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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
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Castan, Félix-Marcel (1920-2001)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify;">Poète de langue dʼÒc, historien de la littérature et de la civilisation occitane, penseur et acteur de la décentralisation culturelle en France.</p>
<h2>Autres formes du nom</h2>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Castan, Félix-Marcel (1920-2001)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Castan, Félix (nom à l'état civil)</p>
<h3>À propos des différentes formes du nom</h3>
<p style="text-align: justify;">Félix CASTAN <br />A lʼétat civil, il se prénomme Félix (en souvenir de son arrière-grand-père paternel), Paul (en souvenir de son grand-père maternel), Marcel (en souvenir de la meilleure amie de sa mère).<br /><br />A partir de 1978 (année du décès de son épouse Marcelle Dulaut), il signera Félix-Marcel Castan. Dans les chroniques nécrologiques, on trouve aussi la graphie « <em>Castanh</em> ».</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify;">Félix CASTAN naît le 1er Juillet 1920 à Labastide-Murat (46). Son père est ingénieur aux Ponts et Chaussées, sa mère professeur de français. Lʼoccitan est la langue maternelle de son père (il apprend le français à lʼécole). Sa mère le comprend mais refuse de le parler. <br /><br />Son enfance se passe à Moissac (82). Mais la crue du Tarn en 1930 va détruire la maison familiale. Un an après, la famille sʼinstalle à Montauban, 30, rue de la Banque. Lʼadaptation à cette nouvelle vie est difficile pour la mère, Hélène. Elle sombre dans une profonde dépression. Félix a alors 12 ans. Il se rend compte que la seule chose qui rende le sourire à sa mère est de parler de littérature. <br /><br />Car sa mère écrit et lui apprend la versification. En 1935, nous trouvons son premier cahier de 17 poèmes en vers classiques (en langue française). Ce qui frappe le plus, cʼest la maîtrise du lyrisme : peu dʼétats dʼâme, par contre un sens déjà aiguisé de la critique...<br /><br />À cette époque il découvre un auteur pour lequel il gardera jusquʼà la fin de sa vie un sentiment de fraternité profonde : Germain Nouveau.<br /><br />Il passe un baccalauréat « Math.élèm » pour faire plaisir à son père puis le bac « Philo ». Sa mère lʼenvoie donc à Paris en Khâgne à Louis Le Grand. À cette époque, il rêve de partir aux Etats Unis.<br /><br />En mai 1939, il tombe malade et se retrouve à Labastide-Murat chez sa grand-mère. Il ne sera rétabli quʼà la fin de lʼannée 1940 : de là date sa passion pour la langue et la littérature occitanes. <br /><br />Il trouve une embauche à Léribosc. Mais il lui faut partir aux Chantiers de Jeunesse, service obligatoire. Il s’en va en octobre 1941 à Castillon en Couserans, avec une adresse en poche (M. André Barrès, à Orignac près de Bagnères de Bigorre, membre du PCF, qui professe un marxisme chrétien). Cʼest auprès de cet homme qu’il découvre le marxisme et le communisme. <br /><br />Libéré en 1942, il revient à Léribosc où on lui a gardé sa place dʼouvrier agricole. Il a toutes ses soirées pour lire, écrire, entretenir ses correspondances : le groupe de Montauban (les poètes Malrieu et Albouy), les peintres Marcelle Dulaut et Lapoujade, la philosophe Odette Penot. Avec eux, il découvrira le jazz chez Panassié. Dʼautre part, il est en correspondance régulière avec les occitanistes : Ismaël Girard, René Nelli, Max Rouquette, Robert Lafont. En décembre 1944, nous le retrouvons engagé volontaire, encaserné à Montauban dans le 1er bataillon de marche dit bataillon Cottaz - 2<sup>ème</sup> Compagnie. Il adhère au Parti Communiste.<br /><br />En avril 1945, il participe aux combats de la Pointe de Grave puis le bataillon remonte vers Strasbourg. En décembre 1945, Félix Castan contracte une deuxième longue maladie et passe quelques mois entre la vie et la mort. En 1946, il est guéri. Il rentre à Montauban où il est censé préparer le concours de lʼEcole Normale d’instituteurs. <br /><br />Un grand projet lʼanime en 1946-47 : rassembler tous les poètes français et occitans dʼOccitanie en une publication en hommage à Joë Bousquet. Malgré le soutien de Bousquet et de Marcenac, ce projet ne verra jamais le jour... Cʼest sûrement la première désillusion. Mais le travail a été fait et on peut penser que le fameux numéro spécial dʼ<em>Oc</em> de 1948 dont il est le rédacteur en chef en est le prolongement. Pour la partie française nʼapparaissent que quatre textes publiés sous le titre <em>Montauban-Epopée</em> (Éd. Mòstra, 1979). Il y donne un texte daté de 1944 quʼil considérait comme son dernier texte en langue française. Il contient toute son adhésion à la langue occitane.<br /><br />Dans les années 50, lʼaction militante au Parti Communiste lʼoccupe particulièrement au travers dʼune amitié indéfectible avec le journaliste Maurice Oustrières.<br /><br />Cʼest à cette époque que débute la relation amoureuse avec <a title="Consulter/télécharger la biographie de Marcelle Dulaut" href="http://occitanica.eu/pdf/1502-06-Biografia-Marcela-Dulaut.pdf" target="_blank" rel="noopener">Marcelle Dulaut</a>. Elle est peintre. Cʼest elle qui illustre son recueil qui paraît dans la collection <em>Messatges</em> en 1951. Ils se marient en décembre 1953.<br /><br />Quelques mois auparavant, ils organisent au Musée Ingres de Montauban une exposition rétrospective de lʼœuvre de Lucien Andrieu. Félix Castan y donne une conférence importante, publiée en 1954 dans lʼalbum qui suit lʼexposition. Sur la lancée, le Groupe « Art Nouveau » se constitue : organisateur du Salon du Sud-Ouest (lʼancêtre de la <em>Mòstra del Larzac</em>). De 1954 à 1963, il organise avec Marcelle Dulaut qui en est la directrice artistique le Salon du Sud-Ouest qui deviendra <em>la Mostra del Larzac</em> de 1969 à 1997.<br /><br />La première structure est née : dans le domaine des arts plastiques. Lʼidée du Festival de Montauban, qu’il animera plusieurs années durant, est déjà en germe. Sa sœur, Jeanne, inscrite au Cours Dulin après la guerre, est devenue comédienne. Une lettre de janvier 54 témoigne de lʼintérêt quʼils portent à Antoine Dubernard, auteur de théâtre occitan (limousin) sur lequel elle travaille... Jeanne sʼorientera finalement vers le théâtre du <em>Siglo de Oro</em> espagnol pour créer le Festival dʼArt Dramatique de Montauban en 1957. En parallèle, Félix Castan prévoit une Biennale Occitane de Poésie. <br /><br />En 1958, apparaît la quatrième structure créée par Castan : le Forum de la Décentralisation. Félix Castan, organisateur et théoricien de lʼaction culturelle, acteur farouchement autonome, se réinstalle à Montauban où il devient professeur de français au Collège de la Fobio, alors que Marcelle Dulaut est professeur de dessin au Lycée Michelet. Le poète reste seul avec son travail. Il se sait mal compris par ses amis intellectuels de jeunesse. Ascèse définitive : silencieusement, il poursuit son œuvre. Nous savons quʼen 1959, il a déjà entamé la série des <em>Prophéties</em> (<em>sus la Patz)</em>, qui seront publiées dans le recueil <em>Jorn</em> en 1972.<br /><br />1962 voit naître un projet qui le passionnera : une agence de publicité qui pourrait financer une maison dʼédition occitane ! Tout est prévu, les financements sont prêts... au dernier moment, lʼassocié inquiet de ce choix dʼédition le lâche... lʼOccitanie crée décidément bien des problèmes!..<br /><br />En 1964, Art Nouveau perd son lieu dʼexposition. Il se réfugie au Château de Nérac. Commence alors la recherche dʼun lieu (qui sera <em>la Mòstra del Larzac</em>) et dʼun financement autonome : un collectage de vanneries traditionnelles à partir du travail de lʼethnologue Maurice Robert, qui le passionne et le met en contact avec de nombreux locuteurs naturels.<br /><br />En 1965 éclate une violente crise interne du comité du Festival de Montauban, qui se poursuit au tribunal (des contrats avaient été signés conjointement auprès de plusieurs compagnies par des membres différents et tous ne pouvaient être honorés). Jeanne, Félix, Marcelle et quelques autres membres sont exclus de lʼassociation. Jeanne perd sa santé, Félix sʼarc-boute jusquʼau jugement, où lui, sa sœur et son épouse sont réhabilités, réhabilitation qui laisse pourtant le Festival exsangue.<br /><br />Il crée la même année le Centre International de Recherches et de Synthèse du Baroque et, dans ce cadre, il dirige la revue <em>Baroque</em> (Association des Publications de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines - Toulouse 1965). Plus tard, le C.N.R.S., le Centre National des Lettres et les Editions Cocagne deviennent partie prenante. La revue deviendra <em>Lucter</em> en 1971.<br /><br />Sa mère décède au printemps 1966 dʼune longe maladie. Il lui dédie l’« <em>Oda a ma maire</em> » publiée dans <em>Jorn</em>.<br /><br />Dans les années 1960, il crée la revue <em>Cocagne</em> (revue dʼactualité culturelle).<br /><br />En 1968 : il prend une retraite anticipée et commence à réhabiliter (il y faudra plus de 5 ans) l’ancien relais de poste qui deviendra la <em>Mostra del Larzac</em>. <br /><br />1969 marque la première exposition de la <em>Mostra del Larzac</em> au milieu des travaux inachevés. Notons que les statuts de la <em>Mostra</em> comportent une section "édition". Pierre Viaud est responsable de la mise en page, Félix Castan du choix dʼédition. Tous les deux porteront au jour la publication complète et définitive de lʼœuvre de Roger Milliot (salué par Seghers dans son A<em>nthologie des Poètes Maudits</em>, grâce à la parution in extremis du livre). Milliot était un ami très proche, familier de la maison, associé de Marcelle Dulaut dans un atelier de modelage et de dessin pour enfants. Il accroche les expos dʼArt Nouveau. Il se suicide en 1968, laissant une œuvre poétique brève et dense.<br /><br />L’édition de cette œuvre est la première réussite éditoriale de Félix Castan. Dʼautres viendront : <em>Rien</em> de Bernard Derrieu, <em>Lo plag</em> de Max Allier…<br /><br />De 1969 à 1973, le Festival de Montauban survit contre toute attente. Les subsides ont très sensiblement diminué : le Ministère nʼappuie plus une action qui a été perturbée par les conflits internes. Les rêves de production de cette époque ne seront jamais réalisés : entre autre <em>La Tragédie du Roi Christophe</em> dʼAimé Césaire...<br /><br />En 1971, la revue <em>Cocagne</em> devient <em>Lucter</em>.<br /><br />Après le décès brutal de Marcelle Dulaut au printemps 1978, la <em>Mostra</em> perdure sous sa première forme (rassembler et confronter toutes les tendances) jusquʼen 1983. Par la suite, elle sʼapplique à montrer et étudier une tendance ou un groupe particulier. En 1983 les éditions Mostra sont ainsi transmises aux Éditions Cocagne aujourdʼhui responsables de lʼédition de son œuvre. A la fin des années 1980, Félix Castan entame son travail sur lʼœuvre dʼOlympe de Gouges dont beaucoup reste à publier.<br /><br />Il achève sa vie auprès de sa compagne Betty Daël, directrice des Editions Cocagne. Ils se marient en 1998.<br /><br /><br />Les dix dernières années de sa vie, il réfléchit à une histoire de la lyrique occidentale depuis les origines. Il relit par exemple Grégoire de Narek, les grands poètes de langue arabe...<br /><br />Il décède le 22 Janvier 2001.<br /><br />Terminons avec une citation extraite <em>dʼHétérodoxies</em> : « La loi véritable de la vie culturelle nʼest pas une loi unitariste. Lʼ universalité porte, inscrite dans ses gènes, la multiculturalité : on pense trop souvent, naïvement, la culture en termes statiques, espaces vides, masses immobiles... Son patrimoine génétique assure lʼinfini renouvellement, la dialectique créatrice des cultures. Il nʼy a de culture que dans une permanente genèse de la diversité par la diversité. »</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify;">Félix Castan découvre la littérature occitane en 1939 durant sa maladie à Labastide-Murat à travers les œuvres de Cubaynes et Perbosc, grâce à des livres que lui porte l’instituteur du village. Il prend contact avec Cubaynes en février 1940 (la réponse de Cubaynes est datée de février 1940). <br /><br />Début 1941, il rentre à Montauban où il apprend à ses parents, sidérés, quʼil veut devenir ouvrier agricole pour apprendre la langue dʼOc. Il rencontre Ismaël Girard en 1942, Nelli en 1943, ainsi que Lafont, Max Rouquette... <br /><br />En 1945, juste avant le combat de la Pointe de Grave, il envoie 200 F. à Girard pour la constitution de lʼI E O.<br /><br />Ses débuts dʼécriture poétique en langue dʼoc datent des années 1940. Il envoie ses textes à Perbosc qui lui répond en janvier 43.<br />Il est rédacteur en chef de la revue <em>Òc</em> de 1948 à 1954.<br />Il participe à la réflexion et à la mise en place de l’IEO : méthodes de travail, pédagogie, critique littéraire…<br /><br />En 1954, à l’Assemblée générale de Montpellier, Castan critique la pensée économiste<br /><br />En 1954, il abandonne la rédaction dʼ<em>Òc</em>.<br /><br />En 1957, il signe avec Manciet la déclaration de Nérac.</p>
<p style="text-align: justify;">En 1963, il présente une motion dʼunité à lʼAssemblée Générale de lʼIEO. Cette motion adoptée à l’unanimité par l’Assemblée Génerale fait partie du <em>Manifèst Eretge</em>, qui sera imprimé le 4 Août 1966, mais jamais diffusé.<br /><br />Le 6 septembre 1964, à l’Assemblée générale de l’IEO à Decazeville, Girard, Castan et Manciet sont exclus de l’IEO. Le montage de textes intitulé <em>Manifèst Erètge</em> tend à faire comprendre la position des trois exclus de l’IEO. Cette exclusion est très douloureuse pour Félix Castan qui n’en continue pas moins l’action culturelle entreprise depuis les années 1950.<br /><br />De 1954 à 1963, il organise avec Marcelle Dulaut qui en est la directrice artistique le Salon du Sud-Ouest qui deviendra <em>la Mostra del Larzac</em> de 1969 à 1997, implantée aux Infruts (La Couvertoirade 12230 La Cavalerie), lieu d’expositions dʼarts plastiques et de vannerie traditionnelle, représentatives de lʼart dʼavant-garde et de la tradition occitane. Dans la belle maison caussenarde, ex relais de poste, il fait visiter les expositions et aime échanger avec les visiteurs de passage. De nombreuses années, le 15 août, il y organise des débats culturels qui rassemblent créateurs (peintres et écrivains) et acteurs de l’occitanisme. Un de ces débats est par exemple retranscrit dans le n° 33/34 de la revue <em>Mòstra</em>.<br /><br />En 1957, dans le cadre du Festival de Montauban qui deviendra en 1974, le Festival dʼOccitanie, il crée les Biennales de Poésie Occitane (1957, 1959, 1961) « où se confronteront des poètes de langue française et des poètes de langue dʼoc ». Lʼidée de cette Biennale découle directement de la fameuse Déclaration de Nérac.<br /><br />En 1959, Félix appelle les écrivains dʼOc à signer cette Déclaration en prévision de la deuxième Biennale de 1960 où se rencontreront français, occitans et espagnols. La 3ème et dernière Biennale aura lieu en 1962 (rencontre poésie / cinéma expérimental).<br /><br />En 1972, il édite son recueil <em>Jorn</em> : six longs textes dont deux odes, deux satires et deux prophéties datés de 1959 à 1966. Les prophéties font référence au prophète de la <em>Bible</em> Amos, issu du peuple et surtout critique de lʼinstitution religieuse et politique... <br />Ces textes donnent matière au film de Michel Gayraud <em>Mas paraulas dison quicòm</em>.<br /><br />Si le recueil ne contient que six textes, nous pouvons affirmer que la production fut beaucoup plus importante : il existe par exemple une « Ode à la Ville », une « Ode à Garonne »...<br /><br />Bien sûr les Editions Mostra nʼauront jamais la capacité financière de diffusion.<br /><br />1973 voit la rencontre de Castan et André Benedetto. La chanson occitane apparaît au festival, qui se réoriente, se nomme Festival dʼOccitanie, devient pluridisciplinaire. <br /><br />En 1983, il fonde le Forum dʼOccitanie qui chapeaute toutes ces structures, plus le Forum des Identités Communales, Caméra Libératrice et les Editions Cocagne.<br /><br />À la fin de sa vie, il met en place son épopée <em>Epos-Ethos</em> où la légende familiale qui a bercé son enfance lui sert de point dʼappui : ses deux parents s’étaient trouvés orphelins très jeunes.<br /><br />Tout au long de son existence, Félix Castan a construit en parallèle une œuvre poétique en langue dʼoc, une œuvre d'essayiste sur la décentralisation culturelle, une œuvre dʼhistorien de la culture occitane.</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Castan, Anne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2015-06-29
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Verny, Marie-Jeanne
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Parti Communiste
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Midi-Pyrénées (France)
Montauban (Tarn-et-Garonne)
Tarn-et-Garonne (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1945-1968
1968-...
