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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Biron, Pierre (1861-1941)
Biron, Pierre (1861-1941)
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Biron (1861-1941), Norib en littérature, est un écrivain authentiquement paysan et un étonnant homme de culture ouvert à la culture classique comme à l’actualité de son temps.<br />Par sa profondeur philosophique, sa lucidité et ses idées avancées, il est une figure de référence, poète et prosateur de premier plan en langue occitane d’Auvergne, entre Planèze et Margeride. Son œuvre, disséminée dans la presse du temps, a été réunie dans deux ouvrages <em>Poésies de Norib</em> et <em>Proses de Norib</em> publiés aux Éditions <em>Lo Convise</em> (<b><a href="https://www.association-lo-convise.com/" target="_blank" style="color: #1155cc;" rel="noopener noreferrer">https://www.association-lo-convise.com)</a></b> à Aurillac.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Biron, Pierre (1861-1941)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Norib (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Toinou (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Toinou d'Areuzo (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Un Bourrut (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Pribon (pseudonyme) </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Probin (pseudonyme)</p>
<h2>Élements biografiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pierre Biron (<em>Norib</em> en littérature) est une pure émanation de la terre d’Auvergne, entre Planèze et Margeride, où il a passé sa vie et qui garde la mémoire de son nom quoique ses œuvres, parues seulement dans la presse, n’aient jamais été publiées en livre. Écrivain paysan autodidacte cultivé, il est un témoin précieux de l’auvergnat parlé dans la première moitié du XX<sup>e</sup> siècle et un contributeur remarquable de la littérature d’oc.<br />Après leur mariage en 1958, son père, cultivateur à Montchanson et sa mère dont la famille était propriétaire à La Gazelle d’Anglards de Saint-Flour s’établirent à Paris dans le commerce des vins. C’est ainsi que Pierre Biron est né le 15 janvier 1861 dans la capitale où il a vécu ses premières années mais, comme la santé de l’enfant s’accordait mal à la grande ville, on le confia à sa grand-mère demeurée à La Gazelle.<br />Le décès prématuré du père en 1871 empêcha la famille appauvrie de financer les études qu’il fallait au petit Pierre épris de connaissances. Cette injustice originelle explique sa demande insistante de l’instruction pour tous et son amour des livres qui conduira peu à peu à une bibliothèque dont l’abondance et le niveau étonnent dans une ferme.<br />Loué comme pâtre à 15 ans, puis bouvier, aidant sa mère puis lui succédant sur la petite ferme de La Gazelle, il sera paysan toute sa vie, assumant pleinement sa condition : « <em>Per venir vièlh, quò’s lo melhor mestièr</em>. »<br />La jeunesse de Pierre Biron a été celle d’un autodidacte passionné, travaillant dur pour devenir un homme de culture, en butte aux préjugés selon lesquels un paysan n’a pas forcément besoin d’instruction mais aidé heureusement par deux oncles qui le pourvoyaient en bons livres classiques et modernes et en revues européennes.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">C’est la presse qui l’a fait connaître et l’a conforté dans la voie littéraire. Il est poète en langue française tout d’abord. Ses vers de jeunesse, en français, inspirés par les premières exaltations amoureuses et une certaine « Mireille » sont perdus mais en 1895 les premières poésies publiées chantent la campagne, le laboureur, l’instruction et révèlent une sensibilité d’artiste attiré par l’art et la peinture.<br />Le publiciste sanflorain Pierre Raynal l’a orienté judicieusement vers l’expression occitane où il va s’imposer durablement avec des œuvres originales, profondes ou railleuses. Dans <em>Quand ère pastre</em>, la première de celles-ci, en 1895, il fait une lecture critique des réalités sociales à la campagne, bien différente des représentations félibréennes et relaye en Planèze le jeune félibre socialisant Louis Delhostal qui tentait une action de rénovation dans la revue de Vermenouze <em>Lo Cobreto</em>. Mais c’est plus encore en 1899 et 1900 que le récit plein de verve de ses tribulations avec deux femmes vengeresses à l’esprit corseté et la narration bourgeonnante de <em>La Treva</em> accroissent sa notoriété en Planèze. En 1900, il perd sa mère, épouse Jeanne Meyniel et à l’occasion pourra ajouter quelques menues rétributions de publiciste aux revenus de la ferme de La Gazelle.<br />Il est désormais et pour longtemps une valeur sûre de la presse régionale dans les colonnes du <em>Courrier d’Auvergne</em>, journal conservateur bien lu. Mais, au temps du combisme, Pierre Biron libère sa plume militante dans <em>La Haute Auvergne</em> républicaine sous le pseudonyme de <em>Toinou d’Areuzo</em> qui lui permet d’apparaître comme un libre penseur anticlérical cultivé, échappant à la peur de la mort ou de l’autorité. Pour alimenter d’autres journaux de la Planèze, il a utilisé – outre Biron son nom et Norib le pseudonyme littéraire qu’il a choisi – d’autres noms de plume plus ou moins reconnaissables. Particulièrement intéressant est Toinou, honnête homme ayant des clartés de tout, clin d’œil vers un épisode de l’enfance du général Antoine Drouot montrant que l’étude est libératrice.<br />Dans l’entre-deux guerres (1919-40), il est le grand poète de la Planèze, polémiste quand il faut, publié cette fois dans <em>Lo Cobreto</em>, proche idéologiquement du journal <em>L’Union démocratique</em>, figure tutélaire de <em>La Glèbe</em> (organe de l’Office agricole de Saint-Flour), reconnu par les grands esprits, les futures grandes figures de la Résistance (Louis Mallet, René Amarger…) qui maintiendront le souvenir de son œuvre. Le progressiste militant qu’il était comprend pleinement désormais l’avertissement d’Edgar Quinet aux écoliers du XIX<sup>e</sup> siècle : « Aucune machine ne vous exemptera d’être homme ». La guerre d’Espagne, la montée des périls assombrissent sa vieillesse.<br />Il meurt le 30 septembre 1941.<br /><br />L’œuvre de Pierre Biron est une composante de premier plan du patrimoine nord-occitan. D’abord parce qu’elle illustre de belle manière la langue d’oc en usage en Planèze au contact de la Margeride. Ses proses variées, contes, légendes, récits inspirés par des faits vrais ou imaginés, réactions à l’actualité, poèmes en prose, pages de vulgarisation associent sa clairvoyance au paysage d’Anglards près duquel l’Ander rejoint la Truyère, en deçà de Montchanson.<br />Elle exprime un homme complet qui vit le travail de la terre aux ramifications cosmiques, la poésie de la nature et des saisons, l’actualité aux horizons lointains, qui s’intéresse aux artistes et aux savants, aux classiques, aux contemporains, aux petits, avec les intuitions généreuses et écologiques qu’il faut réactiver dans le monde d’aujourd’hui.<br />Les anthologies soulignent souvent la profondeur de son inspiration en retenant des poèmes comme « Tristessa » (connu aussi sous le titre de « Dolors »), « La Mòrt d’un cri-cri », « Ponhada de vartats », « Ma Tesa »… mais sa prose est également intéressante.<br /><br />L’intégrale de ses œuvres est parue aux Éditions du Convise sous les titres <em>Poésies de Norib</em>, 2012 (720 p.) et <em>Proses de Norib</em>, 2013 (704 p). Les notes qui accompagnent les textes apportent parfois quelques informations sur la vie littéraire occitane en planèze et au-delà, peu étudiée jusqu’ici.<br />Cette édition intégrale contient une bibliographie complète des articles ou poèmes parus dans : <br />- <em>La République libérale</em><br />- <em>Le Courrier d’Auvergne</em><br />- <em>Le Progrès du Cantal</em><br /><em>- La Haute Auvergne</em><br /><em>- L’Union démocratique</em><br /><em>- Lo Cobreto / La cabreta</em><br /><em>- L’Armanac d’Auvernha</em><br /><em>- Le Démocrate de Saint-Flour et de Murat</em><br /><em>- La Glèbe</em></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lafon, Noël
