : https://vidas.occitanica.eu/files/square_thumbnails/b7beba586cc2df5bec7bc25748055eed.jpg
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Type
The nature or genre of the resource
Text
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Cantal (France)
La Planèze de Saint-Flour (Cantal)
Paris (France)
Saint-Flour (Cantal)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1876-1914
1914-1939
1939-1945