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<a href="http://lo-trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?idx=au%2Cphr&q=Castan%2C+F%C3%A9lix-Marcel&op=and&idx=kw&q=&op=and&idx=kw&q=&do=Rechercher&limit-yr=&limit=&limit=&sort_by=relevance&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=&limit=" target="_blank" rel="noopener">Voir la bibliographie de Félix-Marcel Castan dans lo Trobador, catalogue collectif occitan<br /><br /><br /></a> <a href="http://lo-trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?idx=su&q=Castan%2C+F%C3%A9lix-Marcel" target="_blank" rel="noopener">Voir les œuvres au sujet de Félix-Marcel Castan</a>
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Relation
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Format
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Language
A language of the resource
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Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
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Date Issued
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2019-03-08 Aurélien Bertrand
License
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Creative commons = BY - NC - ND
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Goirand, Léontine (1853-1933)
Goirand, Leontina (1853-1933)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sa participation à la Renaissance d’oc avant son mariage est celle d’une grande poétesse en langue d’oc. Elle est présente dans la <em>Revue des Langues Romanes</em>, dans les divers Almanachs, mais aussi nommée dans tous les articles et recueils qui paraissent dans le Midi ou à Paris sur le Félibrige. Elle peut être considérée comme la première journaliste en langue d’oc, grâce à ses « Portisson » dans <em>Le Dominique</em>, journal en langue d’oc publié par Louis Roumieux, félibre blanc. Elle développe par la correspondance un réseau amical et activiste dans le Félibrige.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Goirand, Léontine (1853-1933)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Lauriol, Léontine (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Mathieu-Goirand, Léontine (nom de mariage)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Félibresse d’Arène (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Félibresse de Nîmes (pseudonyme)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Comme l’indique son acte de naissance, Léontine Goirand (nom de son père sous lequel elle est le plus connue) est née à Nîmes « l’an mil huit cent cinquante- trois... le dix-neuf courant [novembre] à une heure du soir ».</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sa mère « Rosine Lauriol, modiste, âgée de vingt-cinq ans, non mariée, native d’Anduze (Gard) domiciliée à Nîmes section 7 rue des Orangères 24, fille de feu Pierre Lauriol, propriétaire et de Marie Aline Ca(R)el couturière est accouchée dans son domicile audit Nîmes, le dix-neuf courant à une heure du soir d’un enfant de sexe féminin qu’elle nous a présenté et auquel elle a donné le prénom de Léontine... » C’est l’accoucheuse Catherine, âgée de 69 ans, accompagnée d’un témoin, ébéniste, Pierre Le Moine (seul à signer avec le Maire) qui fait la déclaration en mairie le vingt et un novembre à dix heures du matin.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">L’acte de naissance de Léontine Lauriol porte la mention « enfant naturel », et, en date du 2 Août 1861, la mention en marge de la reconnaissance par sa mère : « couturière, suivant acte passé devant Maitre Rebuffat notaire à Nîmes le 1er Août mil huit cent soixante et un et transcrit le vingt-cinq septembre même année. »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Elle sera légitimée par son père, Jean-Pierre Goirand, avocat, homme politique républicain, historien spécialiste de 1851, lors du mariage de ses parents célébré à la mairie de Nîmes le 1er Août 1863, Léontine a alors 10 ans. Ses parents avaient eu avant elle un garçon, mort au mois de juin précédent à l’âge de 18 ans et qui sera légitimé à titre posthume dans le même document daté du 28 août.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">L’acte de mariage des parents indique, une fois « unis par le mariage » que : « de leur liaison sont nés deux enfants, à savoir le premier de sexe masculin né le 23 mai 1845 à Brouzet (Gard), inscrit à l'État Civil le lendemain, sous le nom de Julle [sic] Lauriol et décédé à Nîmes le 16 juin dernier, le second de sexe féminin née à Nîmes le dix-neuf novembre 1853 et inscrit à l'État civil le 21 du même mois sous les noms de Léontine Lauriol, lesquels enfants ils entendent légitimer. »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Il semble que ce soit la mort de ce frère, né à Brouzet, village situé à une quinzaine de kilomètres d’Alès, dont le père est originaire, qui est à l’origine du mariage. La mère a alors 43 ans et le père 40, ils se sont donc connus dans leur jeunesse mais leurs milieux sociaux étaient différents : la mère était modiste lors de la naissance de Léontine, dite « sans profession » sur l’acte de mariage, elle se déclare « Libre de ses volontés » alors que le père fait état des consentements de ses père, propriétaire à Alès, et mère. Le couple habite alors à Nîmes « rue Graverol près de la porte d’Alès »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">On peut comprendre la reconnaissance que Léontine Goirand portait à son père et à sa mère à une époque où les enfants nés hors mariage étaient définis comme bâtards et bien souvent abandonnés.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">On ne sait pas exactement quelle a été son éducation, a-t-elle eu celle dont elle parle dans « Li Risènt de l'Alzoun » prodiguée par son père à Alès ou a-t-elle reçu une partie de celle-ci dans le quartier populaire où elle est née à Nîmes ? À Alès, elle partage son enfance avec son cousin Maurice Faure né le 19 janvier 1850 né à Saillans dans la Drôme.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">En 1882, elle se marie avec un veuf, Émile Mathieu, et part avec lui s’installer à Cette (Sète) où il est un des premiers receveurs municipaux. Elle habite dans la maison Quermal, 4 quai du Pont Neuf. C'est là qu'elle mettra au monde ses deux enfants, Antoine Jean Léon André Mathieu le 25 Février 1884 et Emilie Suzanne Eva Mathieu le 1er novembre 1885. Son père, Jean-Pierre Goirand, alors membre du Conseil Général du Gard, habitant avec sa femme à Alès, lui sert de témoin pour chaque enfant au moment de dresser l’acte de naissance.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Début 1886, Émile Mathieu, alors receveur municipal de Sète, est accusé de négligence par la commission des finances de la Municipalité. Après sa démission présentée au conseil et acceptée par le préfet en Avril, toute la famille part pour Alès. Il devient représentant de commerce avant d’être lavé de tout soupçon en 1890. Il meurt l’année suivante le 18 mars 1891 à Alès.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">En 1911, en tant que femme de lettres, Léontine Goirand reçoit les insignes d’officier d’Académie (Journal Officiel de la République Française, décret du 3 mars 1911).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Léontine et ses enfants demeureront à Alès. L’écrivain André Chamson l’a rencontrée dans son enfance à Alès (<em>Le Chiffre de nos jours</em>, cité par Mazoyer 2013 : 462)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Elle meurt le 26 Juillet 1923, Maison Mathieu-Goirand place de la République. Alcide Blavet prononce au nom du Félibrige son éloge funèbre.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Léontine Goirand est présente dès 1876 sur le <em>Cartabèu</em>, la liste officielle des membres du Félibrige. Elle est présente à la Sainte-Estelle d’Avignon en mai 1876 : on l’y retrouve avec son père, « <em>M. Achile Mir e sa filho; Mlo Melanio, M. et Mmo Xavié de Ricard, Mlo Jano Wilçon, sorre de Mmo de Ricard e M. Aguste Fourès de Castelnaudary</em> », compagnons de voyage au Pont du Gard d’Alphonse Tavan qui leur dédie tout d’abord son recueil <em>Amour e Plour</em>, avant de le dédier à sa femme défunte. Elle y revient l’année suivante et participe avec son père ou son cousin Maurice Faure à toutes les initiatives du Félibrige languedocien, provençal ou des méridionaux de Paris avec l’association "La Cigale".</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Entre temps, Léontine Goirand est devenue <em>la Felibresso d’Areno</em>, du nom du château sur les rives de l’Alzon, lors de la félibrée du même nom en août 1876. Louis Roumieux chante cette félibrée et Léontine dans une « <em>Letro à Madamisello Leountino Goirand</em> » (Nîmes, Baldy-Riffard, 1877, 28 pages).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Fin mars 1877, nous la retrouvons à l'Assemblée de la Maintenance du Languedoc du Félibrige, puis à la séance extraordinaire de la Société des langues Romanes. Dans la <em>Revue des Langues Romanes</em> du mois de mai, Alphonse Roque-Ferrier souligne la présence des « dames » aux côtés de Léontine (RLR, 1877, n°=32 octobre ; série 2, t 3 = t 11 : 157). Dès 1878 elle participe à Sceaux à l’hommage au poète Florian par la Cigale, association fondée par Louis-Xavier de Ricard, Lydie Wilson de Ricard, le peintre Auguste Baudouin et Maurice Faure. Cette cérémonie sera ensuite organisée par les félibres de Paris.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Son ami Louis Roumieux publie d’abord à Montpellier, puis à Nîmes, deux journaux <em>Le Dominique</em> et <em>La Cigale d’Or</em>, dans lesquels Léontine publie, en première page, des « <em>Portissons</em> », présentés comme des « lettres à Mireille » qui sont de véritables reportages.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Ses différentes activités lui permettent de faire connaissance avec les félibres languedociens comme provençaux que nous retrouverons dédicataires des poèmes de son recueil de 1880, <em>Li Risènts de l’Alzoun</em>. Elle échange avec eux et elles, lettres et poèmes. Citons ses relations avec Arnavielle, Lydie Wilson de Ricard, Mireille Roumieux, Théodore Aubanel, Louis-Xavier de Ricard, Baptiste Bonnet (300 lettres !) et bien sûr Mistral lui-même. La liste de ses relations constitue un véritable <em>cartabèu</em> que l’on retrouve dans son <em>Capelet Noviau</em>, recueils de poèmes écrits et réunis à l’occasion du mariage des félibres.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pendant son séjour à Cette (1882-1896) elle entre en relation, grâce à Roumieux, avec le félibre du Ratatet, J-H Castelnau, et participe aux initiatives félibréennes d’avant la sortie de <em>L’Armanach Cetori</em>, les dimanches à la baraquette, équivalent du mazet nîmois. Léontine, devenue Mme Mathieu, est présente avec son mari et ses enfants dans <em>Ma Dinierola</em>, recueil de J-H Castelnau dans le bonheur puis le temps mauvais (voir biographie).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Revenue précipitamment à Alès, la félibresse, qui prendra désormais le nom de Mathieu-Goirand consacre essentiellement son temps à son foyer et ses enfants (Blavet Alcide 1923). Cependant les grandes occasions du Félibrige et les rencontres amicales la font sortir de ce rôle et retrouver la Léontine de sa jeunesse. Elle préside ainsi le Jury poétique des Fêtes d’Alès en 1889 à l’occasion de l’inauguration du buste de La Fare Alais, en présence de Mistral, Roumanille, Arnavielle, le 20 octobre 1889, en même temps que le monument commémoratif de Jean-Baptiste Dumas et le lycée Dumas d’Alès.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Parmi les Prix qu’elle a reçus :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1877 : La cigale de Paris organise une fête en Arles en septembre 1877 au cours de laquelle Léontine gagne le prix de Provence avec son sonnet « <em>Lis Areno</em> », dédié à son maître et ami Louis Roumieux.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1878 : son recueil <em>Li Risent de l’Alzon</em> reçoit le premier prix du concours poétique des Fêtes Latines de Montpellier sous la forme d’une statuette, reproduction de la Polymnie du Louvre.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1879 : Son poème « <em>La draio flourido</em> » obtient une médaille d’argent au concours de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. La même année elle obtient une médaille au concours poétique en l’honneur de Florian à Sceaux (<em>Armana Prouvençau</em>, 1880 : 110).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1880 : Elle reçoit la médaille d’argent au concours de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers avec « <em>Permenade a Sant German</em> » <em>Armanac Prouvençau</em>, 1881 :12).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1901 : elle obtient le diplôme des Félibres de Paris pour l’épitaphe de Brémonde de Tarascon (Mazoyer 2013 : 461)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">La réception de son œuvre :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Léontine Goirand est mentionnée par Paul Mariéton dans <em>La terre provençale : journal de route</em> (3e édition), 1894, dans la conférence de Gabriel Haon reproduite dans <em>Les Mémoires et comptes rendus de la société scientifique et littéraire d'Alais</em> de 1897 et en 1914 dans <em>La Revue des Pyrénées et de la France Méridionale</em>. Elle est toujours présente dans <em>Les annales politiques et littéraires</em> (Paris) de 1905. Enfin, en 1931, dans le recueil des Jeux Floraux de Toulouse on trouve cette appréciation à propos d’Henriette Dibon : « Cette jeune muse provençale, qui signe Farfantello, fait honneur à la littérature d'Òc et prend une digne place aux côtés d'Antounieto de Beucaire et de Léontine Goirand. »</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sa participacion a la renaissença d’òc abans son maridatge es la d’una granda poetessa en lenga d’òc. Es presenta dins la <em>Revista de las lengas romanas</em>, dins los almanacs divèrses, mas tanben nommada dins totes los articles e recuèlhs que pareisson dins lo Miègjorn o a París sul Felibritge. Pòt èstre tenguda coma la primièra jornalista en lenga d’òc, gràcias a sos « Portissons » dins <em>Le Dominique</em>, jornal en lenga d’òc publicat per Loís Romieux, felibre blanc. Desvolopa per la correspondéncia un malhum amistós e activista dins lo Felibritge.</p>