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2018-03-20
Language
A language of the resource
fre
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2114
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-26 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
Relation
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Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Type
The nature or genre of the resource
Text
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Cantal (France)
La Planèze de Saint-Flour (Cantal)
Paris (France)
Saint-Flour (Cantal)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1876-1914
1914-1939
1939-1945
-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Cordes, Léon (1913-1987)
Cordes, Léon (1913-1987)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Agriculteur ; paysan
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Léon Cordes (Siran, Hérault, 30 mars 1913, Montpellier, 19 octobre 1987), agriculteur, écrivain, cofondateur de <em>L’Ase Negre – Occitania</em>, membre du Félibrige, de la Société d’Études Occitanes, puis de l’Institut d’Études Occitanes.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Cordes, Léon (1913-1987)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Còrdas, Leon (forme occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Issu d’une famille originaire de Minerve (Hérault), où il passe sa prime enfance après la mobilisation en 1914 puis la mort de son père, il retrouve en 1920 la propriété viticole de Siran dont il s’occupe lui-même à partir du début des années 1930 après des études à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Vigneron à Siran jusqu’en 1952, il tente ensuite, quelques mois durant, de prendre la gérance d’une laverie automatique pour le compte de l’Institut d’Études Occitanes avant d’acheter à Lattes, près de Montpellier une propriété maraîchère qu’il gère jusqu’en 1969.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Passionné de théâtre et particulièrement de théâtre en langue d’oc, il écrit sa première pièce, <em>La Matalena</em>, en 1932. Outre ses nombreuses pièces qu’il met parfois en scène et même interprète, il est l’auteur de poèmes et de romans.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Commençant à écrire des textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors qu’il est interne à Limoux, il s’inscrit en 1929 aux cours par correspondance du Collège d’Occitanie de Toulouse. Le début des années 1930 est le temps des rencontres. Après Marcel Carrières qui lui fait connaître la Société d’Études Occitanes, il fait connaissance avec Charles Camproux en 1933 à Narbonne, à la même époque qu’avec Ernest Vieu, défenseur du théâtre en langue d’oc, puis, lors de son service militaire à Montpellier en 1934, il rencontre l’équipe des étudiants du Nouveau Languedoc, Roger Barthe, Max Rouquette, Jean Lesaffre, Raymond Combarnous, ainsi qu’un félibre d’action de la génération précédente, Pierre Azéma.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Proche à l’époque du Félibrige et de l’occitanisme naissant, Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces, mais aussi de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue <em>Occitania</em> menée par Camproux dans laquelle il aborde notamment dès le premier numéro, en mars 1934, la question paysanne, et tient par ailleurs, à partir de 1937, une rubrique sur le théâtre d’oc.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Après avoir participé à deux troupes de théâtre durant la Seconde guerre mondiale et participé, toujours essentiellement sur le thème du théâtre d’oc, à la revue <em>Tèrra d’Òc</em>, il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont. C’est avec eux qu’il fonde la revue <em>L’Ase Negre-Occitania</em>.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Très impliqué dans l’Institut d’Études Occitanes dans les années d’après-guerre et les années 1950 mais en difficulté sur le plan financier après une décennie de sécheresse qui a fortement grevé la production de ses vignes, Léon Cordes accepte en 1951 de prendre la gestion d’une laverie automatique à Montpellier censée créer de nouvelles rentrées financières pour l’IEO. Mais le projet est un échec et, après avoir vendu ses terres de Siran, il s’installe comme jardinier-maraîcher à Lattes. Participant inlassablement à la quasi-totalité des débats de l’occitanisme, il milite aussi par le biais de son œuvre dont la pièce <em>Menèrba, 1210</em>, jouée entièrement en occitan pour pas moins de 10 000 personnes en 1985, représente un aboutissement.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Premier président de la <em>calandreta dau Clapàs</em>, à Montpellier en 1981, il a aussi donné son nom au premier collège Calandreta à Grabels.</p>
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Sources</p>
<ul>
<ul>
<li>Jean-Marie Petit, <em>Leon Còrdas</em>, Béziers, CIDO & « Occitania », juillet 1985.</li>
<li>Pierre Serre, « La foi de Léon Cordes », <em>Sud</em>, n° 96, 26 décembre 1977 – 1er janvier 1978.</li>
<li>Correspondance avec Robert Lafont. Fonds Robert Lafont. Béziers, CIRDOC, LAF. (<a href="http://purl.org/occitanica/3242">Voir la description du fonds</a>)</li>
</ul>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Bibliographie</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><a href="http://lo-trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?q=an%3D10275">Voir les œuvres de Léon Cordes dans <em>lo Trobador</em>, catalogue collectif occitan</a></p>
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1914-1939
1939-1945
1945-1968
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Minerve (Hérault)
Hérault (France)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Lespoux, Yan
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Relation
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text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2062
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-08 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
Is Part Of
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Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Félibrige
-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Grenaille, Léon (1850-1920)
Grenalha, Leon (1850-1920)
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Description
An account of the resource
<p>Léon Grenaille était agriculteur. Il écrivait des poésies en langue d'oc, dans la variante langadocienne del sud Périgord, publiées dans les recueils <em>Ol Perigor négré</em> et <em>Qualcos espigos</em>, dont deux, <em>Mon gobelet</em> et <em>Moun poï</em>, furent mises en musique par Jean Darquier (Sarlat, 1908). <em>Mon poï</em> fut chanté à l'Opéra de Paris par Robert Cousinou, chanteur lyrique baryton et poète (entré à l'Opéra de Paris en 1913). Cent ans après, les Périgourdins chantaient encore cette chanson.</p>
<h2><br />Identité </h2>
<h3><br />Formes référentielles :</h3>
<p>Grenaille, Léon (1850-1920)</p>
<h3>Autres formes connues :</h3>
<p>Grenalha, Leon (Forme occitane du nom)<br /><br /></p>
<h2>Éléments biographiques </h2>
