Rousset, Robert
Rousset, Robèrt
Ainé de dix enfants, Robert Rousset est né le 11 octobre 1927 au Villaret commune de Gabrias, Lozère) entre Lot et Colagne. D’une famille de paysans, sa langue maternelle a été, cela va sans dire, le « patois » et il l’a faite sienne toute sa vie. Il disait souvent : « la première façon d’être est de faire vivre sa langue maternelle ». Il commence ses études à l’école de La Lichière, puis au petit séminaire de Marvéjols, où il fait des études de lettres classiques et à Langogne ave l’abbé Vialet.
Après une licence de droit à Montpellier, il « monte » à Paris et réussit le concours d’inspecteur des impôts. En 1972, il quitte l’Administration pour prendre le poste de rédacteur en chef d’une revue nationale d’actualités fiscales et devient avocat fiscaliste. Marié en 1956 avec Louisette Meissonier, ils ont eu trois enfants, Sylvie, Christine et Arthur. Attaché au pays, il revenait dès qu’il pouvait en Lozère et depuis 1956 mai surtout à Rieutort-de-Randon où il avait acheté une maison.
Homme rigoureux, il affirmait son point de vue avec détermination et avait horreur de « l’à-peu-près ». Il aimait aussi chasser dans les bois et parler occitan avec ses amis lozériens. Il était bon photographe (Voir la photo de la pierre mystérieuse qui illustre la couverture du Dictionnaire occitan-français Dialecte Gévaudanais.
Notre langue était pour lui une véritable passion. Il en étudia seul la grammaire, les dialectes, surtout le dialecte du Gévaudan. Dans sa lettre de condoléances, Alan Pantel, un ami occitaniste de Lozère, écrit : « Et de s’investir, de faire des recherches, d’équarrir los mots, de les passer au crible. »
Il était adhérent de nombreuses associations : Les amis de la langue d’oc - L’association des félibres de Paris, La veillée d’Auvergne, L’Association des Lozériens de Paris, l’association des amicales lozériennes de France. Il fut, en 1989, parmi les fondateurs de l’Escolo gabalo. Il apportait dans ses associations sa grande culture, son savoir et sa rigueur. Il participait aussi à l’Association internationale d’études occitans (AIEO - http://www.aieo.org/) qui rassemble de chercheurs de toutes disciplines sur la matière d’oc, avec de nombreuses publications et un grand congrès tous les 3 ans. Il avait participé également, en 2009, au 2nd colloque de la Sorbonne « Langues et cultures régionales de France, 10 ans après », ainsi que le note Fanch Broudic, lors de la table ronde « Le rôle des associations dans les politiques en faveur des langues régionales. » Il y soulignait, selon Broudic, que « La force et la faiblesse de la langue d'oc, c'est qu'elle concerne 30 départements et six régions. Ce qui génère des problèmes insolubles pour les associations : elles sont confrontées à une multitude d'interlocuteurs. »
Engagé au Félibrige dès 1984 après la Sainte Estelle de Sceaux, il participa à l’organisation de celle de Mende en 1992 qui fut une réussite. Élu majoral en 1994 (cigale de la Jeanne ou de Mussidan) en remplacement de Sylvain Toulze, participait activement à toutes les réunions.
Une de ses œuvres, où il avait mis tout son savoir, toute sa rigueur et sa détermination est la rédaction du Dictionnaire occitan-français dialecte gévaudanais avec Émile Tichet (Milomilou), Aimé Molinier, Aimé Ramadier et Prosper Rambier. Le dialecte du Gévaudan selon Pierre Bec : « appartient au languedocien septentrional tout comme le rouergat et l’aurillacois mais il est en même temps proche du languedocien oriental et aussi du provençal. » Il faut cependant préciser qu’une partie de la haute Lozère parla auvergnat. Ce dialecte avait bien sûr une grammaire, notamment la Grammaire Lozérienne de Léon Teissier 1, mais aucun de dictionnaire. On peut dire aussi que les auteurs du Gévaudan ont toujours transposé, dans leur façon d’écrire, ce que leurs oreilles entendaient, c’est-à-dire qu’ils ont employé une graphie sans vraies règles d’orthographe.
La gageure de ce dictionnaire a été de concilier des conceptions graphiques différentes : faire figurer les mots écrits dans une graphie la plus proche de celle d’Alibert. Une autre particularité, un trésor pour plus d’un usager : chaque mot d’appel est suivi de son équivalent en graphie classique que los élèves apprennent dans les calandretas et les classes bilingues de l’enseignement public. Pour mener à bien ce travail de bénédictin, les auteurs sont partis de fiches établies auparavant par Félix Remize, surnommé lo Grelhet [le Grillon] (1865-1941) grand défenseur de la langue et écrivain d’oc, et d’un lexique de Jean David déposé aux archives départementales de Lozère. À propos du Grelhet, on peut dire que c’est sous l’impulsion de de Robert Rousset qu’une stèle a été édifiée en son honneur à Mende. Robert Rousset s’inspirait aussi des études savantes de Charles Camproux (1908-1994), originaire de Marseille, qui avait commencé sa carrière de professeur de lettres en Lozère 2.