<h2>Identitat</h2>
<h3><b>Formas referencialas</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Goirand, Léontine (1853-1933)</p>
<h3>Altras formas conegudas</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Lauriol, Léontine (pseudonim)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Mathieu-Goirand, Léontine (nom de maridatge)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Félibresse d’Arène (pseudonim)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Félibresse de Nîmes (pseudonim)</p>
<h2>Elements biografics</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Coma o senha son acte de naissença, Leontina Goirand ( es jos aquel nom, lo de son paire, qu’es mai coneguda) nasquèt a Nimes « l’an mila uèit cents cinquanta tres... lo dètz-e-nòu corrent (de novembre), a una ora del ser ».</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sa maire « Rosina Lauriòl, capelièra, vièlha de vint-e-cinc ans, pas maridada, nativa d’Andusa (Gard) domiciliada a Nimes, seccion 7 carrièra de las Irangièras 24, filha de Pèire Lauriòl defunt, proprietari e de Maria Alina Ca(R)el, cordurièra, s’es ajairada dins son ostal aldit Nimes, lo dètz-e-nòu corrent a una ora del ser d’un enfant del sèxe femenin que nos presentèt e que li balhèt lo pichon nom de Leontina... » Es la levandièra, Catarina, vièlha de 69 ans, acompanhada d’un testimòni, ebenista, Pèire Le Moine (sol a signar ambe lo Conse) que fa la declaracion a l’ostal comunal lo vint-e-un de novembre a dètz oras del matin.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">L’acte de naissença de Leontina Lauriòl pòrta la mencion « enfant natural » e, datat del 2 d’agost de 1861, la mencion en marge de la reconeissença per sa maire : « cordurièra, segon l’acte passat davant Mèstre Rebufat, notari a Nimes lo 1° d’agost mila uèit cents seissanta un e transcrich lo vint-e-cinc de setembre de la meteissa annada ».</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Serà legitimada per son paire, avocat, òme politic republican, istorian especialista de 1851, pel maridatge de sos parents celebrat a la comuna de Nimes lo 1° d’agost de 1863, Leontina aviá dètz ans. Sos parents avián agut abans ela un dròlle, mòrt al mes de junh precedent, vièlh de 18 ans e que serà legitimat a títol postume dins lo meteis document datat del 28 d’agost.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">L’acte de maridatge dels parents senha, un còp « units pel maridatge » que : « de lor apariada, son nascuts dos enfants, lo primièr del sèxe masculin, nascut lo 23 de mai de 1845 a Broset (Gard), inscrich a l’Estat Civil l’endeman, jol nom de Julle [sic] Lauriòl e defuntat a Nimes lo 16 de junh passat, lo segond del sèxe femenin, nascut lo 19 de novembre de 1853 e inscrich a l’Estat Civil lo 21 del meteis mes jos los noms de Leontina Lauriòl, e que vòlon legitimar aqueles enfants ».</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sembla que siá la mòrt d’aquel fraire, nascut a Broset, vilatge situat a una quinzena de quilomètres d’Alès, que lo paire n’es natiu, qu’es a l’origina del maridatge. La maire a alara 43 ans e lo paire, 40, se coneguèron joves mas èran pas del meteis mitan social : la maire èra capelièra a la naissença de Leontina, dicha « sens mestièr » sus l’acte de maridatge, se ditz : « Liura de sas volontats » mentre que lo paire menciona los agrats de son paire, proprietari a Alès e de sa maire. Lo coble demòra a aquel moment a Nimes, carrièra Graveròl, prèp de la pòrta d’Alès.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Se pòt comprene la gratitud qu’aviá Leontina Goirand per son paire e sa maire dins un temps que los dròlles nascuts fòra maridatge èran tenguts per bastards e plan sovent abandonats.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Se sap pas vertadièrament quina foguèt son educacion, aguèt la que ne parla dins Li Risènt de l’Alzoun donada per son paire a Alès o ne recebèt una partida dins lo quartièr popular ont nasquèt, a Nimes ? A Alès, passa son enfança ambe son cosin Maurici Faure, nascut lo 19 de genièr de 1850 a Salhans dins Droma.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">En 1882, marida un veuse, Emili Matieu e s’installa ambe el a Sèta ont es un dels primièrs recebeires comunals. Demòra dins l’ostal Quermal, 4 cai del Pont Nòu. Es aquí que balharà naissença a sos dos enfants, Antòni Leon Andrieu Matieu, lo 25 de febrièr de 1884 e Emília Susanna Èva Matieu, lo 1° de novembre de 1885. Son paire, Joan-Pèire Goirand, membre del Conselh General de Gard que demòra ambe sa femna a Alès, li servís de testimòni per establir l’acte de naissença dels dos enfants.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">A la debuta de 1886, Emili Matieu, recebeire comunal de Sèta, es acusat de negligéncia per la comission de las finanças de la municipalitat. Aprèp sa demission presentada al conselh e acceptada pel prefècte en abrial, tota la familha partís per Alès. Ven viatjador abans d’èstre desculpat en 1890. Se morís l’annada seguenta lo 18 de març de 1891 a Alès.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">En 1911, Leontina Goirand recep los insignes d’oficièr d’Acadèmia coma femna de letras (<em>Jornal Oficial de la Republica Francesa</em>, decrèt del 3 de març de 1911).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Leontina e sos enfants demoraràn a Alès. L’escrivan Andrieu Chamson la rescontrèt dins son enfança a Alès ( <em>Le Chiffre de nos jours</em>, citat per Mazoyer 2013 : 462).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Se morís lo 26 de julhet de 1923, Ostal Matieu-Goirand, plaça de la Republica. Alcides Blavet prononcièt son laus funèbre al nom del Felibritge.</p>
<h2>Engatjaments dins la Renaissença d’Òc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Leontina Goirand es presenta tre 1876 sul Cartabèu, tièra oficiala dels sòcis del Felibritge. Participa a la Santa-Estela d’Avinhon en mai de 1876 : s’i tròba ambe son paire, « M. Aquiles Mir e sa filha, Madomaisèla Melania, M. e Mma Xavièr de Ricard, Madomaisèla Jana Wilson, sòrre de Mma de Ricard e M. August Forés de Castèlnòu d’Arri », companhons de viatge al Pont de Gard, d’Amfós Tavan que lor dedica son recuèlh Amour e Plour, abans de lo dedicar a sa femna defunta. I torna l’annada seguenta e participa ambe son paire o son cosin Maurici Faure a totas las iniciativas del Felibritge lengadocian, provençal o dels Meridionals de París ambe l’associacion « La Cigale ».</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Entretant, Leontina Goirand es venguda la <em>Felibressa d’Arèna</em>, del nom del castèl situat sus las ribas d’Alzon, pendent la felibrejada del meteis nom en agost de 1876. Loís Romieux canta aquela felibrejada e Leontina dins una « Letro à Madamisello Leountino Goirand » (Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 paginas).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">A la fin de març de 1877, participa a l’assemblada de la Mantenença del Lengadòc del Felibritge, puèi a la sesilha extraordinària de la Societat de las Lengas Romanas. Dins la <em>Revista de las Lengas Romanas</em> del mes de mai, Amfós Ròca-Ferrièr soslinha la preséncia de « damas » a costat de Leontina (<em>RLR</em>, 1877, n° 32, octobre, tièra 2, t 3 = t 11 : 157). Tre 1878, es a Sceaux, per l’omenatge al poèta Florian per « La Cigale », associacion fondada per Loís-Xavièr de Ricard, Lídia Wilson de Ricard, lo pintre August Baudoïn e Maurici Faure. Aquela ceremònia serà puèi organizada pels felibres de París.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Son amic Loís Romieux publica, primièr a Montpelhièr, puèi a Nimes, dos jornals, <em>Le Dominique</em> e <em>la Cigale d’Or</em> ont Leontina publica, en primièra pagina, de « Portissons », presentats coma de « letras a Mirèlha » que son de reportatges vertadièrs.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sas activitats li permeton de rescontrar los felibres lengadocians coma provençals que se retròban dins las dedicacions dels poèmas de son recuèlh de 1880 <em>Li Risent de l’Alzoun</em>. Escàmbia ambe eles e elas, letras e poèmas. Podèm citar sas relacions ambe Arnavièla, Lídia Wilson de Ricard, Mirèlha Romieux, Teodòr Aubanèl, Loís-Xavièr de Ricard, Baptista Bonnet (300 letras !) e de segur, Mistral el meteis. La tièra de sas relacions constituís un vertadièr cartabèu que tornam trobar dins son <em>Capelet Noviau</em>, recuèlhs de poèmas escriches e recampats a l’escasença del maridatge dels felibres.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Pendent son sojorn a Sèta (1882-1896), rescontra, gràcias a Romieux, lo felibre del Ratatet, J.H. Castèlnòu e participa a las activitats felibrencas abans la sortida de <em>l’Armanac Cetòri</em>, los dimenges a la barraqueta, equivalent del maset nimesenc. Leontina, venguda Dòna Matieu, es presenta ambe son òme e sos enfants dins <em>Ma Dinieròla</em>, recuèlh de J.H. Castèlnòu dins lo bonaür puèi lo mal temps (veire biografia).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Tornada al brutle a Alès, la felibressa, que prendrà d’ara enlà lo nom de Matieu-Goirand avoda mai que mai son temps a son fogal e a sos enfants (Balvet Alcides 1923).Çaquelà, las granda fèstas del Felibritge e los rescontres amistoses la fan sortir d’aquel ròtle e tornar trobar la Leontina de sa joventut. Presidís atal la jurada poetica de las Fèstas d’Alès en 1889 a l’escasença de l’inauguracion del bust de la Fara-Alès, en preséncia de Mistral, Romanilha, Arnavièla, lo 20 d’octobre de 1889 e, al meteis temps, lo monument commemoratiu de Joan-Baptista Dumàs e lo licèu Dumàs d’Alès.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Demest los prèmis que recebèt :</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1877 : « La Cigale » de París organiza una fèsta a Arle en setembre de 1877 ont Leontina ganha lo prèmi de Provença ambe son sonet <em>Lis Areno</em>, dedicat a son mèstre e amic Loís Romieux.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1878 : Son recuèlh <em>Li Risent de L’Alzoun</em> recep lo primièr prèmi del concors poetic de las Fèstas Latinas de Montpelhièr jos la fòrma d’una estatueta, reproduccion de la Polymnie del Louvre.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1879 : Son poèma <em>La draio flourido</em> obten una medalha d’argent al concors de la Societat arqueologica, scientifica e literària de Besièrs. La meteissa annada, obten una medalha al concors poetic en l’onor de Florian, a Sceaux (<em>Armana Prouvençau</em>, 1880 : 110).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1880 : Recep la medalha d’argent al concors de la Societat arqueologica, scientifica e literària de Besièrs ambe <em>Permenada a San German</em> (<em>Armana Prouvençau</em> 1881 : 12).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">1901 : Obten lo diplòma dels felibres de París per l’epitafi de Bremonda de Tarascon (Mazoyer 2013 : 461).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">La recepcion de son òbra : </p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Leontina Goirand es mencionada per Paul Marieton dins <em>La terre provençale : journal de route</em> (tresena edicion), 1894, dins la conferéncia de Gabrièl Haon, publicada dins <em>Les mémoires et comptes rendus de la société scientifique et littéraire d’Alais</em> de 1897, e en 1914 dans <em>La Revue des Pyrénées et de la France Méridionale</em>. Es totjorn presenta dins <em>Les annales politiques et littéraires</em> (París) de 1905. Enfin, en 1931, dins lo recuèlh dels Jòcs Florals de Tolosa, trobam aquela apreciacion a prepaus d’Enriqueta Dibon : « Aquela jove musa provençala, que signa <em>Farfantello</em>, fa onor a la literatura d’òc e pren una plaça digna a costat d’Antonieta de Beucaire e de Leontina Goirand ».</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Blin-Mioch, Rose
Mazoyer, Marinette
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2015-02-25
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Recueils</p>
<ul>
<li><em>Trioulet a la pichota Eloisa</em>, Alais, J Martin, 1879.</li>
<li><em>Li Risènts de l’Alzoun</em>, Avignon, Impr.Aubanel, 1882, 241p.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Poèmes</p>
<ul>
<li>« <em>Nemausa</em> », <em>Revue des Langues Romanes</em>, Montpellier, 1877, série 2, T3=T11, p. 37 ; « <em>Bello Proumièro</em> », ibidem, p. 241 ; « <em>Calabrun</em> », ibidem, 1878, Série 2 ; T5=T13, p. 270 ; « <em>Vespre d’estiu</em> », ibidem, série 2, T6=T14, p 102 ; « <em>Mort d’uno iroundello</em> », ibidem, 1879, série 3T1=T15, p. 284, ; « <em>Coquilheto</em> », ibidem, série 3 T2=T16, p. 67 ; « <em>A Florian</em> », ibidem, p. 250.</li>
<li>« <em>Vounge an après</em> » à Mireio de Roumieux, <em>Armanac Prouvençau</em>, Félibrige, Avignon, 1877, p71-72 ; « <em>Sus uno estello</em> », ibidem, 1878, p. 85 ; « <em>Plang</em> », ibidem, 1878, p. 90 ; « <em>Trioulet a-uno-enfant</em> », ibidem, 1879, p. 76-78.</li>
<li>« <em>Abriéu</em> », <em>La Lauseta</em>, 1877, p 131 ; de 1878 : <em>A Dona Dulciorella</em>, ibidem, 1878, p. 167, traduction François Delille ; <em>A Mllo Jano Wilson</em>, ibidem, 1878, p. 168.</li>