<p style="text-align: justify;">Sur son acte de naissance, Léon Grenaille est appelé Pierre Grenaille, fils de Géraud Grenaille et de Suzanne Lagugie qui habitaient au Port de Grolejac ; Son nom de baptême fut changé au cours de sa vie, comme c'était la mode à cette époque-là.<br />Il naquit à La Pontonnerie de Carsac (Dordogne) le 5 juillet 1850, dans une famille d'origine locale ; les Grenaille y habitaient depuis la Révolution ; c'était une auberge ancienne, relais de poste qui se trouvait en face du port de Grolejac installé sur l'autre rive. Le poète trouvait son inspiration dans la vie près du fleuve.<br />Il était issu d'une famille rurale, paysans depuis de nombreuses générations. Il se maria avec une fille qui venait aussi du milieu rural. Son arrière-petit-fils, interrogé le 20 août 2020, n'a pas pu donner d'informations quant à sa scolarité dans les années 1850-1870, ni même quant à ses diplômes. Il aurait pu fréquenter une des écoles primaires communales non gratuites créées par Guizot en 1833, ou, comme d'autres de la même génération, suivre des leçons du curé de son village.<br />Il ne fit pas le service militaire, ni la guerre de 1870-1871, sa famille paya un remplaçant afin de le garder pour le travail de la ferme (Le service durait sept ans). Ce qui implique que sa famille avait les moyens de payer ce remplaçant. <br />Léon Grenaille mourut le 19 mars 1920 à Grolejac (Dordogne). Dans sa nécrologie sur le journal<span> </span><em>L'Union sarladaise</em><sup>1</sup><span> </span>qui avait publié ses poèmes, au nom de la Société des Vétérans du canton de Carlux, le docteur Dupiellet, maire de Carlux, le dit « animé du plus pur esprit de justice et de solidarité » et communique aussi le discours prononcé par Monsieur Sarrazin, un temps médecin à Grolejac où il commença une carrière politique comme conseiller municipal, puis maire de Sarlat, puis député. À la lecture de ses poèmes, il semble que le positionnement politique de Léon Grenaille s'accommodait avec celui de son ami Sarrazin qui avait évolué des Républicains plutôt de gauche aux Radicaux Socialistes. Son arrière-petit-fils ne sait pas si Léon était adhérent au parti, mais il le dit engagé dans la lutte pour la séparation de l'Église et de l'État (1901), en opposition au lycée Saint-Joseph de Sarlat tenu par des Jésuites. Il dénonçait la condition des paysans de son temps, prolétarisation et perte de la vie saine à la campagne, qui les obligeait à aller travailler en usine pour arriver à vivre décemment. Remarquons cependant dans son poème<span> </span><em>Lo poulitico del poysan</em><span> </span>cité ci-après une pique contre Jaurès.</p>
<h2>Engagements dans le renaissance d’oc </h2>
<p style="text-align: justify;">Léon Grenaille lisait des écrits en langue d'oc puisqu'on trouve son nom à l'intérieur de la couverture d'un exemplaire du livre<span> </span><em>D'al brès a la toumba</em><sup>1</sup>, poème en douze chants de l'abbé Justin Bessou<sup>2</sup>.</p>
<p>Il aimait les poètes Mistral et Jasmin :</p>
<p style="text-align: center;">Oh! S'obioy dé Mistral lo plum'olerto et fino...<br />Sé Jasmin, aoutrescot, éro possat oyssi<br />S'orrestabot cosset!<br />Soun amo to sonsiblo; sos pensados divinos<br />doban ton fluvé pur et toun cel esclorzi,<br />Oourio fat cen couplets<sup>3</sup>.</p>
<p style="text-align: right;"><em>Un coin del Périgor</em>, in<span> </span><em>Périgor Négré</em>, p. 101.</p>
<p style="text-align: justify;">Il écrivait des vers où il mettait en scène son amour du pays et le culte de la liberté, le travail des paysans, la nature, les saisons, l'amitié, l'amour de la patrie et des thèmes d'actualité. <br />Il vécut les événements de la guerre franco-prussienne dans Les Mobiles de la Dordogne et écrivit un poème quand les navires français allèrent saluer à Kiel l’empereur Guillaume d’Allemagne :<span> </span><em>O perpau de Kiel</em><sup>4</sup>.<br />Il fut un patriote enthousiaste et un républicain sincère. Il exprimait ses idées politiques dans ses poèmes, par exemple en mars 1894 dans<span> </span><em>Lo poulitico del poysan</em><sup>5</sup><span> </span>(in<span> </span><em>Ol Perigor Négré</em><span> </span>p.69):</p>
<p style="text-align: center;">Quant o fa soun merca, lou dissaddé o lo bilo,<br />Qué li resto un soou ol foun de soun poutzou :<br />Otzato un tzournolet, oun lo phraso poulido,<br />Li dono o réfletzi, bien may qué dé rojou.<br /><br />Lou principé, per el, bol pas lou discuta ;<br />Soun idéyo es esquélo. Et ré li coustorio<br />Sé lo menaou un tzour so bieillo liberta<br />Pu léou sul sol Froncé, li doyssorio lus o.<br /><br />Mais ço qué counpren pas ; qué soun cerbel estré,<br />N'o pas pongu sozi, malgré so boulounta;<br />Qu'os tout oquéou discour, qu'oboutissoun o ré<br />Mas o ogri l'espri et o tout rétorda.<br /><br />Bourlio per bien zou diré, sans toutzour li tourna :<br />Qué los proumessoy fatzo siosquessou plo tengudo,<br />Per oquel que doban d'estré lou députa,<br />Nous obio proumétu loy réformo ottendudo.<br /><br />Qué nous obion pas dit, yo bé bint an d'oco ?<br />Qué lou poysan biourio de la manno del cel ;<br />Qué sério rey sus terro, qué l'atzé d'or bendrio;<br />Qué li monquorio rés, dusco din lou tounbel!<br /><br />Soun espoir, bien souben es portit en fumado !<br />Mais malgré tout oco, ès toutzour résigna.<br />So grando enbitiou: lo terro soménado,<br />Li proumet din l'estiou uno récolto en bla.<br /><br />Lo poulitico et del soun pas fat per s'entendré ;<br />Et sé n'obio rés pu per gorni soun gronié<br />Poudrio sorra lu flan et sé pressa lou bentré,<br />Car n'engroyssorio pas déou discour de Jauré.<br /><br />Boudrio pus tan de mou, préférorio déous acté ;<br />Li corlio un paou d'ortzen per douna o sus éfon.<br />Qué lou goubernomen, per dès proucéda satzé,<br />Opliquès un inpo, o tout oquéou qué n'on.<br /><br />S'occupoun pas trot d'el ; counessoun so possinço,<br />Soun corotari dou, esprouba bien souben,<br />O dounat o la Franço, din dès tzour de démenço,<br />dé los probo d'omour, o may d'otatzomen.<br /><br />Quan bay médre ol mé d’o tzus un soulel dé ploun;<br />Qué dé soun froun, lo suour, tombo sans pu féni,<br />L’omé déu loubi d’or, fay donsa lu milioun <br />O l’oumbro dès polay san crogna lou sondi<br /><br />Per bien résuma, touto so poulitico,<br />Su dézir, soun espoir et touto so fierta:<br />Montène en soun poï lo grando Républico,<br />Qué d'aoutrès pu molin doyssorion escopar !6</p>
<p style="text-align: justify;">D’autres poèmes sont souvent dédicacés à des amis ou à des occasions particulières. Et il aime mettre en scène son Périgord aimé, comme dans<span> </span><em>Mon po</em>, mis en musique par Jean Darquier, qui était professeur de musique au collège Saint-Joseph de Sarlat, organiste à la cathédrale de Sarlat et compositeur de mélodies et de pièces pour pianos. La chanson fut chantée surtout dans sa province et même jusqu’à l’Opéra de Paris par Robert Cousinou, chanteur lyrique baryton et poète. Le journal local<span> </span><em>L’Union Sarladaise</em><span> </span>publiait les poèmes de Léon Grenaille.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le discours que Jean de Boysson lut le 10 juillet 1932 à la 23e félibrée du Bornat del Perigòrd à Sarlat, on apprend que Léon Grenaille en était membre en tant que maître-ouvrier. Ce jour-là, sa mémoire fut honorée avec celle de deux autres poètes sarladais, Sylvain Cavaillez et Ludovic Sarlat, et une plaque commémorative apposée sur la façade de la mairie de Sarlat. On voit dans le programme que son poème<span> </span><em>Los tziboulados</em><span> </span>(Ol<span> </span><em>Périgor Négré</em><span> </span>p. 27) fut récité à la Cour d’Honneur sur une musique de Darquier:</p>
<p style="text-align: center;">Es toumbado oquesté moti,<br />Oqui, sul pa dé mo porto;<br />Lo poouréto, presque morto,<br />Ocobabo d'ogoni!<br />Dé soun el, moytat cluca,<br />Uno grumilho s'escopabo;<br />Pensabo'l niou qu'obio doyssa<br />Per mouri tzu los tziboulados.<br />Lou cat nègré et soun oouséléto,<br />Ol coin del boy, près del toli,<br />Obion siés io prest'ospeli,<br />S'éroun solbat dé lo béléto,<br />Qu'es to missanto péous oousels.<br />Lo fomilleto èro porado<br />Quand tout d'un co tombo d'ol cel<br />Uno terriblo tziboulado...<sup>7</sup></p>