Robert Rousset écrivait aussi dans le journal La Lozère Nouvelle, les revues Le Félibrige, et Lou Païs – Revue Régionale du Gévaudan et des Cévennes. Il ne s’intéressait pas seulement à la langue mais à tout le patrimoine du Gévaudan. À l’origine de l’association Promotion du patrimoine lozérien, dirigée per Jean-Paul Mazot rédacteur de la revue Société des lettres Sciences et Arts de la Lozère, il soutenait, avec Louisette, son épouse, la cause des danses folkloriques et les chanteurs occitans. Il avait écrit une belle préface pour le CD Sanflorada per deman 3. Il y saluait « la noble langue d’oc, celle-là même qu’illustrèrent nos troubadours (trobadors), eux dont la lyrique inspira toute la littérature européenne naissante à l’apogée du Moyen Âge. Certains de ces chants portent la marque de cette influence, tel le Se canta (attribué à Gaston de Foix et devenu l’hymne occitan par excellence) modestement calqué sur le thème de l’Amor de lònh ». Le dernier air, « Tèrra d’Aubrac », chanté par Philippe Vialard nous parle d’une
Tèrra d’Aubrac, tèrra mejana,
Entre Roèrgue et Gavaudan
País de fònts, de blanca lana
Qu’estend l’ivèrn après Totsants,
Siás benlèu freg, mas la marrana
Grepesís pas tos fièrs enfants… 4
Il s’agit d’un texte de Zéphir Bosc, le félibre rouergat, qui est mort deux jours avant Robert Rousset. Tous deux se retrouvaient chaque année à Rodez, au festival Estivada, où ils tenaient avec d’autres le stand du Félibrige
Robert Rousset était effectivement de ces félibres attachés au travail unitaire pour la langue et la culture aux côtés des occitanistes. Il participa ainsi à plusieurs manifestations « Anem, òc, per la lenga occitana. » 5 (Carcassonne 2005 et 2009, Béziers 2007) et aussi aux réunions d’organisation interassociatives.
Robert Rousset n’a pas écrit à proprement dit de livre en occitan mais il a beaucoup écrit dans cette langue dans les nombreuses revues à la rédaction desquelles il participait. On lui doit entre autres un texte : Lo laus de la durmida, hommage à la sieste, présenté à la Sainte Estelle du Lavandou. En voici un court extrait :
…E aquí, de se laissar anar, vos dise pas lo benaise… A chap pauc, en parpalejant, puèi en clucant los uèlhs, lo sòm ven plan-planet, un sòm leugièr amb de sòmis agradius que vos fan landrinejar l’imaginari tras los níbols del cèl, mentre que lo cervèl pren la velha. D’unes, pr’aquò, plantan bana per de bon e se botan a roncar coma une orguena… 6
Robert Rousset a publié récemment : Les noms de famille en Gévaudan (Société des Lettres sciences et arts de la Lozère.) 7
1- Teissier Léon, Grammaire Lozérienne, Lou País, 1964. Plaquette de 48 pages illustrée de nombreux dessins en noir et blanc dans le texte. Cahiers du Gévaudan, n°6. Couverture de S. Tichet.
2-Il consacra une bonne part de son travail à la linguistique
Essai de géographie linguistique du Gévaudan, Presses universitaires de France / DL 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. 2, [Morphologie, lexicologie], Presses universitaires de France / 1962
Petit atlas linguistique discursif du Gévaudan, Centre d'études occitanes, Université Paul-Valéry / [197-]
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. 1, Phonétique, Presses universitaires de France / 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. Tome I, PhonétiquePresses Universitaires de France / 1963
Essai de géographie linguistique du Gévaudan.... 2, Morphologie. Lexicologie, Presses universitaires de France / 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. Tome II, Morphologie, lexicologie, Presses Universitaires de France / 1963
3- Disque enregistré au studio de La Nauze par Fabien Salabert en août 2001.
4- Terre d’Aubrac, terre mitoyenne / entre Rouergue et Gévaudan / pays de sources, de blanche laine / que l’hiver répand après la Toussaint / tu es peut-être froid, mais l’accablement / n’engourdit pas tes fiers enfants.