<li>« Au felibre Teodor Aubanel », <em>Armanac de Lengadò</em>, Alès, Brugueirolle</li>
<li>« <em>Lis Areno</em> », <em>Armanac de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1878</em>, Alès, Brugueirolle p. 63,</li>
<li>« <em>Nemausa</em> », <em>La Cigale</em>, 1880, Paris, Fischbacher.</li>
<li>« <em>A Jano d’Arc</em> », Fourès, Auguste, <em>Les felibres per l’Alsacio Loraino</em>, 1883, p. 72.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Chanson</p>
<ul>
<li>« <em>La roumance de mai</em> » paroles mises en musique par Eugène Crouzat d’Alès, <em>Armanac Prouvençau</em>, Avignon, Roumanille, 1881, p. 110.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Traductions</p>
<ul>
<li>« A mon amie Amélie Mir » ; « Le petit oiseau » et « À Mme Xavier de Ricard. », traductions françaises in François Delille, <em>Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français</em>, Paris, Auguste Ghio, éditeur, 1881, p. 139-142.</li>
<li>« <em>Nemausa</em> », Constant Hennion, <em>Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français</em>, Paris Union générale de la librairie, 1883, p. 312.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sources</p>
<ul>
<li><em>Armana de Lengadò, per lou bèl An de Diéu</em> 1877 et 1878, publica per l’Escolo das Felibres gardounencs d’Alès en Alès, a l’entrepaus central de l’Armana de Lengadò en cò de A.Brugueirolle etc Libraires-editous, Toulouso.</li>
<li><em>Armanac Prouvençau</em>, Avignon, Roumanille.</li>
<li><em>La Lauseta, Armanac dal Patriotò lengadocian, mitat francés, mitat lengo d’oc per l’an 1877</em> et 1878, en cò de Charles Brun, Toulouse ; Coulet MountPelhé ; Sandoz et Fischbacher et Ernest Leroux, Paris.</li>
<li><em>La Cigalo d’or, escolo felibrenco de la Miougrano, espellissent lo dimenche</em>, annada 77, Redactor Capoulié Loís Roumieux.</li>
<li><em>La Cigale</em>, Paris, Librairie Sandoz et Fischbacher, G Fischbacher, éditeur, 33 rue de Seine, 1880.</li>
<li><em>Le Dominique</em>, Imprimerie Baldy Riffard à Nîmes, Journau dóu Gai sabé espelissent lo dimenche, 1877.</li>
<li><em>Lou capelet Nouviau de la Felibresso d’Areno</em>, Alès lo 15 d’Abriéu de 1882 ; tirat a 120 exemplari, Mont-Pelié Empremarié centralo dóu miejour, (Hamelin fraire), 110 p.</li>
<li><em>Revue des Langues Romanes</em>, http://gallica.bnf.fr/, périodiques en ligne Société pour l'étude des langues romanes (France), 1870-1939, série 2/ T4/ T12.</li>
<li><em>Blavet, Alcido, Pelado de terro, paraulo is oùssequi de Leontine Goirand</em>, Alès, 1923.</li>
<li>Blin-Mioch, Rose, <em>Lettres de la félibresse rouge, Lydie Wilson de Ricard, (1850-1880)</em>, Mercues, PULM, (Univ Montp 3), 2013.</li>
<li>Camélio, Alain, <em>Armanac Cetòri, histoire du félibrige sétois</em>, IEO edicions, s.d.</li>
<li>Castelnau Joseph-Henri, <em>Souvenir de La grande Félibrée du 31 Mai 1896 en l'Honneur des Abeilles Cettoises</em>, 1896, Montpellier, Firmin et Montane.</li>
<li>Castelnau, Joseph-Henri, <em>La Courouna pouetica dau Lengadoc. Ma Dinièirola Em' una letra-prefaci di L. Roumieux</em>, 1887, Montpellier, Hamelin frères.</li>
<li>Delille, François, <em>Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français</em>, 1881, Paris, Auguste Ghio, éditeur.</li>
<li>Fourès, Auguste, <em>Les felibres per l’Alsacio Loraino</em>, Paris, Maisonneuve, Avignon, Roumanille, 1883.</li>
<li>Gaussen, Yvan, <em>Nouveaux écrits sur le Gard</em>, Paris,Les Belles lettres, 1977.</li>
<li>Guiraud, Louis, <em>Au sujet des félibres rouges</em>, imprimerie Bene, Nîmes 1991.</li>
<li>Hennion Constant, <em>Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français</em>, 1883, Paris Union générale de la librairie.</li>
<li>Mazoyer Marineta, <em>Leontina Goirand… estela limpaira</em>, Nîmes, Comédia, 2013, 496 p.</li>
<li>Pic, François, <em>Dictionnaire des pseudonymes de la littérature occitane</em>, Béziers, Cido, 1981.</li>
<li>Roumieux, Louis, « <em>Letro à Madamisello Leountino Goirand</em> » Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 p.</li>
<li>Roussot, Elie, in <em>La Provence artiste. Sciences, littérature, beaux-arts</em>, 1882/05/28, sur Gallica.fr, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6183551m/f7.image.r=Roussot.langFR</li>
<li>Société scientifique et littéraire d'Alès, <em>Mémoires et comptes rendus</em>, tomes 19,20, 1887-1888-1889, Alès, Martin, 1890.</li>
<li>Voir également le compte-rendu de l’hommage à Lafare Alais dans <em>l’Eclair</em> du 19, 20 et 21 octobre 1889sur http://pierresvives.herault.fr/ressource/leclair.</li>
</ul>
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Los recuèlhs</p>
<ul>
<li><em>Trioulet a la pichota Eloisa</em>, Alais, J Martin, 1879.</li>
<li><em>Li Risènts de l’Alzoun</em>, Avignon, Impr.Aubanel, 1882, 241p.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Poèmas</p>
<ul>
<li>« <em>Nemausa</em> », <em>Revue des Langues Romanes</em>, Montpellier, 1877, série 2, T3=T11, p. 37 ; « <em>Bello Proumièro</em> », ibidem, p. 241 ; « <em>Calabrun</em> », ibidem, 1878, Série 2 ; T5=T13, p. 270 ; « <em>Vespre d’estiu</em> », ibidem, série 2, T6=T14, p 102 ; « <em>Mort d’uno iroundello</em> », ibidem, 1879, série 3T1=T15, p. 284, ; « <em>Coquilheto</em> », ibidem, série 3 T2=T16, p. 67 ; « <em>A Florian</em> », ibidem, p. 250.</li>
<li>« <em>Vounge an après</em> » à Mireio de Roumieux, <em>Armanac Prouvençau</em>, Félibrige, Avignon, 1877, p71-72 ; « <em>Sus uno estello</em> », ibidem, 1878, p. 85 ; « <em>Plang</em> », ibidem, 1878, p. 90 ; « <em>Trioulet a-uno-enfant</em> », ibidem, 1879, p. 76-78.</li>
<li>« <em>Abriéu</em> », <em>La Lauseta</em>, 1877, p 131 ; de 1878 : <em>A Dona Dulciorella</em>, ibidem, 1878, p. 167, traduction François Delille ; <em>A Mllo Jano Wilson</em>, ibidem, 1878, p. 168.</li>
<li>« Au felibre Teodor Aubanel », <em>Armanac de Lengadò</em>, Alès, Brugueirolle</li>
<li>« <em>Lis Areno</em> », <em>Armanac de Lengadò, per lou bèl An de Diéu 1878</em>, Alès, Brugueirolle p. 63,</li>
<li>« <em>Nemausa</em> », <em>La Cigale</em>, 1880, Paris, Fischbacher.</li>
<li>« <em>A Jano d’Arc</em> », Fourès, Auguste, <em>Les felibres per l’Alsacio Loraino</em>, 1883, p. 72.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Cançon</p>
<ul>
<li>« <em>La roumance de mai</em> » paroles mises en musique par Eugène Crouzat d’Alès, <em>Armanac Prouvençau</em>, Avignon, Roumanille, 1881, p. 110.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Traduccions </p>
<ul>
<li>« A mon amie Amélie Mir » ; « Le petit oiseau » et « À Mme Xavier de Ricard. », traductions françaises in François Delille, <em>Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français</em>, Paris, Auguste Ghio, éditeur, 1881, p. 139-142.</li>
<li>« <em>Nemausa</em> », Constant Hennion, <em>Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français</em>, Paris Union générale de la librairie, 1883, p. 312.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Sorgas</p>
<ul>
<li><em>Armana de Lengadò, per lou bèl An de Diéu</em> 1877 et 1878, publica per l’Escolo das Felibres gardounencs d’Alès en Alès, a l’entrepaus central de l’Armana de Lengadò en cò de A.Brugueirolle etc Libraires-editous, Toulouso.</li>
<li><em>Armanac Prouvençau</em>, Avignon, Roumanille.</li>
<li><em>La Lauseta, Armanac dal Patriotò lengadocian, mitat francés, mitat lengo d’oc per l’an 1877</em> et 1878, en cò de Charles Brun, Toulouse ; Coulet MountPelhé ; Sandoz et Fischbacher et Ernest Leroux, Paris.</li>
<li><em>La Cigalo d’or, escolo felibrenco de la Miougrano, espellissent lo dimenche</em>, annada 77, Redactor Capoulié Loís Roumieux.</li>
<li><em>La Cigale</em>, Paris, Librairie Sandoz et Fischbacher, G Fischbacher, éditeur, 33 rue de Seine, 1880.</li>
<li><em>Le Dominique</em>, Imprimerie Baldy Riffard à Nîmes, Journau dóu Gai sabé espelissent lo dimenche, 1877.</li>
<li><em>Lou capelet Nouviau de la Felibresso d’Areno</em>, Alès lo 15 d’Abriéu de 1882 ; tirat a 120 exemplari, Mont-Pelié Empremarié centralo dóu miejour, (Hamelin fraire), 110 p.</li>
<li><em>Revue des Langues Romanes</em>, http://gallica.bnf.fr/, périodiques en ligne Société pour l'étude des langues romanes (France), 1870-1939, série 2/ T4/ T12.</li>
<li><em>Blavet, Alcido, Pelado de terro, paraulo is oùssequi de Leontine Goirand</em>, Alès, 1923.</li>
<li>Blin-Mioch, Rose, <em>Lettres de la félibresse rouge, Lydie Wilson de Ricard, (1850-1880)</em>, Mercues, PULM, (Univ Montp 3), 2013.</li>
<li>Camélio, Alain, <em>Armanac Cetòri, histoire du félibrige sétois</em>, IEO edicions, s.d.</li>
<li>Castelnau Joseph-Henri, <em>Souvenir de La grande Félibrée du 31 Mai 1896 en l'Honneur des Abeilles Cettoises</em>, 1896, Montpellier, Firmin et Montane.</li>
<li>Castelnau, Joseph-Henri, <em>La Courouna pouetica dau Lengadoc. Ma Dinièirola Em' una letra-prefaci di L. Roumieux</em>, 1887, Montpellier, Hamelin frères.</li>
<li>Delille, François, <em>Chants des félibres : poésies provençales modernes / traduites en vers français</em>, 1881, Paris, Auguste Ghio, éditeur.</li>
<li>Fourès, Auguste, <em>Les felibres per l’Alsacio Loraino</em>, Paris, Maisonneuve, Avignon, Roumanille, 1883.</li>
<li>Gaussen, Yvan, <em>Nouveaux écrits sur le Gard</em>, Paris,Les Belles lettres, 1977.</li>
<li>Guiraud, Louis, <em>Au sujet des félibres rouges</em>, imprimerie Bene, Nîmes 1991.</li>
<li>Hennion Constant, <em>Les Fleurs félibresques, poésies provençales et languedociennes modernes, mises en vers français</em>, 1883, Paris Union générale de la librairie.</li>
<li>Mazoyer Marineta, <em>Leontina Goirand… estela limpaira</em>, Nîmes, Comédia, 2013, 496 p.</li>
<li>Pic, François, <em>Dictionnaire des pseudonymes de la littérature occitane</em>, Béziers, Cido, 1981.</li>
<li>Roumieux, Louis, « <em>Letro à Madamisello Leountino Goirand</em> » Nimes, Baldy-Riffard, 1877, 28 p.</li>
<li>Roussot, Elie, in <em>La Provence artiste. Sciences, littérature, beaux-arts</em>, 1882/05/28, sur Gallica.fr, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6183551m/f7.image.r=Roussot.langFR</li>
<li>Société scientifique et littéraire d'Alès, <em>Mémoires et comptes rendus</em>, tomes 19,20, 1887-1888-1889, Alès, Martin, 1890.</li>
<li>Veire tanben lo compte-rendut de l’omenatge a La Fara Alès dins <em>l’Eclair</em> dels 19, 20 et 21 d'octobre de 1889 sus http://pierresvives.herault.fr/ressource/leclair.</li>
</ul>
Language
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Félibrige
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http://vidas.occitanica.eu/items/show/2066
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-08 Aurélien Bertrand
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Nîmes (Gard)
Sète (Hérault)
Hérault (France)
Alès (Gard)
Gard (France)
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1876-1914
-
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Title
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Ebauches
Article biographique
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Bacquié-Fonade, Marius (1854-1910)
Bacquié-Fonade, Marius (1854-1910)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Félibre toulousain, Marius Bacquié-Fonade (1854-1910) est un représentant de commerce et intellectuel toulousain. Il est principalement connu pour avoir créé l'association des Toulousains de Toulouse et avoir posé les bases du Musée du Vieux Toulouse.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Bacquié-Fonade, Marius (1854-1910) (1901-1979)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Bacquié-Fonade, Pierre (nom à l'état civil)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Bacquié-Fonade, Louis (forme erronée du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Bacquié-Fonade, Auguste (forme erronée du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Nadofoun (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Nadal de la fount (pseudonyme)</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Marius Bacquié Fonade est également membre-fondateur de l'Escolo Moundino et rédacteur en chef de la revue <em>La Terro d'Oc</em> (1894-1933). Il devient majoral du Félibrige en 1905. <br />Il rentre d'abord en contact avec Joseph Roumanille qui lui conseille de constituer une bibliothèque sur son fonds régional. Dans le cadre de ces travaux Bacquié-Fonade s'intéresse notamment à l'œuvre d'Auguste Fourès, décédé quelques temps plus tôt, et dont il juge les écrits remarquables.<br />Ses archives ont intégré les collections du CIRDÒC en 2014.</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Bertrand, Aurélien
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-08 Aurélien Bertrand
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">A consulter :</p>
<ul>
<li><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bacqui%C3%A9-Fonade" target="_blank" rel="noopener">Article Wikipédia</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Archives :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify; line-height: 150%;">Fonds Bacquié-Fonade. CIRDÒC - Archius<em>.</em> Ce fonds comprends de la correspondance et des pièces littéraires envoyées à Marius Bacquié-Fonade.<br />Instrument de recherche disponible à <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-1788">cette adresse</a>.</li>
</ul>
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2064
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Toulouse (Haute-Garonne)
Haute-Garonne (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1854-1876
1876-1914
Is Part Of
A related resource in which the described resource is physically or logically included.
Félibrige
Relation
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A legal document giving official permission to do something with the resource.