<hr />
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: Calibri, sans-serif;"><br /><br />1-<span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Selon le terme de Jean de Boysson, avocat, dans son discours a la vingt-troisième félibrée du Bournat du Périgord à Sarlat le 10 juillet 1932, cité par<span> </span></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i>Le Périgourdin de Bordeaux :</i></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span> </span>« Il était des vôtres, Messieurs du Bournat, en qualité de ʺMaître-ouvrierʺ ; et ce n'était pas sans raison que vous aviez ouvert, pour lui, les portes de votre savante compagnie; Grenaille avait l'âme d'un Félibre; il ne voyait rien de plus grand, de plus pur, que Mistral et Jasmin... »<br /></span>2- <span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Témoignage du 20 juillet 2019 d'Eloi Chaineux qui a écrit quelques paroles de la chanson<span> </span></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i>Moun poï</i></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">, mais il lui donne un autre titre :<span> </span></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i>Toi ma vieille Dordogne</i></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">.<br /></span>3-<span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>L'Union sarladaise<span> </span></i></span></span><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;">du 28 mars 1920<br /></span></span>4- <i style="font-size: small; font-family: Calibri, sans-serif;">Du berceau à la tombe<br /></i>5- <span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;">Librairie E.Carrère, place de la cité, Rodez, 1892 (imprimerie Jules Bardoux, Villefranche-de-Rouergue).<br /></span></span>6<span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;">- </span></span>« Oh! Si j'avais de Mistral la plume alerte et fine…/ Si Jasmin, autrefois, était passé ici/ Il s'arrêtait de suite !/ Son âme si sensible ; ses pensées divines/ Devant ton fleuve pur et ton ciel clair,/I l aurait fait cent couplets. »<br />7<span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>- A propos de Kiel<br /></i></span></span>8<span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><i>- La politique du paysan<br /></i></span></span>9<span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><span style="font-size: small;"> -<span> </span></span></span>Quand il a fait son marché le samedi à la ville/ Qu’il lui reste un sou au fond de sa poche/ Il achète un petit journal où la belle phrase /Lui donne à réfléchir, / bien plus que de raison./Le principe, lui ne veut pas le discuter : C’est son idée. Et ça ne lui coûterait pas/ Si sa vieille liberté le menait un jour/Sur le sol français, il y laisserait plutôt la peau.Mais ce qu’il ne comprend pas, que son cerveau étroit/N’a pas pu saisir malgré sa volonté,/ Ce sont tous ces discours qui n’aboutissent à rien /Qu’à aigrir l’esprit et à tout retarder.Il voudrait, pour bien dire, sans toujours répéter,/ Que les promesses faites soient tenues/Par celui qui, avant d’être député/Nous avait promis les réformes attendues.<br /><br /><br /></span></p>
<h2 class="western" align="JUSTIFY">Bibliographie de Léon Grenaille </h2>
<p align="JUSTIFY"><i>Ol Perigor négré</i> e <i>Qualcos espigos, </i>Poésies patoises de La Pontonnerie du Castelglorieux<i>, </i>Bordeaux, Gounouilhou Libourne, G. Maleville, 1902, 144 paginas.</p>
<p align="JUSTIFY"><i>Moun gabelet Moun poï</i>, musique de Jean Darquier, Sarlat, 1908.</p>
<h2 class="western" align="JUSTIFY">Sources</h2>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Una interpretacion enregistrada de </span><span style="color: #000000;"><i>Mon Poï </i></span><span style="color: #000000;">per un grop de musica sarladés </span><span style="color: #000000;"><i>Les pastoureaux du Périgord</i></span><span style="color: #000000;"> (Fin de las annadas 1970).</span></p>
<p align="JUSTIFY">- Necrologia de Leon Grenalha dins lo jornal <i>L'Union Sarladaise del 28 de març de 1920.</i></p>
<p align="JUSTIFY">- Testimoniatge d'Alan Grenalha son reire petit filh de Sarlat, interrogat lo 20 d’agost de 2020.</p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000033;">- Traduccion dels poemas de Leon Grenalha per Sergi Lespinasse et Paulette André.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Dictionnaire des auteurs de langue d’oc de 1800 à nos jours</i>, Jean Fourié, Felibrige Edicioun 2009, p. 161.</p>
<p align="JUSTIFY">- <i>Le Bournat, école félibréenne du Périgord</i>, Jean-Claude Dugros, Lo Bornat dau Perigòrd, 2001.</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Lou Bournat</i> (avril/juin 1920, p. 313 et juillet/ sept de 1932, p.376).</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Tres pouetas sarladais</i>, discours de Jean de Boisson, in <i>Le Périgourdin de Bordeaux</i>, 1933.</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Lo païsan poèta</i>, de Serge Lespinasse pour l'A.S.C.O., in <i>L'Essor Sarladais</i> du 13 juin 2014.</p>
<p align="JUSTIFY">- Témoignage écrit (<span style="color: #000033;">20 juillet 2019) </span>d'Eloi<span style="color: #000033;"> Chaineux qui a écrit quelques paroles de la chanson </span><span style="color: #000033;"><i>Mon poï </i></span><span style="color: #000033;">qu'il nomme autrement (</span><span style="color: #000033;"><i>Tu ma vielha Dordonha</i></span><span style="color: #000033;">).</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000033;">- Programme de la félibrée de Sarlat de 1908.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Acte de naissença de Leon Grenalha, Archives de la Dordogne, registre d’état-civil de Carsac.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Signatura de Leon Grenalha sus un exemplari del libre </span><span style="color: #000000;"><i>D'al brès a la toumba<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a></i></span><span style="color: #000000;">, de l'abat Justin Bessou</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote2anc" href="#sdfootnote2sym">2</a></sup></span><span style="color: #000000;">.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><br /><br /></p>
<div id="sdfootnote1">
<p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i>Du berceau à la tombe</i></span></p>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote2sym" href="#sdfootnote2anc">2</a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Librairie E. Carrère, place de la cité, Rodez, 1892 (imprimerie Jules Bardoux, Villefranche-de-Rouergue).</span></p>
</div>
<p>Leon Grenalha èra agricultor. Escriguèt de poesias en lenga d'òc dins la varianta lengadociana del sud Perigòrd, publicadas dins los recuèlhs <em>Ol Perigor négré e Qualcos espigos</em>, que doas, M<em>oun gabelet</em> e <em>Moun po</em>ï, fuguèron mesas en musica per Joan Darquier (Sarlat, 1908). <em>Moun poï</em> fuguèt cantat a l’Opèra de París per Robert Cousinou, cantaire liric baritòn e poèta (entrat a l'opèra de Paris en 1913). Cent ans aprèp, lo monde del Perigòrd cantavan encara aquesta cançon<sup>1</sup>. <br /><br /></p>
<h2>Identitat </h2>
<h3><br />Formas referencialas </h3>
<br />Grenaille, Léon (1850-1920)<br />
<h3><br />Autras formas conegudas</h3>
<br />Grenalha, Leon (forma occitana del nom)<br /><br />
<h2>Elements biografics</h2>