6-…Et là, de se laisser aller, je ne vous dise pas le bien-être… Peu à peu, en clignant des paupières, puis en fermant les yeux, le sommeil vient doucement, un sommeil léger avec des rêves agréables qui vous font vagabonder l’imaginaire à travers les nuages du ciel, pendant que le cerveau prend la veille. Certains, cependant, s’endorment [mot à mot : « plantent la corne »] pour de bon et se mettent à ronfler comme un orgue…
7-Robert Rousset : Les noms de famille/los noms d’ostals en Gevaudan, Société des Lettres, sciences et arts de la Lozère, 2019
1992, (Aimé Molinier, Prosper Rambier, Robert Rousset, Emile Tichet) Dictionnaire occitan-français : dialecte gévaudanais ; Saint Sauveur de Ayre, l’Escòla gabalo-1992.
2019, Robert Rousset, Les noms de famille, los noms d’ostals en Gévaudan. Société des Lettres, sciences et arts de la Lozère. http://www.societedeslettres48.fr/derniere-parution-les-noms-de- famille-en-gevaudan/
Entretiens oraux avec Mesdames Louisette Rousset et Pierrette Berengier, majorale du Félibrige.
Revue du Gévaudan, des Causses & Cévennes.
Liste des majoraux du Félibrige, classés par cigale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_majoraux_du_F%C3%A9librige
Félix Buffière Doyen honoraire de la Faculté libre des lettres à l’institut Catholique de Toulouse, préface du Dictionnaire Occitan Français Dialecte Gévaudanais, 1992.
Fanch Broudic, blog « la langue bretonne » : http://www.langue-bretonne.org/archives/2011/07/22/21658926.html et http://www.langue-bretonne.org/albums/t_le_2e_colloque__langues_regionales__de_la_sorbonne/index.html#lg=1&slide=12.
Joan François Costes : « Despartidas », Lo Vira-Solelh, Bulletin électronique de la Société des félibres de Paris. Les amis de la langue d’oc, http://amilengoc.free.fr/, 63, ivèrn de 2021, p. 4-5
Patrick Delmas, majoral du Félibrige : Lettre de condoléances à Madame Rousset.
Pierre Fabre, ancien Capoulié du Felibrige. Lettre de condoléances à Madame Rousset.
Jan Fourié : « Adieu al majoral Robèrt Rousset » : Lou Felibrige, 322, p. 33-31.
Bernard Giely : « Lou majourau Robèrt Rousset », Provenço d’aro, 372, janvié de 2021, p. 8.
Alain et Jeanne Pantel : lettre à Louisette Rousset
Rousset, Robert
Rousset, Robèrt
Ainat de dètz enfants, Robèrt Rousset es nascut en Losera, lo 11 d’octobre 1927 al Vilaret de Gabrias (Losera) entre Òlt e Colanha. D’una familha de païsans, sa lenga mairala foguèt, aquò va sens dire, lo « patés » e la faguèt sieuna sa vida tota. Disiá sovent : « lo primièr biais d’èstre es de far viure sa lenga mairala ». Entamenèt sos estudis a l’escòla de La Lichièira, puèi al pichòt seminari de Maruèjols, ont faguèt d’estudis de letras classicas e a Lengònha ambe l’abat Vialet.
Après una licéncia de drech a Montpelhièr montèt a París e capitèt lo concors d’inspector de las talhas. En 1972, daissèt l’Administracion per prene lo pòste de cap-redactor d’una revista nacionala d’actualitats fiscalas e venguèt avocat fiscalista. Maridat en 1956 ambe Loïseta Meissonièr, aguèron tres enfants, Sylvie, Christine e Arthur. Estacat al país, s’entornava tre que podiá en Losera e despuèi 1956 mai que mai a Riutòrt de Randon ont aviá aquesit un ostal.
Òme rigorós, afortissiá sos vejaires ambe determinacion e aviá orror de « l’aquicòm prèp ». Aimava tanben caçar dins los bòsques e parlar occitan ambe sos amics loserians. Èra encara bon fotograf (Veire la fòto de la pèira misteriosa qu’illustra la tampa del Dictionnaire occitan-français Dialecte Gevaudanais).
La lenga nòstra èra per el una vertadièra passion. Estudièt sol sa gramatica, los dialèctes e mai que mai lo dialècte gavaudanés. Dins sa letra de condolenças, Alan Pantel, un amic occitanista de Losera, escriguèt : « E de s’investir, de far de recercas, de chapusar los mots, de los passar al crivèl. »
Èra sòci d’associacions nombrosas : Les amis de la langue d’oc - L’association des félibres de Paris, La velhada d’Auvernha, L’Association des lozèriens de Paris, l’association des amicales lozériennes de France. Foguèt en 1989, dels fondators de l’Escolo gabalo. Portava dinsa quelas associacions sa granda cultura, son saber e sa rigor. Obrèt tanben dins l’Associacion internacionala d’estudis occitans (AIEO - http://www.aieo.org/) que recampa de cercaires de mantuna disciplina concernissent la matèria d’òc, amb de publicacions nombrosas e un grand congrès cada tres ans. Aviá tanben participat, en 2009, al 2nd collòqui de la Sorbona « Langues et cultures régionales de France, 10 ans après », coma lo nòta Fanch Broudic, al moment de la taula redonde « Le rôle des associations dans les politiques en faveur des langues régionales. » I sotlinhava, segon Broudic, que « La force et la faiblesse de la langue d'oc, c'est qu'elle concerne 30 départements et six régions. Ce qui génère des problèmes insolubles pour les associations : elles sont confrontées à une multitude d'interlocuteurs. »
Felibre tre 1984 aprèp la Santa Estèla de Scèus, participèt a l’organizacion d’aquela de Mende en 1992 que foguèt plan capitada. Elegit majoral en 1994 (cigalo de la Jano o de Mussidan) en remplaçament de Sylvan Toulze, participava activament a totas las acampadas.