Creative commons = BY - NC - ND
-
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Sol, Marguerite (1867-1950)
Sol, Marguerite (1867-1950)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Membre de Sociétés savantes de l’Aude, l’enseignante Marguerite Sol, qui signe également M. Sol, écrit en languedocien sur les conseils d’Auguste Fourès (1848-1891). Elle a publié à Narbonne et Paris au moins deux œuvres en cette langue, notamment <em>Lou curat de Minerbo</em>, adaptation d’une nouvelle d’Hippolyte Babou (1823-1878), dont l’édition parisienne a bénéficié d’une préface de Mistral.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Sol, Marguerite (1867-1950)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- M. Sol (pseudonyme)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Son père, Paul Sol, directeur du journal <em>Le Vigneron Narbonnais</em>, était membre fondateur de la Société scientifique de l’Aude dont le siège était à Carcassonne. Marguerite a accompagné son père lors des initiatives de la Société, dès sa fondation, en particulier lors des excursions au Pays de Sault, dans la Montagne Noire ou sur le littoral audois où elle ramasse coquillages et crustacés (ce dont témoignent les comptes rendus du <em>Bulletin de la Société scientifique de l’Aude</em> en 1890). Elle participe à la rédaction du <em>Bulletin de la société</em>. En 1890, lorsqu’elle est élue membre titulaire de la société, présentée par deux de ses plus importants fondateurs, MM l’abbé Baichère et Louis Gavoy (1847-1939), elle en est la première femme (<em>Bulletin</em> de 1891: p. LII).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Elle est également membre « libre » – c’est ainsi que la présente le <em>Bulletin</em> – de la commission archéologique de Narbonne. Elle est directrice de la pension Fénelon à Narbonne. Une école maternelle de sa ville natale porte aujourd’hui son nom.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Dans sa biographie d’Auguste Fourès, l’Abbé Salvat (Salvat, 1974, p.188), signale que Marguerite Sol a reçu, dans sa jeunesse, les conseils de celui-ci. C’est le même Fourès qui corrigea sa nouvelle languedocienne <em>Lou curat de Minerbo</em>, publiée en 1890 à Narbonne et rééditée en 1892 à Paris avec une préface de Mistral.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Le docteur Henri Boyer, membre de la Société Scientifique, indique dans le <em>Bulletin de la société scientifique de l’Aude</em> de 1890 qu’elle se serait largement inspirée de l’ouvrage <em>Les Payens innocents</em> de l’écrivain originaire du Minervois, Hippolyte Babou (1823-1878). Des membres de la société font la même remarque dans le <em>Bulletin</em> de 1926 (pp. 125-126).</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><em>Lou curat de Minerbo</em>, mis au concours de la Maintenance Languedocienne du Félibrige, a été couronné aux Jeux Floraux du VII<sup>e</sup> centenaire de l'Université de Montpellier, tenus le 26 mai 1890. La nouvelle a reçu le premier prix (médaille de vermeil) aux Jeux Floraux d’Agen le 10 Août 1890.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">La publication, sous le nom de M. Sol [sic], en 1891, de <em>Claude de Rébé, Archevêque de Narbonne, Président des États Généraux du Languedoc défendant les droits, les traditions, les privilèges de cette province</em> [sic] chez Champion éditeurs à Paris nous apprend que ce « M. Sol » est « mainteneur du Félibrige Languedocien ». Ce « M. Sol » au masculin est notre Marguerite Sol, c’est en effet « l’auteur » du <em>Curat de Minerbo</em>, comme l’indique le paratexte.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Dans une conférence donnée par Gaston Jourdanne à la Commission archéologique de Narbonne en 1891, elle est nommée par le conférencier félibresse avec « le mainteneur Adam Peyrusse » et le « Majoral Achille Mir », ce qui confirme l’engagement de Marguerite Sol dans le Félibrige.</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Blin-Mioch, Rose
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
2014-12-20
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Sources</p>
<ul>
<li>Salvat, Joseph, <em>Le poète Auguste Fourès</em>, Albi, 1974, Collège d’Occitanie, Toulouse 1974, 207 pages.</li>
<li>Jourdanne, Gaston, « Quelques mots sur la littérature languedocienne à Narbonne du XVII<sup>e</sup> au XIX<sup>e</sup> siècle » pp. 493-518, in <em>Bulletin de la commission archéologique de Narbonne</em>, Narbonne, Imprimerie Gaillard, 1892, p. 517.</li>
<li><em>Bulletin de la commission archéologique de Narbonne</em>, imprimerie F. Caillard, Narbonne, 1890, p. 238.</li>
<li><em>Bulletin de la commission archéologique de Narbonne</em>, imprimerie F. Caillard, Narbonne, 1892, p XVIII et CXXIII.</li>
<li><em>Revue de la Société d’études scientifiques de l’Aude</em>, Carcassonne, imprimerie Gabelle Bonafous (1890-1893) et 1926.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Bibliographie</p>
<ul>
<li><em>Lou curat de Minerbo</em>, Narbonne, 1890 (Exemplaire disponible au Cirdoc)</li>
<li><em>Lou curat de Minerbo</em>, Préfaço de Mistral, dessins de Salieros, Paris, Champion 1892 (d’après les indications du Bulletin de la commission archéologique de Narbonne, 1914, p 92).</li>
<li><em>Claude de Rébé, Archevêque de Narbonne, Président des États généraux du Languedoc, défendant les droits, les traditions, les privilèges de cette province</em>, Champion, Paris, 1891. Cette étude mise au concours de la Maintenance languedocienne du Félibrige a été couronnée aux Jeux Floraux du VIème centenaire de l’Université de Montpellier du 26 Mai 1890.</li>
<li><em>La Bistando, légende Narbonnaise</em>, Narbonne, Caillard, 1891, 11 p, extrait de La Revue Méridionale (d’après les indications du Bulletin de la commission archéologique de Narbonne, 1914, p 92)</li>
<li><em>Poissons et crustacés</em>, Narbonne, imprimerie Pons, 1893, préface de M Alfred Julia ; cet ouvrage a été couronné d’une médaille d’argent par la Société d’histoire naturelle de l’Hérault.</li>
<li>« Rapport sur l'excursion faite par la société d'études les 5 et 6 juin 1892 dans la vallée du Rebenty et la plaine de Sault » in <em>Revue de la Société d’études scientifiques de l’Aude, Carcassonne, imprimerie Gabelle Bonafous, 1893, p 39. </em></li>
</ul>
Subject
The topic of the resource
Enseignant ; professeur
Écrivain
Is Part Of
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Félibrige
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/2063
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-08 Aurélien Bertrand
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Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Aude (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1876-1914
1914-1939
-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Cordes, Léon (1913-1987)
Cordes, Léon (1913-1987)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Agriculteur ; paysan
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Léon Cordes (Siran, Hérault, 30 mars 1913, Montpellier, 19 octobre 1987), agriculteur, écrivain, cofondateur de <em>L’Ase Negre – Occitania</em>, membre du Félibrige, de la Société d’Études Occitanes, puis de l’Institut d’Études Occitanes.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Cordes, Léon (1913-1987)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Còrdas, Leon (forme occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Issu d’une famille originaire de Minerve (Hérault), où il passe sa prime enfance après la mobilisation en 1914 puis la mort de son père, il retrouve en 1920 la propriété viticole de Siran dont il s’occupe lui-même à partir du début des années 1930 après des études à l’Institut Agricole Saint-Joseph de Limoux. Vigneron à Siran jusqu’en 1952, il tente ensuite, quelques mois durant, de prendre la gérance d’une laverie automatique pour le compte de l’Institut d’Études Occitanes avant d’acheter à Lattes, près de Montpellier une propriété maraîchère qu’il gère jusqu’en 1969.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Passionné de théâtre et particulièrement de théâtre en langue d’oc, il écrit sa première pièce, <em>La Matalena</em>, en 1932. Outre ses nombreuses pièces qu’il met parfois en scène et même interprète, il est l’auteur de poèmes et de romans.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Commençant à écrire des textes en occitan dès l’âge de quinze ans, alors qu’il est interne à Limoux, il s’inscrit en 1929 aux cours par correspondance du Collège d’Occitanie de Toulouse. Le début des années 1930 est le temps des rencontres. Après Marcel Carrières qui lui fait connaître la Société d’Études Occitanes, il fait connaissance avec Charles Camproux en 1933 à Narbonne, à la même époque qu’avec Ernest Vieu, défenseur du théâtre en langue d’oc, puis, lors de son service militaire à Montpellier en 1934, il rencontre l’équipe des étudiants du Nouveau Languedoc, Roger Barthe, Max Rouquette, Jean Lesaffre, Raymond Combarnous, ainsi qu’un félibre d’action de la génération précédente, Pierre Azéma.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Proche à l’époque du Félibrige et de l’occitanisme naissant, Léon Cordes s’engage dans le théâtre d’oc en suivant la troupe d’Ernest Vieu et en commençant à écrire ses propres pièces, mais aussi de la jeunesse fédéraliste incarnée par la revue <em>Occitania</em> menée par Camproux dans laquelle il aborde notamment dès le premier numéro, en mars 1934, la question paysanne, et tient par ailleurs, à partir de 1937, une rubrique sur le théâtre d’oc.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Après avoir participé à deux troupes de théâtre durant la Seconde guerre mondiale et participé, toujours essentiellement sur le thème du théâtre d’oc, à la revue <em>Tèrra d’Òc</em>, il rencontre en 1945, lors de la création de l’Institut d’Études Occitanes, Hélène Cabanes et Robert Lafont. C’est avec eux qu’il fonde la revue <em>L’Ase Negre-Occitania</em>.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Très impliqué dans l’Institut d’Études Occitanes dans les années d’après-guerre et les années 1950 mais en difficulté sur le plan financier après une décennie de sécheresse qui a fortement grevé la production de ses vignes, Léon Cordes accepte en 1951 de prendre la gestion d’une laverie automatique à Montpellier censée créer de nouvelles rentrées financières pour l’IEO. Mais le projet est un échec et, après avoir vendu ses terres de Siran, il s’installe comme jardinier-maraîcher à Lattes. Participant inlassablement à la quasi-totalité des débats de l’occitanisme, il milite aussi par le biais de son œuvre dont la pièce <em>Menèrba, 1210</em>, jouée entièrement en occitan pour pas moins de 10 000 personnes en 1985, représente un aboutissement.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Premier président de la <em>calandreta dau Clapàs</em>, à Montpellier en 1981, il a aussi donné son nom au premier collège Calandreta à Grabels.</p>
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Sources</p>
<ul>
<ul>
<li>Jean-Marie Petit, <em>Leon Còrdas</em>, Béziers, CIDO & « Occitania », juillet 1985.</li>
<li>Pierre Serre, « La foi de Léon Cordes », <em>Sud</em>, n° 96, 26 décembre 1977 – 1er janvier 1978.</li>
<li>Correspondance avec Robert Lafont. Fonds Robert Lafont. Béziers, CIRDOC, LAF. (<a href="http://purl.org/occitanica/3242">Voir la description du fonds</a>)</li>
</ul>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Bibliographie</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;"><a href="http://lo-trobador.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-search.pl?q=an%3D10275">Voir les œuvres de Léon Cordes dans <em>lo Trobador</em>, catalogue collectif occitan</a></p>
Temporal Coverage
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1914-1939
1939-1945
1945-1968
1968-...
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Minerve (Hérault)
Hérault (France)
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Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-08 Aurélien Bertrand
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Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Félibrige
-
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Title
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Vidas
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Title
A name given to the resource
Bernheim de Villers, Maxence
Bernheim de Villers, Maxence
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Journaliste
Description
An account of the resource
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Bernheim de Villers, Maxence </p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Maxence (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Maxenci (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Maxence Bernheim de Viviers (forme erronnée du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Maxence Bernheim de Villers, descendant de la célèbre famille de galeristes Berhneim, est essentiellement connu comme auteur d'un poème bilingue, <em>Sòrga</em> (IEO Messatges, 1958), et d’émissions radiophoniques pour le Club d'Essai de la radiodiffusion française dirigé par le poète et dramaturge Jean Tardieu de 1946 à 1963.</p>
<h2>Engagement dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Parisien, il découvre la littérature occitane contemporaine grâce à une émission du Club d'Essai consacrée au <em>Carré de sept/Li quatre sèt</em>, pièce de théâtre de l’écrivain Charles Galtier (1913-2004). Il entre en relation avec des poètes occitans, en particulier Sully-André Peyre (1890-1961) et Henri Espieux (1923-1971) et consacre dès lors plusieurs émissions à la poésie occitane.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Quand il écrit son premier poème <em>Source</em>, il souhaite que celui-ci soit publié avec la traduction occitane d'Henri Espieux <em>Sòrga</em> (IEO Messatges, 1958). Le poème est salué par Robert Lafont dans la revue <em>Oc</em> et <em>les Cahiers du Sud</em>.</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">Nous ne connaissons aucune autre œuvre de cet auteur.</p>
Creator
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Assié, Benjamin
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
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The nature or genre of the resource
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Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-03-07 Aurélien Bertrand
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<!--Biblio-->
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Œuvres :</p>
<ul>
<li>Maxence, <em>Sòrga : poëma</em> (version occitana d'Enric Espieu), Toulouse : Institut d'Etudes Occitanes, 1958, Rodez. <a href="http://test.occitanica.eu/cgi-bin/koha/opac-detail.pl?biblionumber=80099">Où le trouver ?</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">A consulter :</p>
<ul>
<li>"<em>La poesia d'oc a la radio</em> : interview de Maxence Bernheim par Henri Espieux", <em>OC</em>, n°187, 1953, pp. 43-44.</li>
<li>Sòrgas : Compte-rendu critique de Robert Lafont, <em>OC</em>, n°211, 1959, p.46.</li>
<li>"Robert Lafont, Lettres d'oc", <em>Cahiers du Sud</em>, n° 351, 1959, pp. 287-291.</li>
<li><em>La radio d'art et d'essai en France après 1945</em> [Multimédia multisupport] / [souvenirs, communications, documents écrits et sonores réunis et présentés par Pierre-Marie Héron]. - Montpellier : Centre d'étude du XXe siècle, Université Paul-Valéry, DL 2006, cop. 2006. - 2 disques compacts. - (Littérature et radio). - La couv. porte en plus : "Club d'essai de Paris, Centre d'essai de Montpellier". - Publication issue d'un colloque, 19-20 novembre 2004, Montpellier.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%; font-weight: bold;">Archives :</p>
<ul>
<li>M. Maxence, <em>Poésie sans passeport</em>, 1952. Coll. CIRDOC - Archius : ms. 95. Voir la notice détaillée (texte émission radio) : <a href="http://www.calames.abes.fr/pub/ms/Calames-2013227122441871"> ici</a></li>
<li>Correspondance Robert Lafont / Henri Espieux (1950-1960). CIRDÒC - Archius : fonds Robert Lafont. Dans cette correspondance il est fréquemment question de “Maxence”, auteur de <em>Source</em> = <em>Sòrga</em></li>