Sus son acte de naissença, Leon Grenalha es apelat Pierre, filh de Geraud Grenalha e de Suzanna Lagugie, que demoravan al Pòrt de Graulejac. Son nom de baptisme fuguèt cambiat al cors de sa vida, coma èra de mòda en d’aquel temps.<br /><br />Nasquèt a la Pontonaria de Carsac (Dordonha) lo 5 de julhet de 1850, dins una familha d'origina locala: los Grenalha i demoravan dempuèi la Revolucion; èra una abitarèla anciana, relais de pòsta qu'enfàcia lo Pòrt de Graulejac asegat sus l'autra riva. De viure rasis lo flume Dordonha, l’autor i trobava son inspiracion.<br /><br />Sortiá d'una familha qu'èran de païsans dempuèi de nombrosas generacions. Maridèt una dròlla que veniá tanben del mitan rural. Son reire-petit filh, interrogat lo vint d’agost de 2020, non a pogut donar d'informacions quant a son escolaritat dins las annadas 1850-1870, ni mai sus sos diplòmas. Auriá pogut frequentar una de las escòlas primàrias comunalas non gratuitas creadas per Guizot en 1833, o, coma d'autres de la meteissa generacion, seguir de leiçons del curat de son vilatge.<br /><br />Non faguèt lo servici militar, ni mai la guèrra de 1870-1871, sa familha paguèt un remplaçant per fin de lo gardar pel trabalh de la bòria (lo servici èra de 7 ans)… Çò qu'implica que sa familha avián los mejans d'o pagar.<br /><br />Leon Grenalha moriguèt lo 19 de març de 1920 a Graulejac (Dordonha). Dins sa necrologia sul jornal <em>L'Union sarladaise<sup>2</sup></em> qu'aviá publicat sos poèmas, al nom de la Societat dels Veterans del canton de Carlux, lo doctor Dupiellet, conse de Carlux, lo ditz « <em>animé du plus pur esprit de justice et de solidarité</em> » e comunica tanben lo discors prononciat per Monsur Sarrazin, un temps medecin a Graulejac ont enreguèt una carrièra politica coma conselhièr municipal, puèi conse de Sarlat, puèi deputat.<br /><br />A la lectura de sos poèmas, sembla que lo posicionament politic de Leon Grenalha s'acomodava amb lo de son amic Sarrazin qu'aviá evoluït dels Republicans puslèu d'esquèrra als Radicals Socialistas. Son reire-pichon-filh sap pas se Leon èra aderent al partit, mas lo ditz engajat dins la luta per la desseparacion de la Glèisa e de l'Estat (1901), en oposicion al licèu Sent-Josèp de Sarlat tengut per de Jesuitas. Se nòta pasmens dins son poèma <em>Lo poulitico del poysan</em> çai-jos citat una pica contra Jaurès…<br /><br />Denonciava la condicion dels paísans de son temps, proletarizacion e pèrda de la vita sanitosa dins lo campèstre, que los oblijava d'anar trabalhar dins las fabricas per arribar a viure decentament.<br /><br />
<h2>Engatjament dins la renaissença d’oc</h2>
<br />Leon Grenalha legissiá d’escrits en lenga d’òc puèi que trobam son nom sus l’endedins de la cobèrta d'un exemplar del libre D’al brès a la toumbo, poema en dotze cants de l’abat Justin Bessou<sup>3</sup>. Li agradavan los poètas Mistral e Jansemin:<br /><br />
<div style="text-align: center;">Oh! S'obioy dé Mistral lo plum'olerto et fino...</div>
<div style="text-align: center;">Sé Jasmin, aoutrescot, éro possat oyssi</div>
<div style="text-align: center;">S'orrestabot cosset!</div>
<div style="text-align: center;">Soun amo to sonsiblo; sos pensados divinos</div>
<div style="text-align: center;">doban ton fluvé pur et toun cel esclorzi,</div>
<div style="text-align: center;">Oourio fat cen couplets.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">(<em>Un coin del Périgor</em> in <em>Ol Périgor Négré</em>, p. 101)</div>
<br />Escriviá de vèrses ont metiá en scèna son amor del país e lo culte de la libertat, lo travalh dels païsans, la natura, las sasons, l’amistat, l'amor de la patria e de tèmas d’actualitat.<br /><br />Visquèt los eveniments de la guèrra francò-prussiana dins los Mobils de la Dordonha, e atal escriguèt un poèma quand los naviris franceses anèron saludar a Kiel l’emperaire Guilhèm d'Alemanha: O perpau de Kiel.<br /><br />Fuguèt un patriòta afogat e un republican sincèr. Exprimissiá sas idèas politicas dins sos poèmas, per exemple en març 1894 dins <em>Lo poulitico del poysan</em> (in <em>Ol Perigor Négré</em>, p. 69) :<br /><br />
<div style="text-align: center;">Quant o fa soun merca, lou dissaddé o lo bilo,</div>
<div style="text-align: center;">Qué li resto un soou ol foun de soun poutzou:</div>
<div style="text-align: center;">Otzato un tzournolet, oun lo phraso poulido,</div>
<div style="text-align: center;">Li dono o réfletzi, bien may qué dé rojou.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Lou principé, per el, bol pas lou discuta;</div>
<div style="text-align: center;">Soun idéyo es esquélo. Et ré li coustorio</div>
<div style="text-align: center;">Sé lo menaou un tzour so bieillo liberta</div>
<div style="text-align: center;">Pu léou sul sol Froncé, li doyssorio lus o.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Mais ço qué counpren pas; qué soun cerbel estré,</div>
<div style="text-align: center;">N'o pas pongu sozi, malgré so boulounta;</div>
<div style="text-align: center;">Qu'os tout oquéou discour, qu'oboutissoun o ré</div>
<div style="text-align: center;">Mas o ogri l'espri et o tout rétorda.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Bourlio per bien zou diré, sans toutzour li tourna:</div>
<div style="text-align: center;">Qué los proumessoy fatzo siosquessou plo tengudo,</div>
<div style="text-align: center;">Per oquel que doban d'estré lou députa,</div>
<div style="text-align: center;">Nous obio proumétu loy réformo ottendudo.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Qué nous obion pas dit, yo bé bint an d'oco?</div>
<div style="text-align: center;">Qué lou poysan biourio de la manno del cel;</div>
<div style="text-align: center;">Qué sério rey sus terro, qué l'atzé d'or bendrio;</div>
<div style="text-align: center;">Qué li monquorio rés, dusco din lou tounbel!<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Soun espoir, bien souben es portit en fumado!</div>
<div style="text-align: center;">Mais malgré tout oco, ès toutzour résigna.</div>
<div style="text-align: center;">So grando enbitiou: lo terro soménado,</div>
<div style="text-align: center;">Li proumet din l'estiou uno récolto en bla.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Lo poulitico et del soun pas fat per s'entendré;</div>
<div style="text-align: center;">Et sé n'obio rés pu per gorni soun gronié</div>
<div style="text-align: center;">Poudrio sorra lu flan et sé pressa lou bentré,</div>
<div style="text-align: center;">Car n'engroyssorio pas déou discour de Jauré.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Boudrio pus tan de mou, préférorio déous acté;</div>
<div style="text-align: center;">Li corlio un paou d'ortzen per douna o sus éfon.</div>
<div style="text-align: center;">Qué lou goubernomen, per dès proucéda satzé,</div>
<div style="text-align: center;">Opliquès un inpo, o tout oquéou qué n'on.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">S'occupoun pas trot d'el; counessoun so possinço,</div>
<div style="text-align: center;">Soun corotari dou, esprouba bien souben,</div>
<div style="text-align: center;">O dounat o la Franço, din dès tzour de démenço,</div>
<div style="text-align: center;">dé los probo d'omour, o may d'otatzomen.<br /><br /></div>
<div style="text-align: center;">Per bien résuma, touto so poulitico,</div>
<div style="text-align: center;">Su dézir, soun espoir et touto so fierta</div>
<div style="text-align: center;">Montène en soun poï lo grando Républico,</div>
<div style="text-align: center;">Qué d'aoutrès pu molin doyssorion escopa.</div>
<br />D'autres poèmas benvolents son sovent dedicaçats a d’amics o a d’escasencas particularas. E se plai a botar en scèna son Perigòrd tant aimat, coma dins Mon poï que fuguèt mes en musica per Jean Darquier, professor de musica al collègi Sent Josèp de Sarlat, organista a la catedrala de Sarlat e compositor de melodias e de peças per pianos. La cançon fuguèt cantada mai que mai dins sa província e quitament juscas a l'Opèra de París per Robert Cousinou, cantaire liric baritòn e poeta. Lo jornal local <em>L'Union Sarladaise</em> publicava sos poèmas.<br /><br />Dins lo discors que Joan de Boisson legiguèt lo 10 de julhet de 1932 a la XXIIIa felibrejada del Bornat del Perigòrd a Sarlat, aprenèm que Leon Grenalha èra membre del Bornat del Peirigòrd. Aquel jorn, sa memòria fuguèt onorada emb la de dos autres poètas sarladeses, Sylvain Cavaillez e Ludovic Sarlat, e una placa pausada sus la faciada de l’Ostal de la Comuna de Sarlat. Vesèm dins lo programa que son poema Los tziboulados (<em>Ol Périgor Négré</em>, p. 27) fuguèt dich a la Cor d’Amor sus una musica de Darquier :<br /><br />