Una de sas òbras, ont meteguèt tot son saber, tota sa rigor e sa determinacion es la redaccion del Dictionnaire occitan-français dialecte gévaudanais ambe Emilo Tichet (Milomilou), Aimat Molinier, Aimat Ramadier e Prosper Rambier. Lo dialècte gevaudanés segon Pèire Bec : « apartient au languedocien septentrional tout comme le rouergat et l’aurillacois mais il est en même temps proche du languedocien oriental et aussi provençal. » Cal apondre pr’aquò que tota una partida de la nauta Losera parla auvernhat. De segur aquel dialècte aviá una gramatica, per ne ‘n citar qu’una, la Grammaire Lozérienne de Léon Teissier1, mas pas cap de diccionari. Se pòt dire tanben que, de totjorn, los autors gevaudaneses an transpausat, dins lor biais d’escriure, çò que lors aurelhas ausissián, es a dire una escritura sens vertadièras règlas ortograficas.
L’escomesa d’aquel diccionari es estat de conciliar de concepcions graficas diferentas : faire figurar los mots escriches dins una ortografia la mai prèp d’aquela d’Alibert. Una autra particularitat, un tresòr per mai d’un, cada mot d’apèl es seguit de son equivalent en grafia classica que los escolièrs aprenon la lenga aital dins las calandretas e las classas bilingüas de l’ensenhament public. Per menar a bon pro aquel trabalh de benedictin partiguèron de fichas establidas aperabans per Felix Remize, escaisnommat lo Grelhet (1865-1941) grand defensor e escrivan de nòstra lenga, e d’un lexic de Jean David depausat als archius departamentals de Losera. A prepaus del Grelhet, se pòt dire qu’es a l’estigança de Robèrt Rousset qu’una estèla foguèt edificada a son onor a Mende. Robèrt Rousset s’inpirèt tanben dels estudis sabents de Carles Camprós (1908-1994), originari de Marselha mas que comencèt sa carrièra de professor de letras en Losera2.
Robèrt Rousset escriviá tanben dins lo jornal La Lozère Nouvelle, la revista Le Félibrige, e Lou Païs Revue Régionale du Gévaudan et des Cévennes. S’interessava pas solament a la lenga mas a tot lo patrimòni del Gavaudan. A l’origina de l’associacion Promotion du patrimoine lozérien, capdelada per Jean-Paul Mazot redactor de la revista Société des lettres Sciences et Arts de la Lozère, sostenguèt, ambe Loïseta, son esposa, la causa de las dansas folcloricas e los cantaires occitans. Prefacèt remirablament lo CD Sanflorada per deman 3. I saludava « la noble langue d’oc, celle-là même qu’illustrèrent nos troubadours (trobadors), eux dont la lyrique inspira toute la littérature européenne naissante à l’apogée du Moyen Âge. Certains de ces chants portent la marque de cette influence, tel le Se canta (attribué à Gaston de Foix et devenu l’hymne occitan par excellence) modestement calqué sur le thème de l’Amor de lònh ». L’èr darrièr, « Tèrra d’Aubrac », cantat per Philippe Vialard nos parla d’una
Tèrra d’Aubrac, tèrra mejana,
Entre Roergue e Gavaudan
País de fònts, de blanca lana
Qu’estend l’ivèrn après Totsants,
Siás benlèu frèg, mas la marrana
Grepesís pas tos fièrs enfants… 4
S’agís aquí d’un tèxt de Zefir Bòsc, lo felibre roergat, que moriguèt 2 jorns abans Robèrt Rousset. Totes dos se retrovavan cada annada a Rodés, per las Estivadas, a téner amb d’autres l’estand del Felibritge
Robèrt Rousset èra efèctivament d’aqueles felibres estacats al trabalh unitari per la lenga e la cultura a costat dels occitanistas. Participèt tanben a mantuna manifestacion « Anem òc per la lenga occitana. »5 (Carcassona 2005 e 2009, Besièrs 2007) e mai als acamps d’organizacion.