</ul>
Identifier
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http://vidas.occitanica.eu/items/show/2061
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Creative commons = BY - NC - ND
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Paris (France)
Temporal Coverage
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1945-1968
-
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Vidas
Article biographique
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Auzias, Jean-Marie (1927-2004)
Auzias, Jean-Marie (1927-2004)
Description
An account of the resource
<p style="text-indent: 50px; text-align: justify;">Jean-Marie Auzias est né en 1927 à Grasse. Ami et compagnon de route des fondateurs de l'IEO, poète, philosophe, grand lecteur et grand voyageur, il marqua l'occitanisme contemporain par sa personnalité originale et sa curiosité intellectuelle sans bornes.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Auzias, Jean-Marie (1927-2004)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Auzias, Joan-Maria (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Auziàs, Joan-Maria (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Ausias, Joan Maria (forme occitane du nom)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Ausiàs, Joan Maria (forme occitane du nom)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-indent: 50px; text-align: justify;">Né à Grasse le 12 mars 1927 dans une famille modeste, d’un père cannois parlant provençal et d’une mère occitanophone de Vinadio, Jean-Marie Auzias se revendiquera toujours de cette origine provençale. Il fait ses études secondaires, laïques et chrétiennes, comme il disait, au collège municipal puis, en 1945, entre en hypokhâgne au lycée du Parc à Lyon et rejoint la Jeunesse étudiante chrétienne. Très intéressé par la philosophie et l’anglais, il continue ses études dans cette voie, les élargissant à d’autres langues et à la littérature.</p>
<p style="text-align: justify;">Professeur agrégé de lettres modernes, il enseigne la philosophie au lycée de la Martinière à Lyon, puis, de 1966 à 1992, l’anthropologie au Centre des humanités de l’Institut national des sciences appliquées de Villeurbanne et à l’Institut d’études politiques de Lyon. Sa carrière sera couronnée par l’obtention en 2002 d’une thèse de doctorat en anthropologie à l’Université Lumière Lyon 2 sur le sujet <em>Textes fondateurs et cultures populaires : jalons pour une anthropologie littéraire</em>.<br />Père de quatre enfants, il se déclare, dans sa fiche individuelle d’adhésion au club Millénaire3, attentif aux problèmes pédagogiques et se présente comme un « voyageur impénitent amoureux des langues étrangères et de l’art de tous les pays ». Membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon et de l’Académie rhodanienne des lettres, Jean-Marie Auzias est décédé à Lyon le 16 février 2004.<br />Philosophe, Auzias consacre d’abord sa réflexion aux liens entre philosophie et technique (<em>La philosophie et les techniques</em>, 1965 ; <em>Clefs pour la technique</em>, 1966), puis au structuralisme (Althusser, Lacan), au matérialisme dialectique et au marxisme (<em>Structuralisme et marxisme</em>, 1970). Comme on verra, il fut d’ailleurs bien plus qu’un simple « compagnon de route », comme on disait alors, du Parti communiste.<br />Son <em>Clefs pour le structuralisme</em> publié par Seghers en 1967, trois fois réédité (en 1968, 1971 et 1974), fait autorité. On ne sait peut-être pas suffisamment que Jean-Marie Auzias figure aux côtés de Michel Foucault, Jacques Lacan, Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Gaston Berger et autres grands noms de la philosophie française, dans l’<em>Histoire du structuralisme</em> de François Dosse (2 vols, 1991-1992).<br />Il s’intéresse également à l’anthropologie, aux problèmes de méthodologie que pose cette discipline récemment constituée en science autonome. Au lendemain de son affectation à l’INSA, il crée en 1967 le Cercle d’anthropologie de l’INSA où il aiguisera sa réflexion avant de la formaliser dans <em>L’Anthropologie contemporaine : expérience et système</em>, publié aux Presses universitaires de France en 1976. Il s’interroge en particulier sur la manière dont se développe le concept de culture, la nécessaire prise en compte des spécificités régionales et de l’altérité individuelle. <br />Cet intérêt pour la philosophie et l’anthropologie culturelle, au croisement de l’ethnologie et de la sémiotique, ne se démentira pas puisqu’il continuera à produire des ouvrages de critique philosophique comme son <em>Michel Foucault</em> (1986) ou encore son <em>Michel Serres, philosophe occitan</em> (1992).<br />L’homme de lettres s’illustre d’abord en français par divers recueils de poésie et articles de critique littéraire et de critique d’art : pour ses commentaires, préfaces ou postfaces, les Luc Decaunes, Raoul Bécousse, Jean Chaudier, Christian Perroud, ceux de <em>Visages des mots</em> (1985) et bien d’autres, savent ce qu’ils lui doivent. Et on va retrouver cet esprit vif, brillant et incisif, avec tout le brio polémique que lui permettait sa vaste culture, jusque dans ses dernières créations romanesques, comme son <em>Café solo</em> (1998), « à nul autre pareil », selon Paul Gravillon, ou son faux roman policier délirant <em>Vous trouverez jamais, c’est tout droit !</em> (2004), écrit en collaboration avec Bernard Frangin et préfacé par le même Paul Gravillon.<br />Puis il y a le traducteur. De l’anglais en occitan, avec les textes du socialiste irlandais James Connolly et du révolutionnaire écossais John MacLean dans l’ouvrage collectif <em>Marxistes et Nacions en lucha</em> publié par Fédérop, la maison d’édition de son ami occitaniste lyonnais Bernard Lesfargues dont il traduit en français le recueil de poèmes <em>Cor prendre</em> (1965). Il donne aussi, toujours avec Bernard Lesfargues, cette remarquable traduction française de la narration par l’Espagnol Álvar Núñez Cabeza de Vaca de la découverte des Indiens d’Amérique au XVI<sup>e</sup> siècle qui constitue un véritable succès de librairie réédité chez Actes Sud (<em>Relation de voyage</em>, 1979, 1980, 1989, 1994, 2008).<br />Créateur enflammé, à l’humour distancié, souvent décapant, ne dissociant pas la pensée de l’action, Jean-Marie Auzias sut également être présent dans la cité. Militant culturel et civique, comme il se définissait lui-même, il anime dès 1966 l’association Connaissance du théâtre. En 1997, il participe avec Michel Cornaton à la création du groupe autonome d’expression libre Les Neveux de Rameau et organise en ville débats et conférences<sup><a href="#1">1</a></sup>.<br />Et on va le rencontrer partout où son travail en anthropologie urbaine lui permet d’apporter un éclairage sur les problèmes de la ville, aux côtés des handicapés aussi bien que dans le cadre du collectif Millénaire3 du Grand Lyon où il exprime ses préoccupations concernant la cohésion sociale, la participation du citoyen, la promotion des identités contraire au repli identitaire. On le retrouve de même à interpeller le Conseil de développement sur les grands projets culturels de l’agglomération lyonnaise. Et, toujours dans son rôle d’accoucheur de réflexion, il ira jusqu’à tenir salon chez lui, des années durant, entre Saône et Rhône, où se pressait le Tout-Lyon intellectuel en enjambant les livres…<br /><br /></p>
<h2>Engagements dans la Renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify;"><br />L’engagement militant de cet humaniste actif se traduit également au niveau politique. Après la JEC, il adhère en 1952 au Parti communiste dont il est exclu en 1962 pour son soutien au FLN. Il réadhère en 1974, mais quitte le Parti au milieu des années 1980 pour entrer au Grand Orient de France<sup><a href="#2">2</a></sup>. Et, simultanément, il met très tôt son sens de l’engagement au service de l’occitan, une langue reconquise qu’il qualifie pour lui-même « de remémoration et d’apprentissage ».<br />Au contact du Félibrige dès les années 1943-1944, il avait retrouvé le provençal l’été lors des travaux agricoles pendant sa vie d’étudiant. Par la suite, il avait rencontré Pierre Bec et Bernard Lesfargues en 1958, puis d’autres auteurs occitans, Robert Lafont, Max Rouquette, Bernard Manciet, Félix Castan, Jean Larzac, Léon Cordes, Xavier Ravier, Pierre Pessamesse, autant d'échanges qui le déterminent à écrire en oc.<br />Il enseigne – bénévolement – l’occitan à l’INSA et, avec <em>Quasern grassenc</em> (1971), renoue avec Grasse où il animera des ateliers dans le cadre des <em>Rescòntres Internacionaus Occitans</em> organisés par Georges Gibelin de 1978 à 1984. Et, dès lors, il participera aussi aux divers stages et rencontres de formation occitanistes, là encore animant débats et ateliers ou donnant des conférences (<em>Escòla occitana d’estiu</em> de Villeneuve-sur-Lot, <em>Rescòntres occitans en Proven</em>ça, universités occitanes d’été, en particulier Nîmes en 1986, 1990, 1994).<br />Car, dit-il, « <em>siam militants occitanista</em>s<sup><a href="#3">3</a> </sup>». En 1974, il est membre de Lutte occitane et fait partie du collectif de rédaction de la revue <em>Occitania passat e present</em>, sous la direction de Jean-Claude Peyrolle. De 1976 à 1980, sous la présidence de Pierre Bec, il est membre du Conseil d’administration de l’Institut d’estudis occitans et, de novembre 1976 à octobre 1979, responsable du secteur « Espandiment ». Il affirme son soutien au manifeste du 27 octobre 1978, « <em>Mon país escorjat</em> », initié par Robert Lafont, Jean-Pierre Chabrol et Emmanuel Maffre-Baugé, moment fort de convergence entre communistes, syndicalistes et occitanistes dans le combat pour « Vivre, travailler et décider au pays ». En février 1979, il est parmi les fondateurs de la section régionale Rhône-Alpes de l’IEO où, en compagnie de Bernard Lesfargues, il veut représenter les Occitans de Lyon.<br />Lors de l’assemblée générale de l’IEO d’Aurillac, les 1<sup>er</sup> et 2 novembre 1980, J.-M. Auzias est candidat au Conseil d’administration et au poste de Vice-Président à la création sur la liste « <em>Per l’alternativa</em> », présidée par Guy Martin, contre la liste « Per un IEO non dependent » présidée par Patrick Choffrut, qui l’emportera. Dès lors, suite à la division du mouvement, il adhère tout naturellement à l’Association internationale d’études occitanes qui se crée en 1981.<br />En janvier 1982, il est, dès sa fondation aussi, membre du comité de rédaction de la revue <em>Amiras / Repères occitans</em> jusqu’à son extinction en juillet 1984. Il participe également, au printemps 1982, à la création des <em>Obradors occitans</em> – qui « ont pour objectif de regrouper tous les acteurs et producteurs de la culture occitane » (Programme 1984-1988, p. 2) – et figure comme membre du conseil d’administration, délégué régional pour « <em>l’endefòra</em> » [‘l’extérieur’], poste auquel il sera reconduit lors de l’assemblée générale du 28 octobre 1984.<br />Militant inlassable, on le voit, J.-M. Auzias est de toutes les réunions importantes où ses interventions suscitent la réflexion et orientent les prises de décision. « Là où trois ou trente ou trois cents occitanistes se réunissent, il est bien probable que vous le trouverez : vous le reconnaîtrez à son verbe et à sa verve », dit de lui Bernard Lesfargues en 1984, en quatrième de couverture du <em>Manjatèmps</em>. <br />Mais, pour lui, le combat occitaniste passe aussi par le développement de la littérature. Tel est le sens de sa présence active, toujours à côté de Bernard Lesfargues, au sein du comité de rédaction de la revue <em>Jorn</em> (1980-1986) qui entend donner la parole aux auteurs de la nouvelle génération et contribuer ainsi au renouveau de l’écriture en occitan.<br />Et c’est, bien sûr, son Occitanie natale que convoque le poète Auzias dans ses écrits littéraires, depuis ses débuts avec son <em>Quasèrn grassenc</em> (1971) jusqu’à ses articles de critique sur Bernard Manciet (1996) ou son travail d’écriture avec des lycéens de Nîmes (<em>Colors</em>, 1997).<br />Toutefois, et c’est sans doute là la spécificité de cet auteur résolument moderne, bien inscrit dans la réalité de son temps, son militantisme occitaniste est inséparable du combat social dont sa poésie se fait l’écho. Si le mot a un sens – et il en a un – on n’hésitera pas à considérer Jean-Marie Auzias comme un poète engagé. Du côté des « prolétaires », de ceux qui ont « <em>tant trabalhat / davant lei forns per lei borgés</em> » (<em>Lo Manjatèmps</em>, « Aiga de cèu »). Assumant sans vergogne un discours anticapitaliste et anticlérical qui dénonce d’un même élan irrévérencieux l’Église complice et les patrons sur leurs yachts à Saint-Trop’ (<em>Lo Manjatèmps</em>, « <em>Lei taulas de la lèi</em> »), un discours émancipateur qui rejoint le combat anticolonialiste et antimilitariste du temps, au Niger comme au Tchad (cf. <em>Lo Manjatèmps</em>, « NIAMEY-N’DJAMENA »).<br />Le verbe de cet agitateur d’idées, humaniste éclectique, iconoclaste au besoin mais à la maïeutique féconde, n’échappe pas toujours à l’hermétisme, fruit de sa grande culture anthropologique et de sa connaissance intime des grands mythes fondateurs de l’humanité. Mais cette conscience aigüe du tragique de la condition humaine et de son impuissance l’affranchit de tout pédantisme. Et en définitive, c’est la grande sensibilité d’un homme ouvert et généreux, aussi timide qu’expansif, qui perce derrière l’oxymore désaliénant et jovial de ce provocateur de métier.<br /><br /></p>
<div style="text-align: justify;">
<p><strong>Notes<br /><br /></strong></p>
</div>
<div id="1" style="text-align: justify;">1/ Cf. Michel Cornaton, <em>Pourquoi nous travaillons</em>, L’Harmattan, 2012, p. 61-62. <a href="#1bis"> ↑</a></div>
<div id="2" style="text-align: justify;">2/ Cf. C. Barsotti, « En omenatge a Joan-Maria Auzias », <em>La Marseillaise</em>, 10 mars 2004, p. 36, rubrique « Mesclum ». <a href="#2bis"> ↑</a></div>
<div id="3" style="text-align: justify;">3/ <em>Actes de l’université d’été 1990</em>, Nîmes, p. 135. <a href="#3bis"> ↑</a></div>
Creator
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Rixte, Jean-Claude
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Universitaire
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify;">- « Enquête auprès des auteurs de littérature d’oc ou de travaux en domaine occitan », dossier Jean-Marie Auzias, CIRDOC, Béziers.<br /><br /> - AUZIAS, Jean-Marie. <em>Visages des mots</em> : portraits de soixante écrivains en Rhône-Alpes. Lyon : La Manufacture, 1985. <br /><br />- CASANOVA, Joan-Ives, CREISSAC Joan-Pau, GARDY Felip, VERNY Maria-Joana. « Joan- Maria Auziàs, empuraire de fuec e de paraulas », <em>Oc</em>, XIII<sup>a</sup> tièira, n<sup>os</sup> 70-71-72, prima-estiu 2004, p. 222-223. <br /><br />- GARDY, Felip. « Polifacetic : en remembre de Joan Maria Auziàs e per que se legiga son òbra d’òc e de pertot », <em>Oc</em>, XIII<sup>a</sup> tièira, n<sup>os</sup> 70-71-72, prima-estiu 2004, p. 223-226. <br /><br /></p>
<h2><strong>Revues</strong><strong> :</strong></h2>
<p style="text-align: justify;"><br /><em>- Amiras / Repères occitans</em>, Aix-en-Provence : Édisud, 1982-1990<br /><br /><em>- Jorn</em>, [s.l.], Jorn, 1980-1985<br /><br /><em>- Obradors</em> occitans, Montpellier : Obradors occitans, 1983-1985<br /><br /><em>- Oc : revista de las letras e de la pensada occitanas</em>, Toulouse : Institut d'études occitanes, 1970-<br /><br /><em>- Occitania passat e present</em>, Antibes : Lutte occitane, 1974-<br /><br /><em>- Occitans</em>, Égletons : Institut d'estudis occitans, 197.-198.<br /><br /></p>
<h2><strong>Webographie</strong><strong> :</strong></h2>
<p style="text-align: justify;"><br />- IdRef, le référent des autorités Sudoc [en ligne], URL : http://www.idref.fr/026697645 (consulté le 24 mai 2014).<br /> <br />- Millénaire3, le Centre ressources prospectives du Grand Lyon [en ligne], URL : http://www.millenaire3.com (consulté le 24 mai 2014).<br /><br />- Parousia [en ligne], URL : http://www.parousia.fr/Bibliotheque/Litterature_Religion/ (consulté le 24 mai 2014).</p>
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1939-1945
1945-1968
1968-...