<div style="text-align: center;">Es toumbado oquesté moti,</div>
<div style="text-align: center;">Oqui, sul pa dé mo porto;</div>
<div style="text-align: center;">Lo poouréto, presque morto,</div>
<div style="text-align: center;">Ocobabo d'ogoni!</div>
<div style="text-align: center;">Dé soun el, moytat cluca,</div>
<div style="text-align: center;">Uno grumilho s'escopabo;</div>
<div style="text-align: center;">Pensabo'l niou qu'obio doyssa</div>
<div style="text-align: center;">Per mouri tzu los tziboulados.</div>
<div style="text-align: center;">Lou cat nègré et soun oouséléto,</div>
<div style="text-align: center;">Ol coin del boy, près del toli,</div>
<div style="text-align: center;">Obion siés io prest'ospeli,</div>
<div style="text-align: center;">S'éroun solbat dé lo béléto,</div>
<div style="text-align: center;">Qu'es to missanto péous oousels.</div>
<div style="text-align: center;">Lo fomilleto èro porado</div>
<div style="text-align: center;">Quand tout d'un co tombo d'ol cel</div>
<div style="text-align: center;">Uno terriblo tziboulado!<br /><br /><hr /></div>
<p align="JUSTIFY"><span style="font-size: small;">1-Testimoniatge del 20 de julhet de 2019 d'Alòi Chaineux qu'a escritas qualquas paraulas de la cançon </span><span style="font-size: small;"><i>Mon poï, </i></span><span style="font-size: small;">mas </span><span style="color: #000033;"><span style="font-size: small;">li dona un autre títol: </span></span><span style="color: #000033;"><span style="font-size: small;"><i>Tu ma vielha Dordonha</i></span></span><span style="color: #000033;"><span style="font-size: small;">.</span></span></p>
<p><i>2-L'union Sarladaise,</i> 28 de març de 1920.</p>
<p><span style="font-size: small;">3-Librairie E. Carrère, place de la cité, Rodez</span>, <span style="font-size: small;">1892 (imprimerie Jules Bardoux, Villefranche-de-Rouergue).</span></p>
<h2></h2>
<h2><br /><br />Bibliografia de Leon Granalha</h2>
<br /><em>Ol Perigor négré e Qualcos espigos</em>, Poésies patoises de La Pontonnerie du Castelglorieux, Bordeaux, Gounouilhou Libourne, G. Maleville, 1902, 144 paginas.<br /><br /><em>Moun gabelet Moun poï</em>, musica de Jean Darquier, Sarlat, 1908.<br /><br />
<h2 class="western" align="JUSTIFY">Sources</h2>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Una interpretacion enregistrada de </span><span style="color: #000000;"><i>Mon Poï </i></span><span style="color: #000000;">per un grop de musica sarladés </span><span style="color: #000000;"><i>Les pastoureaux du Périgord</i></span><span style="color: #000000;"> (Fin de las annadas 1970).</span></p>
<p align="JUSTIFY">- Necrologia de Leon Grenalha dins lo jornal <i>L'Union Sarladaise del 28 de març de 1920.</i></p>
<p align="JUSTIFY">- Testimoniatge d'Alan Grenalha son reire petit filh de Sarlat, interrogat lo 20 d’agost de 2020.</p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000033;">- Traduccion dels poemas de Leon Grenalha per Sergi Lespinasse et Paulette André.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Dictionnaire des auteurs de langue d’oc de 1800 à nos jours</i>, Jean Fourié, Felibrige Edicioun 2009, p. 161.</p>
<p align="JUSTIFY">- <i>Le Bournat, école félibréenne du Périgord</i>, Jean-Claude Dugros, Lo Bornat dau Perigòrd, 2001.</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Lou Bournat</i> (avril/juin 1920, p. 313 et juillet/ sept de 1932, p.376).</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Tres pouetas sarladais</i>, discours de Jean de Boisson, in <i>Le Périgourdin de Bordeaux</i>, 1933.</p>
<p align="JUSTIFY"><i>- Lo païsan poèta</i>, de Serge Lespinasse pour l'A.S.C.O., in <i>L'Essor Sarladais</i> du 13 juin 2014.</p>
<p align="JUSTIFY">- Témoignage écrit (<span style="color: #000033;">20 juillet 2019) </span>d'Eloi<span style="color: #000033;"> Chaineux qui a écrit quelques paroles de la chanson </span><span style="color: #000033;"><i>Mon poï </i></span><span style="color: #000033;">qu'il nomme autrement (</span><span style="color: #000033;"><i>Tu ma vielha Dordonha</i></span><span style="color: #000033;">).</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000033;">- Programme de la félibrée de Sarlat de 1908.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Acte de naissença de Leon Grenalha, Archives de la Dordogne, registre d’état-civil de Carsac.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;">- Signatura de Leon Grenalha sus un exemplari del libre </span><span style="color: #000000;"><i>D'al brès a la toumba<a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote1anc" href="#sdfootnote1sym"><sup>1</sup></a></i></span><span style="color: #000000;">, de l'abat Justin Bessou</span><span style="color: #000000;"><sup><a class="sdfootnoteanc" name="sdfootnote2anc" href="#sdfootnote2sym">2</a></sup></span><span style="color: #000000;">.</span></p>
<p align="JUSTIFY"><br /><br /></p>
<div id="sdfootnote1">
<p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote1sym" href="#sdfootnote1anc">1</a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;"><i>Du berceau à la tombe</i></span></p>
</div>
<div id="sdfootnote2">
<p class="sdfootnote"><a class="sdfootnotesym" name="sdfootnote2sym" href="#sdfootnote2anc">2</a><span style="font-family: Calibri, sans-serif;">Librairie E. Carrère, place de la cité, Rodez, 1892 (imprimerie Jules Bardoux, Villefranche-de-Rouergue).</span></p>
</div>
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Audivert, Monique Bourgès
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CIRDOC - Mediatèca occitana (Béziers)
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Date
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2020-12-07, Blandine Delhaye
Contributor
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Lespoux, Yan
Martel, Philippe
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<img src="https://occitanica.eu/illustrations/CC88x31.png" /><br /><br />Cet article est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution (Audivert, Monique Bourgès RedÒc/LLACS, CIRDOC)- Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
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Félibrige
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Périgord (France)
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Vidas
Article biographique
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Mourier, Marie (1922-2011)
Mourier, Marie (1922-2011)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Née en Ardèche en 1922, de famille paysanne, paysanne elle-même, auteure de récits, poèmes et chansons, membre de l’association <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3>Forme référentielle</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mourier, Marie (1922-2011)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">< Vallon, Marie (1922-2011) (nom de jeune fille)</p>