Robèrt Rousset a pas escrich de libre en occitan mas a fòrça escrich en occitan dins las revistas nombrosas que i collaborava. Li devèm entre-autres un texte « Lo laus de la durmida », omenatge al prangeiron presentat a la Santa Estela del Lavandou. Ne vaquí un cort extrach :
…E aquí, de se laissar anar, vos dise pas lo benaise… A chap pauc, en parpalejant, puèi en clucant los uèlhs, lo sòm ven plan-planet, un sòm leugièr ambe de somis agradius que vos fan landrinejar l’imaginari tras los níbols del cèl, mentre que lo cervèl pren la velha. D’unes pr’aquò, plantan bana per de bon e se botan a roncar coma una orguena…
Robèrt Rousset a publicat recentament Les noms de famille en Gévaudan (Société des Lettres, sciences et arts de la Lozère.) 6
1- Teissier Léon, Grammaire Lozérienne, Lou País, 1964. Plaquette de 48 pages illustrée de nombreux dessins en noir et blanc dans le texte. Cahiers du Gévaudan, n°6. Couverture de S. Tichet.
2-Que i consacrèt bona part de son trabalh de linguista
Essai de géographie linguistique du Gévaudan, Presses universitaires de France / DL 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. 2, [Morphologie, lexicologie], Presses universitaires de France / 1962
Petit atlas linguistique discursif du Gévaudan, Centre d'études occitanes, Université Paul-Valéry / [197-]
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. 1, Phonétique, Presses universitaires de France / 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. Tome I, PhonétiquePresses Universitaires de France / 1963
Essai de géographie linguistique du Gévaudan.... 2, Morphologie. Lexicologie, Presses universitaires de France / 1962
Essai de géographie linguistique du Gévaudan. Tome II, Morphologie, lexicologie, Presses Universitaires de France / 1963
3- Disque enregistré au studio de La Nauze par Fabien Salabert en août 2001.
4- Terre d’Aubrac, terre mitoyenne / entre Rouergue et Gévaudan / pays de sources, de blanche laine / que l’hiver répand après la Toussaint / tu es peut-être froid, mais l’accablement / n’engourdit pas tes fiers enfants.
6-Robert Rousset : Les noms de famille/los noms d’ostals en Gevaudan, Société des Lettres, sciences et arts de la Lozère, 2019
1992, (Aimé Molinier, Prosper Rambier, Robert Rousset, Emile Tichet) Dictionnaire occitan-français : dialecte gévaudanais ; Saint Sauveur de Ayre, l’Escòla gabalo-1992.
2019, Robert Rousset, Les noms de famille, los noms d’ostals en Gévaudan. Société des Lettres, sciences et arts de la Lozère. http://www.societedeslettres48.fr/derniere-parution-les-noms-de- famille-en-gevaudan/
Entretiens oraux avec Mesdames Louisette Rousset et Pierrette Berengier, majorale du Félibrige.
Revue du Gévaudan, des Causses & Cévennes.
Liste des majoraux du Félibrige, classés par cigale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_majoraux_du_F%C3%A9librige
Félix Buffière Doyen honoraire de la Faculté libre des lettres à l’institut Catholique de Toulouse, préface du Dictionnaire Occitan Français Dialecte Gévaudanais, 1992.
Fanch Broudic, blog « la langue bretonne » : http://www.langue-bretonne.org/archives/2011/07/22/21658926.html et http://www.langue-bretonne.org/albums/t_le_2e_colloque__langues_regionales__de_la_sorbonne/index.html#lg=1&slide=12.
Joan François Costes : « Despartidas », Lo Vira-Solelh, Bulletin électronique de la Société des félibres de Paris. Les amis de la langue d’oc, http://amilengoc.free.fr/, 63, ivèrn de 2021, p. 4-5
Patrick Delmas, majoral du Félibrige : Lettre de condoléances à Madame Rousset.
Pierre Fabre, ancien Capoulié du Felibrige. Lettre de condoléances à Madame Rousset.
Jan Fourié : « Adieu al majoral Robèrt Rousset » : Lou Felibrige, 322, p. 33-31.
Bernard Giely : « Lou majourau Robèrt Rousset », Provenço d’aro, 372, janvié de 2021, p. 8.
Alain et Jeanne Pantel : lettre à Louisette Rousset
Rouquier, Louis (1863-1939)
- lou Bourret (pseudonyme)
Louis Rouquier est né à Puisserguier dans l'Hérault, au sein d'une famille Rouergate descendue dans le bas Languedoc pour cultiver la vigne. Il quitte l'école à 13 ans pour travailler la terre comme ouvrier. Mais à 15 ans son goût de l'aventure l'amène à rentrer dans la marine marchande, puis au moment de la conscription dans l'Infanterie de Marine. Après son retour au pays, il devient secrétaire de mairie dans sa commune de naissance.