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Lyon (Rhône)
Grasse (Alpes-Maritimes)
Rhône-Alpes (France)
Provence-Alpes-Côte d'Azur (France)
Alpes-Maritimes (France)
Rhône (France)
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Parti Communiste
Institut d'Estudis Occitans (IEO)
Lutte Occitane
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Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
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Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-02-28 Aurélien Bertrand
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Crédits photographiques : Marie-Jeanne Verny
Relation
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Language
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Type
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Text
-
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
Dublin Core
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Rouquier, Louis (1863-1939)
Rouquier, Louis (1863-1939)
Description
An account of the resource
<p style="text-align: justify;">Louis Rouquier (1863-1939) est né à Puisserguier (Hérault). De 1898 à 1905, membre du Félibrige Latin il est auteur de carnavalades. En 1906, il monte à Paris. Pendant la guerre de 1914-18, il s'engage dans des actions sociales au bénéfice des familles des mobilisés. Au lendemain de la guerre, il est élu maire de Levallois-Perret et Conseiller Général de la Seine. Il reprend également l'écriture occitane et devient membre de la société des Amis de la langue d'oc.</p>
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Rouquier, Louis (1863-1939)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- <span>lou Bourret</span> (pseudonyme)</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify;">Louis Rouquier est né à Puisserguier dans l'Hérault, au sein d'une famille Rouergate descendue dans le bas Languedoc pour cultiver la vigne. Il quitte l'école à 13 ans pour travailler la terre comme ouvrier. Mais à 15 ans son goût de l'aventure l'amène à rentrer dans la marine marchande, puis au moment de la conscription dans l'Infanterie de Marine. Après son retour au pays, il devient secrétaire de mairie dans sa commune de naissance.<br /><br /> En 1906, il monte à Paris pour vendre le vin du Midi. En 1912, il retourne à son métier de secrétaire de mairie qu'il exerce à Saint Denis puis à Charenton. Pendant la guerre de 14-18, il devient secrétaire du <em>Comité de Défense Sociale </em>de Levallois-Perret qui aidait les familles des mobilisés dans leurs démarches administratives. Dans le même temps, ses idées sociales l'amènent à rentrer à <em>L'Union Fédérale des locataires de France et des Colonies</em> qui avait pour objet la création de coopératives d'habitations à loyer modéré, ancêtres des HLM, pour faire concurrence aux habitats privés souvent insalubres et aux loyers onéreux.<br /><br /> En 1919, il est élu maire de Levallois-Perret, ville de 70.000 habitants, et conseiller général de la Seine en 1925 ce qui le conduit aux fonctions de vice-président du Conseil Général, de membre du conseil d'administration de l'Institut d'hygiène de la Faculté de Médecine de Paris et du conseil d'administration de l'Office HLM de la Seine. En 1928, il est élu député de la Seine pour une législature. A la Chambre, il s'inscrit au groupe des indépendants de gauche. Il participe aux commissions de l'hygiène, des régions libérées, de l'administration générale. Il demeure maire de Levallois-Perret et conseiller général jusqu'à sa mort en 1939. Selon son désir, il a été inhumé dans son pays natal. <br /><br /></p>
<h2>Engagements dans la Renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify;">Dès son jeune âge, il parle ce qu'on appelle autour de lui le <em>patois</em>. Au fil de sa vie, il écrit en <em>lengadoussian </em><a href="#1">1</a>, <span id="1bis"></span> au début pour rester proche de sa culture puis dans un second temps pour se rappeler de ses origines. On différencie deux périodes dans sa production littéraire ; la première de 1898 à 1905, la seconde de 1922 à 1939.<br /><br /> En premier lieu, Louis Roquier est un auteur de théâtre, de <em>carnavalades</em>, genre théâtral humoristique né à Béziers. Il choisit de faire le portrait de son pays à travers la politique et la vie sociale. A partir de 1922, il publie, toujours en occitan, des comédies et des contes, sans changer de sujet. Le petit peuple, les gens ordinaires de la campagne Biterroise, furent pour lui une source d'inspiration.<br /><br /> Il se lie d'amitié avec plus d'un écrivain languedocien d'expression occitane, comme Paul Moulinier, Antonin Roux, Junior Sans., et Emile Barthe. Il considère Jean Laurès, le vieux félibre de Villeneuve-les-Béziers, comme son père littéraire. Au cours des relations épistolaires avec ces auteurs, il poursuit son œuvre littéraire en leur écrivant des sonnets.<br /><br /> Il est très proche du <em>Félibrige Latin</em>, groupement languedocien, présidé par Alphonse Roque-Ferrier, qui s'oppose à l'hégémonie provençale du Félibrige. On trouve sa participation aux <em>Fêtes de Peyrottes</em> à Clermont l'Hérault où il se produit en déclamant ses contes. <br /><br />Jusqu'à l'après-guerre de 14-18, sa vie parisienne n'est plus marquée par la même relation avec une association d'auteurs d'expression occitane ; sauf à compter de 1919, lorsque Joseph Loubet crée la <em>Nouvelle Société des Félibres de Paris</em> devenue <em>Les Amis de la Langue d'Oc</em>. Ami de Joseph Loubet, Louis Rouquier figure parmi les membres fondateurs de cette nouvelle association dans laquelle il ne joue finalement qu'un rôle discret en raison de ses charges publiques qui ne lui font pas oublier les écrivains provinciaux comme René Fournier et Georges Reboul.<br /><br /> Il a le goût des coutumes populaires. Il aime les bonnes histoires que l'on raconte dans les veillées. C'est aussi un auteur contestataire qui dénonce le pouvoir absurde, la fraude du vin, la soumission à l'argent et la misère des petits travailleurs. Il mêle même volontiers à ses histoires des réflexions de nature politique, sociale et humanitaire. Rongé par le comportement du monde, il se réfugie dans l'écriture <em>« per poudre s'abéna de bélézos e viure de fumados »<a href="#2">2</a></em><span id="2bis"></span>. Il conte comme il parle, la richesse de sa langue a été reconnue par les critiques comme Camille Gandilhon d'Armes et Walther von Wartburg, rédacteur du FEW, avec lequel il est en contact. <br /><br />Son œuvre recueille des trésors d'expressions et compte des scènes pittoresques de la vie de son époque dans lesquelles il met en scène le petit peuple. Il fait partie d'une génération d'écrivains d'expression occitane sortie de la ruralité, inspirée par des choses simples. Ces écrivains ont été de fins observateurs de la vie et nous ont laissé également un témoignage ethnographique. Louis Rouquier utilise l'humour pour diffuser son parler, pour lui l'occitan ne pouvait pas être la langue de la tragédie, comme en témoignent ces propos :<br /><br /><em>Ieu, quand sentissi que lou parpalhol nègre me voulastrèjo dins la closco, que la nèblo del desféssi escabournis moun cor e que m'emboutumi, aganti la plumo e galoi coumo la coulico, ensaji de vous faire rire. <a href="#3">3</a><span id="3bis"></span></em> <br /><br />Au fil de sa vie, il s'est constitué une bibliothèque riche d'un millier de livres dont seulement une partie a pu être sauvée et se trouve actuellement répartie entre la Bibliothèque Universitaire de Lettres de Montpellier et à la Bibliothèque Municipale de Puisserguier qui détient également deux recueils de ses œuvres écrites.</p>
<h4>Notes</h4>
<p id="1">1/ Louis Rouquier, <em>Contes a la Troubilho</em>, chez l'auteur, Levallois-Perret, 1925, p 8 <a href="#1bis"> ↑</a></p>
<p id="2">2/ Louis Rouquier, <em>Countes a l'alhòli, amb un gloussari lengadossian-fransimand de dos milo mots e un retrat de l'autor</em>, E. Guitard, Paris, 1926, p. 2 <a href="#2bis"> ↑</a></p>
<p id="3">3/ Idid <a href="#3bis"> ↑</a></p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Arvieu, Jean-Luc
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Personnalité politique
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify;">- <em>L'Auvergnat de Paris</em>, Camille Gandilhon Gens d'Armes, 3 mars 1923<br /><br />- <em>Dictionnaire des Parlementaires Français, Notices Biographiques sur les Ministres, Sénateurs et Députés Français de 1889 à 1940</em>, publié sous la direction de Jean Jolly, Archiviste de l'Assemblée Nationale, Presses Universitaires de France, Paris, 196.<br /><br />-<em> Le Félibrige Latin, Revue Mensuelle des œuvres et des faits qui intéressent les Associations de littérature méridionale publiée sous la direction de M. Roque-Ferrier</em>, Tome Neuvième, Imprimerie Centrale du Midi (Hamelin Frères), 1898<br /><br /> - <em>Le Travail</em>, n° 187, Jean-Paul Régis, 6 mai 1923, Toulouse<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- AGEORGES, Joseph. « Billet Parisien – La Vie de la langue d'oc »<em>. La Libre Belgique,</em> 7 septembre 1925<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- FOURIÉ, Jean. <em>Emile Barthe et les écrivains biterrois d'expression occitane</em>, Collection des « Amis de la langue d'oc », Paris, 1975<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- FOURIÉ, Jean.<em> Le félibrige parisien durant l'entre-deux guerres</em>, chez l'auteur, Collection des « Amis de la Langue d'Òc », 1987, p 2<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- FOURIÉ, Jean. A prepaus del felibrige parisenc.<em> Estudis Occitans - revistas d'escambis e de recèrca sus la cultura d'Òc</em>, N° 2, 1er semestre 1998, pp 42−47<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- FOURIÉ, Jean. <em>Dictionnaire des auteurs de la langue d'oc</em>, Félibrige Edition, 2009</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">- LAMOLLE, Jean. Pêle-mêle Midi<em>. Le Télégramme de Toulouse</em>, 27 janvier 1925<br /><br />- LOUBET, Joseph. Louis Rouquier et ses « Contes a la troubilho »<em>. Le Provençal de Paris</em>, 29 mars 1925<br /><br /></p>
<p style="text-align: justify;">- MOROY, ÉMILE. Les libres Nouveaux. <em>La Semaine à Genève</em>, 17 mars 1925<br /><br />- PINTARD, Eugène.<em> Maire et Félibre. Languedoc ─ Organe mensuel des enfants de l'Hérault à Paris</em>, janvier 1925, n° 8, p. 2<br /><br />- ROQUE-FERRIER, Alphonse. <em>Hommage à Langlade.</em> Imprimerie et Lithographie Durand Frères, Montpellier, 1901</p>
<h2><br />Archives</h2>
<p style="text-align: justify;"><br />Archives de Louis Rouquier consultables à la Bibliothèque de Puisserguier : <br /><br /><em>- </em>Recueil des<em> Oeuvres manuscrites</em><br /><br />- Recueil factice, numéroté 669: Union Fédérale des Locataires de France et des Colonies, "Notre Programme d'Action Locative par Louis Rouquier", Imprimerie Nouvelle, Paris, 1917; "Les Allocations Militaires par Louis Rouquier", La Cootypographie, Courbevoie, 1915 ; "Résumé Pratique des divers Actes de l'Etat Civil indispensable aux Familles de Mobilisés", La Cootypographie, Courbevoie, 1915</p>
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1854-1876
1876-1914
1914-1939
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Puisserguier (Hérault)
Levallois-Perret (Hauts-de-Seine)
Languedoc-Roussillon (France)
Île-de-France (France)
Hérault (France)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
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http://vidas.occitanica.eu/items/show/22
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Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-02-11 Aurélien Bertrand
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Les amis de la Langue d'Oc (Paris)
Félibrige Latin
Félibrige
Relation
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-
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Title
A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Esthève, Olga (1857-....)
Esthève, Olga (1857-....)
Description
An account of the resource
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Esthève, Olga (1857-....)</p>
<h3>Autres formes connues</h3>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Criscelli, Olga (nom de mariage)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Criscelli-Esthève, Olga</p>
<h2>Éléments biographiques</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong></strong><br /><br />Olga Esthève est une des premières institutrices d'école publique de filles à Cette (ancienne orthographe de Sète). Nommée le 25 juillet 1878 à l’école du docteur Roux, Olga Esthève naît à Bordeaux le 12 juillet 1857. Elle n'est pas instruite par les congrégations religieuses mais par des professeurs de l'Université. Elle obtient son Brevet élémentaire à Moulins (Allier) le 27 juillet 1874, suivi de son Brevet supérieur et de son Certificat d'aptitude pédagogique à Tulle (Corrèze). Son père, lieutenant d'infanterie et Chevalier de la légion d'honneur, avait sollicité pour elle un poste auprès du Préfet. Elle arrive à Cette à la rentrée de 1878 en provenance de Lunel où elle exerçait depuis janvier 1877. L'école du Docteur Roux est alors située rue des Hôtes (aujourd’hui rue Paul-Valéry) et n'a qu'une classe. L'inspecteur primaire écrit après sa visite le 30 novembre : <br />« Il est d'usage que les nouvelles écoles soient peuplées par la lie des autres classes… On y trouve un ramassis de jeunes filles venues de je ne sais où : vêtues de haillons, sales, n'ayant aucun des petits objets indispensables à une écolière. »<br /> Olga Esthève y restera jusqu'en 1887, avec bientôt une adjointe, Melle Jammes.<br />Elle épouse en 1884 un professeur du collège (de garçons), responsable de la classe de 7ème, M. Criscelli. Melle Jammes la suit à l'école Sévigné, rue Pascal, dont elle devient directrice. Elle a déjà deux enfants. L'inspection de mars 1887 lui donne l'appréciation « AB » et la note 6,5/10. L'école Sévigné a inscrit 180 filles dont 127 sont présentes, la fréquentation est irrégulière, la propreté comme la discipline y sont jugées « assez bonnes. »<br /> Des éléments de ce rapport montrent qu'Olga Criscelli participe déjà à la Ligue française de l'Enseignement, l’œuvre de Jean Macé, avec en particulier la création de l’Association des grandes filles de l’école Sévigné, les « Abeilles Cettoises » qu’elle préside. <br />En 1892, elle obtient une médaille de bronze de l'Instruction Publique. On la voit ferrailler en 1893 avec la Municipalité qui veut supprimer sa décharge de classe, et obtenir satisfaction.<br /> En 1896, année de la Félibrée des Abeilles de Cette, Mme Criscelli habite rue Pascal, à l'école Sévigné et a quatre enfants : Jeanne 14 ans, Joseph 10 ans, Olivier 8 ans et Angelo 2 ans. <br />Après l'organisation de conférences et de la Félibrée des Abeilles, présidée par l'inspecteur d'Académie, M. Yon, elle recevra diplôme d'honneur et médailles, tant de la Ligue que du Ministère, ce qui lui permettra à la rentrée suivante d'être nommée à Montpellier.</p>
<h2>Engagements dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="text-align: justify;">Le 31 Mai 1896, Olga Criscelli est co-organisatrice de « La Félibrée des Abeilles Cettoises » avec J.-H. Castelnau, Cabiscol du Félibrige Cettois et parrain de l’Association des grandes filles de l’école Sévigné. Cette félibrée se tient dans le bâtiment du Stand de tir et de gymnastique « La Cettoise » (qui prendra plus tard le nom de Stand Marty, bâtiment aujourd’hui disparu), sous la présidence d’honneur de Frédéric Mistral et la présidence effective de M. Yon inspecteur d’académie.<br />Le programme de la Félibrée est édité en français et en occitan. Les deux langues y alternent, sans traduction.<br /> L’intérêt de l’Association pour l’occitan est visible dans les conférences qui ont précédé la Félibrée au cours de l’année. Plusieurs avaient fait une large place à l'occitan, comme celle sur Clémence Isaure, ou celle sur la pêche à « Cette ». Cette dernière est accompagnée par la lecture de la pièce La Sauquena de Pignan de M. Rottner, félibre et l'un des conférenciers les plus dévoués de l'association. J.-H. Castelnau avait fait cadeau de ses propres œuvres bilingues à la bibliothèque de l'école qui a bénéficié de la quête organisée à l'entracte de la Félibrée. Ajoutons l’intérêt que portait à l’Association le Doyen de la faculté des sciences de Montpellier, Armand Sabatier, Directeur de la station zoologique de Cette à la Plagette, pour lequel J-H Castelnau écrit à cette occasion <em>Lou palais de las crancas</em>. Jeanne Criscelli, alors âgée de 14 ans, lit « en lengadoucian » (<em>La Campana de Magalouna</em> juin 1896) un compliment « <em>as Felibres</em> » de la Fête. Le félibre Achille Maffre de Baugé prononce un discours « Du Sens international chez les provincialistes. »<br /> Le félibre Joseph Soulet, qui s’est refusé, avec d’autres, à participer à la félibrée, s’en explique dans une lettre à Mistral : il s'agit selon lui avec celle-ci et les conférences qui l’ont précédée, d’écarter les filles de Cette de l’influence des congrégations « <em>an aquella felibrejada de deganaus e de manja-Bon Dieu</em>. » (Lettre du 31 mai 1896, Camélio 2008 : 99). Notons que Sabatier et Castelnau étaient protestants. <br />La presse quotidienne, qui couvre largement l'évènement, représente tout le spectre des opinions politiques : <em>Le Journal de Cette, Le Petit Méridional, L'éclair ; </em>pour l’occitan <em>La Campana de Magalouna</em> lui a largement ouvert ses colonnes.</p>
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Blin-Mioch, Rose
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Enseignant ; professeur
Bibliographic Citation
A bibliographic reference for the resource. Recommended practice is to include sufficient bibliographic detail to identify the resource as unambiguously as possible.