<h2>Éléments biographiques </h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Vallon est née le 7 mars 1922 à Saint-Jeure-d'Andaure, près de Saint-Agrève en Nord Ardèche. Elle avait trois ans quand sa famille a déménagé pour aller exploiter une petite ferme, à La Roue, commune de Vaudevant. C'est dans ce village qu'elle est allée à l'école et a pris le goût de lire et d'écrire. Mais, à douze ans, « elle en sait bien assez », comme disaient les gens. Il y avait beaucoup de travail à la maison avec les sœurs et les frères – Marie était la seconde de douze enfants. Elle est louée dans les fermes à l'entour pour garder les chèvres et les moutons...<br />École terminée, Marie Vallon aime toujours lire. Lire et... écrire. La fillette, puis la jeune fille, écrit donc pour se raconter des histoires, à la façon des travaux scolaires ou des revues dont la famille est friande. On la dit « dans la lune ».<br />À vingt ans, elle épouse Henri Mourier, de Saint-Félicien, et c'est la même vie qui continue, à la fois dure et heureuse. À son tour d'élever ses enfants, nombreux, et d'aider son mari dans les champs. Elle n’a plus beaucoup beaucoup de temps pour écrire, mais il y a toujours le plaisir de chanter – elle est bonne chanteuse.<br />C'est à l'occasion d'un accident cruel où un de ses fils perd la vie que l'écriture revient dans la vie de Marie Mourier. Pour conjurer la douleur, le besoin d'écrire s'impose. Elle commence un texte, un poème, qu'elle reprendra dix ans plus tard. Puis les enfants grandissent, son époux disparaît, elle a du temps libre. L'envie la prend de raconter ce qu'elle a vécu, pour ses enfants et les petits-enfants qui arrivent. Naissent alors histoires, poèmes et chansons, en français dans un premier temps, puis en occitan quand elle croise la route de l'association <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Mourier chante ses chansons sur les ondes d'une radio locale, dans des veillées... Ses histoires, ses poèmes trouvent place dans le journal de l'association, <em>Lo Grinhon</em>. C'est pour ce journal qu'elle va faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait, peut-être même pas imaginé : écrire dans sa langue d'enfance et de vie – elle l'a toujours parlée avec son mari – dans ce « patois » méprisé, l'occitan. Au rythme de trois ou quatre numéros par an, elle va dérouler ses souvenirs, faire les portraits de personnages pittoresques, inventer des histoires, des contes...<br />Tous ces textes, une cinquantaine, ont été édités par <em>Parlarem en Vivarés</em>.<br />Marie Mourier est décédée le 25 septembre 2011.</p>
<h2>Bibliographie de l'auteur</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>Quand èro petiotona</em>, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2007. En occitan. <br />- <em>Quand èro petiotona</em> / Quand j’étais petite, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2017. Occitan / français. <br />Quelques articles saisonniers dans La bulle verte, bulletin de l'Office du Tourisme de Saint-Félicien (07). <br /><br />Participation aux enregistrements :<br /> <br />- <em>Ieu savo 'na chançon</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 1 de l'Atlas sonore Rhône-Alpes, 1989, reédition CD en 1996.<br /> - <em>Haut-Vivarais</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 5, Atlas sonore Rhône-Alpes, 1992. <br /><br />NB : Un « sentier d’interprétation » est en préparation « Sur les pas de Marie Mourier » à Vaudavent, sa commune d’enfance.</p>
<hr />
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Naissuá en Ardecha en 1922, d’una familha païsana, païsana se-mesma, autora de recits, poèmas e chançons, sòcia de l’associacion<em> Parlarem en Vivarés.</em></p>
<h2>Identitat</h2>
<h3>Forma referenciala</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Mourier, Marie (1922-2011)</p>
<h3>Autras formas conegudas</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">< Vallon, Marie (1922-2011) (nom de naissença)</p>
<h2>Elements biografics</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Vallon es naissuá lo 7 de març de 1922 ès Sant Geure d'Andaure, dau latz de Sant Agreve en Ardecha de naut. Aviá tres ans quand la familha se meirèt per anar faire valer una petita ferma, ès La Roá, sus la comuna d'ès Vaudavent. Qu'es dins 'quelo vilatge qu’anèt a l'escòla e que prenguèt lo gost de legir e d'escriure. Mas, a dotze ans, « ne'n sap ben pro » coma disián lo monde. I aviá ben de travalh a la maison daube las sorretas e los frairons – Marie èra la segonda d’una mainaa de dotze enfants. Se loièt dins las fermas dau caire per gardar las chiauras e las feàs...<br />Escòla 'chabaa, Marie Vallon ama totjorn legir. Legir e... escriure. La filheta, puei la joina filha, escriu doncas per se contar d'istòrias, dau biais de las escrituras escolaras o de las revistas que la familha se ne’n galava. La dison « gaita-luna »...<br />A vint ans, marida Henri Mourier d'ès Sant Farcian. E qu'es la mesma viá que contunha, au còp dura e eürosa. A son torn d'abarir sos enfants, nombrós, d'aidar son òme per los champs. A plus gaire de temps per escriure mas i a totjorn lo plaser de chantar – es una fina chantaira.<br />Qu'es a l'ocasion d'un auvari cruèl, la perda accidentala d'un garçon, que l'escritura tòrna dins la viá de Marie Mourier. Per conjurar la dolor, lo besonh d'escriure s'impausa. Comença un tèxte, un poèma, que tornará prendre detz ans mai tard. Puei los enfants venon grands, son òme dispareis, a mai de temps. L'enveia la pren de contar çò qu'a viuput, per sos enfants e los petits-enfants qu'arrivan. Espelissan alòrs istòrias, poèmas e chançons, en francés d’en promeir, puei en occitan quand crosa la rota de l'associacion <em>Parlarem en Vivarés</em>.</p>
<h2>Engatjament dins la renaissença d’oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marie Mourier chanta sas chançons sus las ondas d'una ràdio locala, dins de velhaas... Sas istòrias, sos poèmas tròvan plaça dins lo jornalet de l'associacion, <em>Lo Grinhon</em>. Per aquesto jornal, vai faire quaucòm qu'aviá jamai fait, benlèu pasniu imaginat : escriure dins sa lenga d'enfança e de viá – a totjorn parlat daube son òme – dins aquesto patois mespresat, l'occitan. Au ritme de tres o quatre numeros per an, vai debanar sos sovenirs, faire los retraits de personatges pintoresques, inventar d'istòrias, de contes...<br />Tots 'quelos textes, un cinquantenat, son estats editats per <em>Parlarem en Vivarés</em>.<br />Marie Mourier meriguèt lo 25 de setembre de 2011.</p>
<h2>Bibliografia de l'autor</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <em>Quand èro petiotona</em>, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2007. En occitan. <br />- <em>Quand èro petiotona</em> / Quand j’étais petite, Parlarem en Vivarés, Annonay, 2017. Occitan / français. <br />Quauques articles sasonièrs dins La Bulle verte, bulletin de l'Ofici de Torisme d'ès Sant Farcian. <br /><br />Participacion aus enregistraments de :<br /> <br />- <em>Ieu savo 'na chançon</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 1 de l'Atlas sonore Rhône-Alpes, 1989, reédition CD en 1996.<br /> - <em>Haut-Vivarais</em>, CMTRA-Parlarem en Vivarés, K7 n° 5, Atlas sonore Rhône-Alpes, 1992. <br /><br />NB : Un « sentier d’interprétation : Sur les pas de Marie Mourier » se prepara es Vaudavent, sa comuna d’enfança.</p>
<hr />
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Nouaille, Marc
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2017-08-02
Relation
A related resource
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A language of the resource
fre
oci
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2097
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-01-30 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Saint-Agrève (Ardèche)
Saint-Félicien (Ardèche)
Ardèche (France)
-
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Peyrusse, Adam (1823-1901)
Peyrusse, Adam (1823-1901)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Adam Peyrusse (1823-1901), proprietari vinhairon a Ornasons (Ornaisons, Aude), s'encapitèt entre los primièrs felibres d'Aude. Escriguèt una pèça de teatre e de poèmas qu'an pas marcat la literatura lengadociana, per tant qu'agèsson qualques prèmis d'obtenguts. Es estat mièjament doblidat a respècte de las figuras d'Aquiles Mir o d'autres felibres audencs.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formas referencialas</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Peyrusse, Adam (1823-1901)</p>