En 1906, il monte à Paris pour vendre le vin du Midi. En 1912, il retourne à son métier de secrétaire de mairie qu'il exerce à Saint Denis puis à Charenton. Pendant la guerre de 14-18, il devient secrétaire du Comité de Défense Sociale de Levallois-Perret qui aidait les familles des mobilisés dans leurs démarches administratives. Dans le même temps, ses idées sociales l'amènent à rentrer à L'Union Fédérale des locataires de France et des Colonies qui avait pour objet la création de coopératives d'habitations à loyer modéré, ancêtres des HLM, pour faire concurrence aux habitats privés souvent insalubres et aux loyers onéreux.
En 1919, il est élu maire de Levallois-Perret, ville de 70.000 habitants, et conseiller général de la Seine en 1925 ce qui le conduit aux fonctions de vice-président du Conseil Général, de membre du conseil d'administration de l'Institut d'hygiène de la Faculté de Médecine de Paris et du conseil d'administration de l'Office HLM de la Seine. En 1928, il est élu député de la Seine pour une législature. A la Chambre, il s'inscrit au groupe des indépendants de gauche. Il participe aux commissions de l'hygiène, des régions libérées, de l'administration générale. Il demeure maire de Levallois-Perret et conseiller général jusqu'à sa mort en 1939. Selon son désir, il a été inhumé dans son pays natal.
Dès son jeune âge, il parle ce qu'on appelle autour de lui le patois. Au fil de sa vie, il écrit en lengadoussian 1, au début pour rester proche de sa culture puis dans un second temps pour se rappeler de ses origines. On différencie deux périodes dans sa production littéraire ; la première de 1898 à 1905, la seconde de 1922 à 1939.
En premier lieu, Louis Roquier est un auteur de théâtre, de carnavalades, genre théâtral humoristique né à Béziers. Il choisit de faire le portrait de son pays à travers la politique et la vie sociale. A partir de 1922, il publie, toujours en occitan, des comédies et des contes, sans changer de sujet. Le petit peuple, les gens ordinaires de la campagne Biterroise, furent pour lui une source d'inspiration.
Il se lie d'amitié avec plus d'un écrivain languedocien d'expression occitane, comme Paul Moulinier, Antonin Roux, Junior Sans., et Emile Barthe. Il considère Jean Laurès, le vieux félibre de Villeneuve-les-Béziers, comme son père littéraire. Au cours des relations épistolaires avec ces auteurs, il poursuit son œuvre littéraire en leur écrivant des sonnets.
Il est très proche du Félibrige Latin, groupement languedocien, présidé par Alphonse Roque-Ferrier, qui s'oppose à l'hégémonie provençale du Félibrige. On trouve sa participation aux Fêtes de Peyrottes à Clermont l'Hérault où il se produit en déclamant ses contes.
Jusqu'à l'après-guerre de 14-18, sa vie parisienne n'est plus marquée par la même relation avec une association d'auteurs d'expression occitane ; sauf à compter de 1919, lorsque Joseph Loubet crée la Nouvelle Société des Félibres de Paris devenue Les Amis de la Langue d'Oc. Ami de Joseph Loubet, Louis Rouquier figure parmi les membres fondateurs de cette nouvelle association dans laquelle il ne joue finalement qu'un rôle discret en raison de ses charges publiques qui ne lui font pas oublier les écrivains provinciaux comme René Fournier et Georges Reboul.
Il a le goût des coutumes populaires. Il aime les bonnes histoires que l'on raconte dans les veillées. C'est aussi un auteur contestataire qui dénonce le pouvoir absurde, la fraude du vin, la soumission à l'argent et la misère des petits travailleurs. Il mêle même volontiers à ses histoires des réflexions de nature politique, sociale et humanitaire. Rongé par le comportement du monde, il se réfugie dans l'écriture « per poudre s'abéna de bélézos e viure de fumados »2. Il conte comme il parle, la richesse de sa langue a été reconnue par les critiques comme Camille Gandilhon d'Armes et Walther von Wartburg, rédacteur du FEW, avec lequel il est en contact.
Son œuvre recueille des trésors d'expressions et compte des scènes pittoresques de la vie de son époque dans lesquelles il met en scène le petit peuple. Il fait partie d'une génération d'écrivains d'expression occitane sortie de la ruralité, inspirée par des choses simples. Ces écrivains ont été de fins observateurs de la vie et nous ont laissé également un témoignage ethnographique. Louis Rouquier utilise l'humour pour diffuser son parler, pour lui l'occitan ne pouvait pas être la langue de la tragédie, comme en témoignent ces propos :
Ieu, quand sentissi que lou parpalhol nègre me voulastrèjo dins la closco, que la nèblo del desféssi escabournis moun cor e que m'emboutumi, aganti la plumo e galoi coumo la coulico, ensaji de vous faire rire. 3
Au fil de sa vie, il s'est constitué une bibliothèque riche d'un millier de livres dont seulement une partie a pu être sauvée et se trouve actuellement répartie entre la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Montpellier et à la Bibliothèque Municipale de Puisserguier qui détient également deux recueils de ses œuvres écrites.