<p style="text-align: justify;">- BLIN-MIOCH, Rose. <em>Les abeilles de Cette ou la grande Félibrée des grandes filles de l’école publique</em>, conférence donnée à Sète le 9 mars 2012 à l’Espace Victor Meyer à l’initiative du Cercle Occitan Setòri</p>
<div style="text-align: justify;">- CAMÉLIO, Alain. <em>Armanac Cetòri, histoire du félibrige sétois.</em> IEO edicions, 2008, 175 pages<br /><br />- CASTELNAU, Jacques-Henri. <em>Souvenir de La grande Félibrée du 31 Mai 1896 en l'Honneur des Abeilles Cettoises.</em> Montpellier Firmin et Montane, 1996, 28 pages (Archives Municipales de Sète)<br /><br />- CLERC, Pierre. <em>Dictionnaire de Biographie héraultaise des origines à nos jours.</em> Montpellier, 2001, Librairie Clerc<br /><br />- La Ligue de l'Enseignement. <em>Portrait et biographie de Jean Macé.</em> Paris, Lafaille, éditions de la France Scolaire, 1895, 76 pages : <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5519617m.r=Portrait++et+biographie+de+Jean+Mac%C3%A9.langFR%20">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5519617m.r=Portrait++et+biographie+de+Jean+Mac%C3%A9.langFR </a><br /><br />- MAFFRE DE BAUGÉ, Achille. <em>Du Sens international chez les provincialistes</em>, discours prononcé au banquet des félibres à Cette, le 31 mai 1896. Montpellier Firmin et Montane, 1896, 16 pages : <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5687945h.r=Maffre+de+Bauge%2C+Achille.langFR">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5687945h.r=Maffre+de+Bauge%2C+Achille.langFR</a><br /><br />- MARSAL, Édouard. <em>La Campana de Magalouna.</em> Montpellier, Dezeuze, 1896, n°92, 95 et 97 (Archives Université Paul Valéry, département d'Occitan)<br /><br /> - SOTTANO, Édouard. <em>Journal de Cette.</em> 1895 et 1896 (Archives Municipales de Sète)<br /><br />- YON, Rapport de l'Inspecteur d'Académie in <em>Hérault. Conseil général</em>. <em>Rapports et délibérations</em> 1894/08, 95 et 96 sur <a href="http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724080h.r=conseil+g%C3%A9n%C3%A9ral+de+l%27H%C3%A9rault+Yon.langFR">http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5724080h.r=conseil+g%C3%A9n%C3%A9ral+de+l%27H%C3%A9rault+Yon.langFR</a> <br />
<h2><br />Revues</h2>
<br />- <em>L'Éclair</em>, Montpellier Rue Levat, quotidien régional, catholique, royaliste, consultation des journaux de 1896. La collection de <em>L’Éclair</em> est disponible aux Archives Départementales de l’Hérault. <br /><br />- <em>Le Petit Méridional</em>, Société Anonyme du Petit Méridional et autres publications, premier et principal organe républicain montpelliérain, Montpellier rue Henri Guinier, consultation des journaux de 1895 et 1896 sur : http://www1.arkhenum.fr/bm_montpellier_pmerid/_app/index.php<br /><br />
<h2>Archives</h2>
<br />- Dossier académique archives dept Hérault 1T art 2360-91</div>
Is Part Of
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Félibrige
Spatial Coverage
Spatial characteristics of the resource.
Sète (Hérault)
Languedoc-Roussillon (France)
Montpellier (Hérault)
Hérault (France)
Temporal Coverage
Temporal characteristics of the resource.
1854-1876
1876-1914
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers)
Recherche en domaine occitan (Montpellier)
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
http://vidas.occitanica.eu/items/show/21
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Creative commons = BY - NC - ND
Date Issued
Date of formal issuance (e.g., publication) of the resource.
2019-02-28 Aurélien Bertrand
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
text/html
Language
A language of the resource
fre
Type
The nature or genre of the resource
Text
-
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fa2688e00c2510176aa502adca1fbcf3
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A name given to the resource
Vidas
Article biographique
Articles Vidas
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Title
A name given to the resource
Wilson de Ricard, Lydie (1850-1880)
Wilson de Ricard, Lydie (1850-1880)
Subject
The topic of the resource
Écrivain
Description
An account of the resource
<h2>Identité</h2>
<h3><b>Formes référentielles</b></h3>
<p style="text-align: justify;">Wilson de Ricard, Lydie (1850-1880) (forme référentielle française)</p>
<h2>Autres formes du nom</h2>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Na Dulciorella (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Na Dulciorelle (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Na Dulciorela (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Na Dulciorela (pseudonyme)</p>
<p style="text-align: justify; line-height: 150%;">- Lydia Colona (pseudonyme)</p>
- Colonna (pseudonyme)<br /><br />- Lydia Colona (pseudonyme)<br />
<h2>Eléments biographiques</h2>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Lydie, Marie, Fanny Wilson naît le 10 avril 1850 à Paris rue Chevalier du Guêt. Son père, Édouard, d’origine écossaise, est commissaire en marchandises, sa mère, Élise Joséphine Margée d’origine flamande, sans profession. Lydie est l’aînée de trois enfants, elle a une sœur, Jeanne, née en 1852 et un frère, George, né en 1855. Elle est baptisée catholique en l’église Saint-Germain l’Auxerrois à Paris.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Voisine des Ricard, elle participe au salon de la Générale et assiste à la création du mouvement poétique « Le Parnasse Contemporain », dont son mari est, avec Catulle Mendès, le co-fondateur. Elle fait ensuite un séjour de deux ans en pension en Angleterre à Keniworth dans le comté de Warwick. Amie d’enfance de Louis-Xavier de Ricard (1843-1911), celui-ci lui dédie en 1863, alors qu’elle n’a que 13 ans, un poème « Fantaisie Panthéiste » dans la Revue du progrès.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Après la Commune de Paris à laquelle il participe et au retour d’un exil en Suisse, leur relation devient amoureuse et ils se marient civilement le 16 Août 1873 à Autouillet, près de Montfort l’Amaury (aujourd’hui dans les Yvelines) où la famille de Lydie a une résidence secondaire. Le couple s’installe quelques mois après dans le Midi, d’abord à Montpellier, puis au Mas du Diable, à Castelnau le Lez, ensuite à nouveau à Montpellier mais dans le quartier excentré du Plan des Quatre Seigneurs dans une villa qu’ils ont baptisée <em>Mas de la Lauseta</em>.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Atteinte de tuberculose, maladie qui ne porte pas encore de nom, comme sa sœur qui meurt en 1877 à Montpellier, elle vit ses derniers mois à Paris près de sa mère mais, selon sa volonté, elle est enterrée civilement à Montpellier, à une époque (1880) où ces obsèques étaient un engagement républicain et faisaient encore scandale. Un hommage lui est rendu au cimetière Saint Lazare par les socialistes Ernest Jourdan et Antide (Antoine) Boyer. Son engagement républicain se retrouve dans ses lettres à Fourès comme dans ses œuvres françaises.</p>
<h2>Engagements dans la renaissance d'oc</h2>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">C’est à Montpellier qu’elle découvre tout à la fois la langue du Midi et ses paysages. Elle bénéficie pour son apprentissage des conseils d’Auguste Fourès et de Charles de Tourtoulon. Présente en 1876 et 1877 à la Santo Estello, elle est membre du Félibrige dès 1876. Elle participe avec son mari et Auguste Fourès à la création du Félibrige languedocien républicain appelé par la suite « Félibrige rouge », à l’édition de leur Almanach <em>La Lauseta</em> pour 1877, 1878 et 1879. Elle est présente dans la <em>Revue des langues romanes</em> dès 1877, 1878 et 1879 et dans <em>l’Almanac de lengadò</em> de 1877. Elle obtient le premier prix du sonnet avec son poème « A la mar Latina » aux Fêtes latines de Montpellier en mai 1878, tout en participant aux préparatifs du banquet de l’association fédéraliste l’Alouette, dont le Président d’honneur est Victor Hugo, au Faubourg Figuerolles.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Elle est présente aux réunions du Félibrige, de l’association des Langues Romanes, à la première Cour d’Amour de l’école du Paratge de Montpellier, à Font-Froide. Elle est également, avec son mari, à l’origine de l’association La Cigale de Paris ; une de ses œuvres a paru dans le volume de l’association en 1880.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Elle laisse une œuvre en français et en occitan publiée par son mari en 1891 sous le titre <em>Aux bords du Lez</em>, rééditée en 1995 chez Lacour à Nîmes. Elle entretient une correspondance importante notamment avec Auguste Fourès, son parrain en Félibrige, amoureux de sa sœur Jeanne, qui dédie aux deux sœurs de nombreux poèmes. La correspondance confirme que Lydie a bien appris le languedocien, dialecte de Montpellier, même si ses premiers textes semblent avoir été traduits soit par Fourès soit par Arnavielle. Les lettres témoignent aussi de son engagement républicain et féministe. En tant que marraine du nom de la revue <em>La Lauseta</em> elle inspire un certain nombre de poèmes portant ce titre, signés Charles de Tourtoulon, Langlade, Djan de la Djana… Sa «<em> Migrana</em> », dont au moins trois versions existent en Français, a inspiré le seul poème en occitan de Napoléon Peyrat : « A<em> Dona Graciorella Milgrana Felibressa de La Lauseta</em>. » Elle échange des poèmes avec la gardoise Léontine Mathieu-Goirand (1853-1923) qui dédie à elle et à sa sœur un certain nombre de poèmes.</p>
<p style="line-height: 150%; text-align: justify;">Une biographie plus complète et la majeure partie de la correspondance échangée par Lydie Wilson de Ricard avec le poète Auguste Fourès, les extraits de lettres publiés en 1896 dans le Montpellier Républicain par Louis-Xavier de Ricard sont maintenant disponibles sous le titre <em>Lettres de la félibresse rouge</em>, avec une reprise de celle adressée à Mistral par la félibresse et que Jean-Marie Carbasse avait publiée avec celles de son mari en 1977. D’autres lettres de la Félibresse rouge sont encore à rechercher et découvrir notamment celles échangées avec Théodore Aubanel.</p>
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Blin-Mioch, Rose
Bibliographic Citation
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- BLIN-MIOCH, Rose. <em>Étude critique de la correspondance de Lydie Wilson de Ricard (1850-1880)</em>, Université Montpellier III, Thèse de doctorat sous la direction de Philippe Martel, 2010<br /><br />- BLIN-MIOCH, Rose, <em>Lettres de la Félibresse rouge Lydie Wilson de Ricard (1850-1880)</em>, Mercuès, PULM, 2013<br /><br />- CARBASSE, Jean-Marie. <em>Louis-Xavier de Ricard Félibre Rouge</em>. Millau, éditions Mireille Lacave, 1977.<br /><br />- GOIRAND, Léontine. <em>Li risent de l’Alzoun</em>. Avignon, Aubanel, 1882, 241 pages<br /><br />- RICARD, Louis-Xavier de. <em>La revue du progrès</em>. Paris, avril 1863<br /><br />- RICARD, Louis-Xavier de. <em>Ciel, rue et foyer</em>. Paris, Lemerre, 1866<br /><br />- RICARD, Louis-Xavier de. <em>La Lauseta, Almanach des Félibres républicains.</em> Le Puy en Velay pour 1877, Montpellier pour 1878 et 1879. <br /><br />- RICARD, Louis-Xavier de, RICARD, Lydie. <em>Aux bords du lez</em>, Paris, Lemerre, 1891<br /><br />- SÉCHÉ, Alphonse. <em>Les Muses Françaises, anthologie des femmes poètes</em>. Paris, Louis Michaud, 1908, t.2. <br /><br />
<h2>Revues :</h2>
<br />- Société des langues romanes, <em>Revue des Langues Romanes</em>, Montpellier, Hamelin, 1870-1900<br /><br />- L'Éscolo das Felibres gardounencs d'Alès (ed), <em>Armana de lengadò</em>, Alès, A. Brugneirolle et Cie, 3 vol 1876-1878, ancien Armana Cevenou, 1877<br /><br />- Mistral, Frédéric (ed), <em>Armanac Provençau per lou bèl an de Dièu de</em>, 1878-1912, Avignoun, Roumanille, 1878 et 1880<br /><br />- Félibrige, <em>Cartabèu de Santo Estello</em>, Avignon, Roumanille et Aubanel 1876<br /><br />- Association "La Cigale", <em>La Cigale</em>, Paris, Librairie Sandoz et Fischbacher, G Fischbacher, éditeur, 33 rue de Seine, 1880
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2019-02-28 Aurélien Bertrand
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