<h3>Autras formas conegudas</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Peyrusse, Adam Noé (nom complet e l'estat civil)</p>
<h2>Elements biografics</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Adam Peyrusse es nascut lo 18 de decembre de 1823 a Ornasons e i es mòrt lo 23 d'abril de 1901. Sabèm pas s'aviá qualque ligam de parentèla amb Eugène Peyrusse (1820-1906), òme politic audenc que foguèt cònsol de Narbona e deputat d'Aude dins los ans 60, ni mai amb Clovis Peyrusse que foguèt cònsol de Lesinhan en 1848. <br />Es proprietari viticòla. L'an 1877 ten a la venda 400 ectolitres de vin a 28 francs l'ectolitre<a id="1" href="#note1"><sup>1</sup></a>. Es un proprieatri aisat. <br />Cal notar, sens aver mai d'informacions, que d'après un jornal local<a id="2" href="#note2"><sup>2</sup></a> lo mes d'agost de 1882 a Ornasons un nommat Alexandre Peyrusse atjat de 30 ans, abans de se suicidar, tira al revolvèr sus sos parents. La maire es tuada mas lo paire subreviu, nafrat laugièirament. Sabèm pas s'aquel fach malaürós a qualque relacion amb Adam Peyrusse, que podriá plan pro aver l'edat del paire d'aquel Alexandre Peyrusse.</p>
<h2>Engatjament dins la renaissança d'òc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sabèm pas cossí Adam venguèt felibre. Mas es amb Aquiles Mir (1822-1901), Auguste Fourès (1848-1891) e Paul Gourdou (1846-?) d'Alzona, un dels primièrs felibres del departament d'Aude.<br />Lo mes de mai de 1883 la Societat per l'Estudi de las lengas romanas distribuís los prèmis de son quatren concors filologic e literari. Adam Peyrusse, felibre manteneire, i reçaup una medalha d'Argent per sa pèça <em>Narcisso, Coumedia en cinq actes, en berses narbouneses</em> que sabèm pas se s'es jamai interpretada. Lo meteis an l'òbra, amb un ajuston d'una seguida de poèmas, es publicada a Montpelhièr. Frederic Donnadieu ne fa la presentacion critica<a id="3" href="#note3"><sup>3</sup></a>. L'òbra es, çò ditz Donnadieu, « <em>Trop vraie en plus d'un passage et […] ignore les raffinements de la pensée littéraire</em> ». <br /><br />Donnadieu lèva los defauts que vei dins la pèça del ponch de vista dramatic. Mas per aquò li coneis :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; padding-left: 30px;"><em>[…] des qualités sérieuses, telles que l'art difficile de faire parler et mouvoir d'assez nombreux personnages, l'invention d'une intrigue où s'agitent, il est vrai, des passions basses et des intérêts sordides, mais qui marche sans défaillance, et avec des péripéties naturelles, vers son dénoûment fatal. </em> </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La pèça a de valor del ponch de vista filologic, del moment que l'autor, çò ditz encara Donnadieu, « <em>possède parfaitement sa langue, qui est celle du Narbonnais</em> ».. <br /><br />Talament qu'en 1913 Jules Ronjat que publica l'<em>Essai de Syntaxe des Parlers Provençaux Modernes</em>, per illustrar la varietat narbonesa de l'occitan, cita <em>Narcisso</em>, que presenta aital dins sa bibliografia : « Drame en vers suivi de poésies détachées, sans autre valeur que celle d'un texte de langue narb<a id="4" href="#note4"><sup>4</sup></a> ». <br /><br /> Adam Peyrusse l'an 1887 compausa La Cansou de la Sègo. Se publica a Montpelhièr. Lo poèma conta una jornada de sègas e es ric del vocabulari d'aquel trabalh : </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; padding-left: 30px;"><em>Enfin arribo soulel coulc, </em><br /><em>Lou camp es ple de garbos ; </em><br /><em>Toutos a rengos pel rastoul, </em><br /><em>Lous tiouls que fan rebarbos. </em><br /><em>L'oulan arquetat Penjat al coustat, </em><br /><em>Prenèts tout lou bagatge, </em><br /><em>E lou cagarau Souno coumo un bauch </em><br /><em>Lou retour al bilatge<a id="5" href="#note5"><sup>5</sup></a>. </em></p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Lo poèma a agut un prèmi a la « Sesiho de la Mantenenço de Lengodoc dau 30 de mai de 1887 ». Pareis lo mes de junh dins <em>Le Vigneron Narbonnais<a id="6" href="#note6"><sup>6</sup></a></em>, que lo cap-redactor n'es Paul Sol, paire de Marguerite Sol (1867-1950).<br /><br />Lo 4 de junh de 1892 se fonda a Carcassona l'<em>Escolo Audenco</em>. Entre los de nommats i trobam Peyrusse que ne ven vici-cabiscòl. I a aquí tanben, entre mai, Gaston Jourdanne (1858-1905), Prosper Estieu (1860-1939), Marguerite Sol o l'illustrator Narcisse Salières (1818-1908). <br />Adam Peyrusse serà tanben collaborator de <em>L'Iòu de Pascos<a id="7" href="#note7"><sup>7</sup></a></em> e de <em>La Revue Méridionale</em>, que per exemple i va publicar lo poèma <em>Lou Ressoupet Treboulat</em> en 1893<a id="8" href="#note8"><sup>8</sup></a>. Aderís en 1895 a la <em>Société d'Études Scientifiques de l'Aude</em><a id="9" href="#note9"><sup>9</sup></a>. <br /><br />En 1898 lo jornal Lou Felibrige<a id="10" href="#note10"><sup>10</sup></a> anóncia :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; padding-left: 30px;"><em>L'Escolo audenco a decida de faire ounour au felibre Adam Peyrusse, d'Ournesoun, vice-presidènt de l'Escolo, valènt-à-dire d'estampa si meiòuris obro e de faire faire un buste de soun vice-presidènt pèr n'en ourna la salo de si deliberacioun. </em><br /><em>[…] </em><br /><em>La Revue méridionale dèu douna lou retra de l'eicelènt felibre, burina pèr Salieres, dins l'un de si numerò venènt. </em></p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Avèm pas coneissença d'aquel retrach.<br /><br /></p>
<hr />
<p id="note1" style="text-align: justify; line-height: 150%;">1. <em>La Fraternité</em> n°792, 28/01/1877, p. 3<a href="#1">↑</a></p>
<p id="note2" style="text-align: justify; line-height: 150%;">2. <em>La Fraternité</em> n°1362, 09/08/1882, p. 2<a href="#2">↑</a></p>
<p id="note3" style="text-align: justify; line-height: 150%;">3. <em>Revue des Langues Romanes</em>, tome XXIV, p. 40<a href="#3">↑</a></p>
<p id="note4" style="text-align: justify; line-height: 150%;">4. (RONJAT ; 1913) p.286<a href="#4">↑</a></p>
<p id="note5" style="text-align: justify; line-height: 150%;">5. <em>Le Vigneron Narbonnais</em>, 3ème année, n°25, 23/07/1887, p.2<a href="#5">↑</a></p>
<p id="note6" style="text-align: justify; line-height: 150%;">6. <em>Le Vigneron Narbonnais</em>, 3ème année, n°25, 23/07/1887<a href="#6">↑</a></p>
<p id="note7" style="text-align: justify; line-height: 150%;">7. (FOURIÉ ; 2009)<a href="#7">↑</a></p>
<p id="note8" style="text-align: justify; line-height: 150%;">8. <em>Le Vigneron Narbonnais</em>, 9ème année, n°12, 25/03/1893, p. 3<a href="#8">↑</a></p>
<p id="note9" style="text-align: justify; line-height: 150%;">9. <em>Bulletin de la Société d'Études Scientifiques de l'Aude</em>, tome VI, 1895, p. XLIV<a href="#9">↑</a></p>
<p id="note10" style="text-align: justify; line-height: 150%;">10. <em>Lou Felibrige</em>, tome XII, 1898, p. 189<a href="#10">↑</a></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Peyras, Quentin
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2018-02-15
Language
A language of the resource
oci
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2109
Subject
The topic of the resource
Agriculteur ; paysan
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Type
The nature or genre of the resource
Text
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2018-01-31 Aurélien Bertrand
License
A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Félibrige
Temporal Coverage
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1876-1914
Spatial Coverage
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Aude (France)
Ornaisons (Aude)