1/ Louis Rouquier, Contes a la Troubilho, chez l'auteur, Levallois-Perret, 1925, p 8 ↑
2/ Louis Rouquier, Countes a l'alhòli, amb un gloussari lengadossian-fransimand de dos milo mots e un retrat de l'autor, E. Guitard, Paris, 1926, p. 2 ↑
3/ Idid ↑
]]>- AGEORGES, Joseph. « Billet Parisien – La Vie de la langue d'oc ». La Libre Belgique, 7 septembre 1925
- FOURIÉ, Jean. Emile Barthe et les écrivains biterrois d'expression occitane, Collection des « Amis de la langue d'oc », Paris, 1975
- FOURIÉ, Jean. Le félibrige parisien durant l'entre-deux guerres, chez l'auteur, Collection des « Amis de la Langue d'Òc », 1987, p 2
- FOURIÉ, Jean. A prepaus del felibrige parisenc. Estudis Occitans - revistas d'escambis e de recèrca sus la cultura d'Òc, N° 2, 1er semestre 1998, pp 42−47
- FOURIÉ, Jean. Dictionnaire des auteurs de la langue d'oc, Félibrige Edition, 2009
- LAMOLLE, Jean. Pêle-mêle Midi. Le Télégramme de Toulouse, 27 janvier 1925
- LOUBET, Joseph. Louis Rouquier et ses « Contes a la troubilho ». Le Provençal de Paris, 29 mars 1925
- MOROY, ÉMILE. Les libres Nouveaux. La Semaine à Genève, 17 mars 1925
- PINTARD, Eugène. Maire et Félibre. Languedoc ─ Organe mensuel des enfants de l'Hérault à Paris, janvier 1925, n° 8, p. 2
- ROQUE-FERRIER, Alphonse. Hommage à Langlade. Imprimerie et Lithographie Durand Frères, Montpellier, 1901
Archives de Louis Rouquier consultables à la Bibliothèque de Puisserguier :
- Recueil des Oeuvres manuscrites
- Recueil factice, numéroté 669: Union Fédérale des Locataires de France et des Colonies, "Notre Programme d'Action Locative par Louis Rouquier", Imprimerie Nouvelle, Paris, 1917; "Les Allocations Militaires par Louis Rouquier", La Cootypographie, Courbevoie, 1915 ; "Résumé Pratique des divers Actes de l'Etat Civil indispensable aux Familles de Mobilisés", La Cootypographie, Courbevoie, 1915
Lesaffre, Jean (forme référentielle française)
Né à Bayonne d’un père basque ingénieur dans les chemins de fer et d’une mère languedocienne, Jean Lesaffre est élevé dans la foi catholique et suit des études secondaires au collège privé de la Trinité, à Béziers avant de rejoindre l’université de Montpellier dont il sort licencié en mathématiques et docteur en droit après avoir soutenu en 1934 sa thèse Le problème national de la Catalogne et sa solution par la statut de 1932.
Son parcours professionnel le mène à Paris. Mobilisé en 1939, il est fait prisonnier en 1940 et envoyé dans la région de Brême à l’Oflag XB dont il est rapatrié en 1942 pour raison de santé. Catholique pratiquant, très pieux, Lesaffre aurait par ailleurs, dans les années 1930, été proche de l’’Action Française si l’on en croit les archives de Marcel Decremps.
Très impliqué après guerre dans Les Amis de la Langue d’Oc, dans l’occitanisme et rédacteur régulier pour la revue La France Latine, il meurt à Paris en 1975.
S’intéressant à la langue d’oc dès ses études secondaires, Jean Lesaffre s’engage dans la renaissance d’oc lorsqu’il rejoint l’université de Montpellier. C’est là qu’il fonde en 1928, sur le modèle des corporations étudiantes, le Nouveau Languedoc où il est bientôt rejoint par Max Rouquette et Roger Barthe. L’association, très active, recrute rapidement plusieurs dizaines de membres et s’oriente sur la voie de la revendication fédéraliste et la renaissance culturelle sur le modèle catalan.
Par ailleurs, Jean Lesaffre devient à cette époque (de 1930-1932) président de l’association générale des étudiants de Montpellier et bénéficie de 1929 à 1932 d’une rubrique dans Le Petit Méridional, marquant l’influence du Nouveau Languedoc à Montpellier.
L’association a tôt fait de faire des émules, comme les Estudiants Ramondencs de Toulouse et de former avec ces derniers et avec les jeunes marseillais de l’Araire (Jòrgi Reboul, Charles Camproux, Paul Ricard) la Ligue Frédéric Mistral qui donne elle-même naissance en 1934 à Occitania, organe mensuel de la jeunesse fédéraliste occitane et à l’association des Amis d’Occitania qui entend mettre en place un véritable programme fédéraliste auquel participe très activement Jean Lesaffre chargé de la commission administrative.
Dans ces années 1930, Jean Lesaffre se rapproche par ailleurs de l’Escòla Occitana de Toulouse et de son principal animateur, l’abbé Joseph Salvat avec lequel il partage une certaine communauté de conscience (outre son statut d’ecclésiastique, Salvat est proche de l’Action Française) et une même vision de la langue d’oc mêlant félibréisme, occitanisme et catalanisme, avant de rejoindre en 1937 les Amis de la Langue d’Oc Paris avec lesquels il va notamment participer en 1939 à l’accueil des intellectuels catalans réfugiés en France.
Prisonnier en Allemagne, il n’en continue pas moins, entre 1940 et 1942 à promouvoir la langue d’oc à travers des conférences données à ses compagnons de captivités.
Il rejoint après-guerre l’Institut d’Études Occitanes naissant avec son ami Pierre-Louis Berthaud, rencontré du temps des Amis d’Occitania. Berthaud qui, félibre lui aussi et membre actif des Amis de la Langue d’Oc, devient majoral du Félibrige en 1947 et tente en 1952, après la mort du majoral et président des Amis de la Langue d’Oc Joseph Loubet, de soutenir la candidature au majoralat de Jean Lesaffre. Mais les sympathies occitanistes de Lesaffre lui coûtent son élection à un moment où les relations entre occitanisme et Félibrige sont particulièrement tendues ; événement qui occasionera une grande déception aussi bien à Berthaud qu’à Lesaffre, blessé de se voir rejeté par une association dans laquelle il a beaucoup œuvré et continue à œuvrer jusqu’à sa mort.
Par ailleurs, Jean Lesaffre participe très activement entre 1949 et 1951, aux côtés de Pierre-Louis Berthaud, à l’action en faveur de la loi Deixonne sur l’enseignement des langues et dialectes locaux, et c’est encore avec Berthaud qu’il publie des bibliographies de référence (La langue d’Oc dans nos écoles, 1953, puis la Bibliographie occitane dont il publie le volume 1943-1956 avec Berthaud, initiateur et principal auteur, avant de s’associer avec Irénée-Marcel Cluzel puis Jean-Marie Petit pour les volumes suivants).
Très actif jusqu’à sa mort, il continue, outre sa participation à la vie des associations, à donner des conférences et à écrire des articles, essentiellement pour Lo Gai Saber, revue de l’Escòla Occitana de Toulouse, et La France Latine.
]]>- BARTHES, Roger. « Jean Lesaffre (1907-1975) ». OC, n° 254, été 1976, p. 47-58
- CARRIÈRES, Marcel. « Jean Lesaffre ». Lo Gai Saber, n° 384, octobre 1976, p.535-538
- La France Latine, n° 64-65, pp. 1-27 (articles de Georges, Dezeuze, René Méjean, Ivan Gaussen, Marcel Decremps, témoignages, bibliographie).
- GRAU, Pierre. « Le Nouveau Languedoc : des corpos aux origines de l’occitanisme contemporain », VIIe Centenaire des Universités de l’Académie de Montpellier, Montpellier, Université Montpellier 1, 1992, pp.107-109
- LESPOUX, Yan. « Aux origines de la revendication occitaniste en faveur de l'enseignement de la langue d'oc : les propositions du Nouveau Languedoc et d'Occitania ». Lengas, n° 65, 2009, p. 29-48
]]>Bastard, Antoine de (forme référentielle française)
Antoine de Bastard est né à Pau le 26 août 1911. Il fait des études de Lettres et Droit à l’université de Toulouse où il rejoint l’association de jeunesse occitane des Estudiants Ramondencs.
Fonctionnaire au Centre National du Commerce Extérieur en poste à Paris il y dirige la section parisienne de l’Escole Gastou Febus, école félibréenne béarnaise. Maître d’œuvre du Félibrige, il est aussi un membre actif des Amis de la Langue d’Oc, l’école félibréenne de Paris, dont il devient vice-président.
Comme beaucoup de militants de sa génération ayant œuvré au sein des Estudiants Ramondencs, du Nouveau Languedoc (association d’étudiants montpelliérains) et d’Occitania, organe de la jeunesse fédéraliste occitane, il est aussi occitaniste et membre de l’Institut d’Études Occitanes jusqu’à sa mort dans un accident de voiture en 1975.
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